Compte-rendu de l’événement presse pour la sortie du jeu The Sinking City

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The Sinking City a été annoncé pour la première fois il y a 3 ans. Développé par FrogWares, un studio Ukrainien connu pour la série de jeux Sherlock Holmes et édité par les Français de Big Ben Interactives; The Sinking City arrive enfin sur nos consoles. Sorti le 27 juin dernier sur PC, PS4 et Xbox One, le jeu est également prévu sur Nintendo Switch à une date encore inconnue. C’est dans le 18ème arrondissement de Paris que nous avons eu la chance d’être invité pour tester en avant-première sur le jeu.

Inspiré de l’oeuvre de l’écrivain Américain Howard Philip Lovecraft, le titre vous met dans la peau de Charles W. Reed, un détective pris d’étranges visions cauchemardesques. Se demandant si la folie ne le guette pas, il se rend à Oakmont, une ville envahie par une étrange montée des eaux et dont les habitants se plaignent de symptômes similaires aux siens. Lâché sans repère dans cet endroit hostile, il vous faudra alors résoudre diverses enquêtes afin de découvrir la vérité sur tout ceci, mais cette dernière vous sauvera-t-elle de la folie ou bien est-ce un chemin plus direct ?

 

La version du jeu mise à disposition était sur PS4 Pro et je ne peux malheureusement pas vous donner mon avis sur la version Nintendo Switch mais si vous êtes amateur de Lovecraft, vous y trouverez tout ce qui fait le sel de son oeuvre. Lâché dans un open-world où tout semble vous rejeter, vous menez vos enquêtes librement, dans l’ordre et de la manière que vous voulez. À l’instar des protagonistes de l’écrivain américain, vous n’êtes à aucun instant pris par la main et c’est à vous de tirer vos conclusions, de créer vos méthodes et d’avancer tant bien que mal. Entre affaires sordides, visions d’horreur et frontière de plus en plus floue entre le réel et l’imaginaire, votre aventure sur et sous les flots vous mènera aux confins de l’esprit humain.

Tandis que chacun joue tranquillement, deux maquilleurs de cinéma transformaient des humains en monstres terribles tirés du jeu. Défilant parmi les joueurs, il arrivait qu’ancrés dans leur partie, certains ne les remarquent même pas.

L’autre point vraiment intéressant de cette journée fut une conférence où intervinrent tour à tour, le développeur du jeu, l’éditeur, un spécialiste de Lovecraft et un psychologue venu nous expliquer en quoi la peur était passée d’un phénomène de survie primaire à un ressort ludique dans la culture en général.

Il est clair que le pari de FrogWares d’offrir un jeu d’enquête en open-world (avec la liberté que cela implique) semble tenu. Ayant parfaitement compris l’univers et la philosophie de Lovecraft, ce petit studio a réussi à sortir un jeu qui tient en haleine le joueur, et le laisse vraiment seul face à lui-même. Une excellente surprise dont j’ai hâte de voir l’adaptation sur la petite dernière de Nintendo.

En partant, nous avons eu la surprise de recevoir un petit sac à dos à l’effigie de celui du jeu contenant un guide sur H.P. Lovecraft écrit par l’intervenant de la conférence, un dossier de presse, un artbook du titre, une clef USB, le jeu de rôle papier tiré de The Sinking City , un exemplaire du soft et enfin un adorable petit buste de Cthulhu afin de le contempler comme il se doit en attendant son réveil.

Merci à FrogWares et BigBen pour cette invitation, les intervenants étaient passionnants, le staff adorable, on espère que The Sinking City arrivera vite sur Nintendo Switch !

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