Test : Metropolis Lux Obscura sur Nintendo Switch

Metropolis Lux Obscura

Genre : Puzzle, Réflexion
Langue : anglais Sous-titre : anglais
Développé par Ktulhu Solutions
Édité par Ktulhu Solutions
Sortie France : 04/04/2018
Prix : 7,99€ sur l’eShop
Taille : 362 Mo

Site Web Officiel

Une ville sombre où le crime et l’argent règnent de jour comme de nuit.
Un homme, Jon Lockhart, ancien taulard se voit retrouver la liberté après avoir été malencontreusement arrêté pour le meurtre de son ami.

Revenant sur le devant de la scène, il décide alors d’enquêter lui-même sur le meurtre dans le but de découvrir qui l’a réellement piégé et le vrai coupable.
Une affaire compliquée car le témoin principal est mort et l’arme du crime s’est envolée.
Afin de faire justice lui-même, pas le choix, il faudra s’engloutir à nouveau dans cette ville poubelle où les rats sont terrés. Cette cité de vice et de débauche : Metropolis.

Une fois l’introduction passée, vous vous retrouvez sur une carte de la ville.
Vous aurez le droit à une séquence tutoriel vous énonçant le principe du jeu.
Tout au long du jeu, le joueur fera la rencontre de malfrats et devra faire parler ses poings pour progresser. Pour venir à bout d’un ennemi, il faudra réussir à mettre K.O votre adversaire.
Un compteur d’HP se trouve en dessous des personnages. Au centre, une grille composée de plusieurs jetons représentant une action : électrocuter, tirer, se soigner, augmenter sa rage, …

Pour pouvoir effectuer une action en combat, il faudra composer des lignes de minimum trois jetons identiques en les déplaçant soit horizontalement ou verticalement sur la même ligne ou colonne initiale. Plus votre ligne identique est grande, plus votre personnage fera de dégâts. Il arrive que les ennemis soient faibles face à certains jetons. À chaque victoire, vous aurez la possibilité de prendre une compétence parmi quatre proposées. Elles vous faciliteront grandement les combats car vous pourrez être amené à lutter contre deux adversaires consécutifs sans régénération des points de vie. Choisissez judicieusement car le jeu bénéficie uniquement d’une sauvegarde automatique.
Un menu est disponible pour voir ce que vous avez acquis mais manque d’ergonomie.
Le jeu peut se faire intégralement avec l’écran tactile.

L’aspect sur lequel le joueur va probablement s’attarder est sans conteste sa mise en scène par le biais de comics book. En effet, les phases de gameplay sont accompagnées de dialogues rapides, bruitages, d’effets de qualité et contribuent grandement à l’immersion. Au niveau des couleurs, Metropolis adopte un ton sombre avec quelques couleurs à la manière d’un « Sin City ». Un rendu très graphique est notamment apprécié.

Afin de pouvoir profiter pleinement des dessins et des dialogues, un bouton pour la mise en pause est à votre disposition. La synchronisation des voix peut par moments être décalée voire buggée.
La bande-son s’apprête vraiment à l’ambiance noire du jeu.

Le jeu s’adresse à un public averti (18 ans et +).
10 chapitres, 10 combats pour 4 fins différentes dont 2 accessibles en une seule partie.

On a l’impression que l’histoire a encore des choses à nous dire, que tout n’est pas clair surtout quand les fins vous font prendre un virage à 360 degrés. Le jeu se boucle en moins de 3 heures malgré 4 slots disponibles, des puzzles aléatoires, une difficulté parfois mal dosée. Quel dommage quand on a un scénario sombre avec un pitch alléchant, le tout mêlé à une patte graphique qui séduit. Les personnages du jeu ont vraiment une personnalité, une histoire.
Les séquences de comics sont très vite expédiées, on aurait aimé encore plus de profondeur. Metropolis en a clairement le potentiel.

Le monde des jeux indépendants, c’est comme une assiette gastronomique : il y a le visuel et le goût. Le visuel est clairement bon. Pour le goût, je suis un peu resté sur ma faim. J’aurais aimé plus.
Plus de chapitres, plus de dialogues, de séquences post-affrontement, la possibilité de refaire les chapitres, de relire l’histoire comme on tourne les pages d’un comics et pourquoi pas un mode multijoueur ?
Tout n’est pas à jeter. Loin de là ! Bien que trop court, j’y vois de l’audace et j’applaudis.
Si on me retravaille le fond, je suis convaincu d’y retrouver du plaisir.

Test réalisé par Serial_Gameur sur une version offerte par l’éditeur
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