Test : Bayonetta sur Nintendo Switch

BAYONETTA

Genre : Beat Them All, Action
Langues : multilingue Sous-titres : Français
Développé par Platinium Games
Édité par Nintendo
Sortie France : 16/02/2018
Prix : 29,99€ sur l’eShop, 49,99€ version boîte sur Amazon – Pack opus 1 & 2
Taille : 9214,89 MB

Site Web Officiel

Si il y a un portage sur Switch qui fait plaisir, c’est bien celui des opus 1 & 2 de Bayonetta. Vous la connaissez ? Non ?! Laissez moi vous présenter la sorcière la plus badass de l’univers. Cette grande brune aux jambes interminables, à la plastique proche de la perfection, nous fait l’affront de se battre comme une déesse, avec un style chorégraphié des plus sexy. Pour couronner le tout, son intelligence, son humour subtil et décapant fileraient des complexes à n’importe quel être humain vivant sur cette terre.

Seulement voilà, dans ce premier volet, notre bombe atomique a un petit problème : elle a perdu la mémoire. Après un long sommeil de 500 ans dont elle sortira fraîche comme la rosée du matin, elle va chercher à comprendre pourquoi elle est devenue la Belle au Bois Dormant durant plusieurs siècles. Mais pas que. Elle va également devoir lutter avec acharnement contre des anges corrompus et vicieux, plus laids les uns que les autres et qui semblent avoir, doux euphémisme, une dent contre elle. N’est pas Bayonetta qui veut.

N’y allons pas par 4 chemins, ce titre est un Beat Them All, l’objectif est donc de laminer un max d’ennemis avec les combos plein de grâce de notre merveilleuse et magnifique sorcière. Elle affronte moult anges de formes et de tailles diverses et variées, absolument écœurants, faisant office de punching ball. Elle combat également avec style des Boss titanesques encore plus affreux. Pour ce faire, de nombreux combos mettant en action ses jambes sans fin ainsi que ses bras, armés de guns ou de lames, vont être de la partie. Rien de plus beau qu’un ballet durant lequel elle descendra ses ennemis dans des postures provocantes et pleines d’agilité. Bayonetta dispose également d’une compétence qui va lui permettre de ralentir le temps en cas d’esquive bien placée : ses ennemis seront alors vulnérables, ce qui lui permettra de les écrabouiller efficacement. Pour terminer ses enchaînements en beauté, notre sorcière inflige un max de dégâts avec un coup particulièrement puissant de fin de combo. Et comme si cela ne suffisait pas, elle dispose d’une jauge d’énergie qui se recharge si elle réalise un certain nombre de combos sans se faire toucher par ses adversaires. Une fois arrivée au maximum, cette énergie permet d’utiliser des Attaques Sadiques, techniques nécessitant la réussite de QTE divers (appuyer rapidement sur un bouton, réaliser le bon enchaînement de commandes, tourner un joystick…). Le summum sera atteint avec l’Apothéose, qui vous permettra d’achever votre ennemi à l’aide d’une créature démoniaque, qui prend forme grâce à la chevelure luxuriante d’une Bayonetta qui se retrouvera quasi nue. Hémoglobine et chair qui gicle sont au programme.

En bonne guerrière qui se respecte Bayonetta va pouvoir diversifier ses armes, soit en ramassant celles laissées par ses ennemis vaincus, soit par le biais de son pote, le démon Rodin, qui tient une charmante boutique accessible via un portail présent dans différentes zones du jeu. Elle pourra les acquérir avec la monnaie locale récupérée lors des combats, mais aussi en échange de collectables à rapporter à Rodin. Il sera également possible d’acheter divers objets et techniques, notamment des métamorphoses, permettant d’augmenter les capacités et les compétences de la gazelle.

On ne va pas se mentir, les graphismes sont un peu dépassés, vu qu’il s’agit d’un portage ne bénéficiant d’aucune amélioration de définition. Ceci dit, cela n’empêche pas de bien profiter de l’anatomie de Bayonetta et de l’ensemble du jeu, qui reste bien détaillé, avec un visuel riche et une modélisation à la hauteur. Les décors et les personnages sont recherchés, on en prend plein les mirettes, que demander de plus ! Par contre, oubliez la version nomade pour les longues sessions de jeu. Pas que la qualité de l’image ne soit pas au rendez-vous, mais la richesse des décors et le nombre d’ennemis peuvent rendre le tout assez brouillon, ça serait vraiment dommage de vous gâcher l’expérience avec ce genre de considérations triviales, qu’un mode tactile pourtant efficace ne viendra pas contrebalancer.

Et ces musiques… Mémorables, collant parfaitement à la personnalité de Bayonetta, avec ce dynamisme et ce rythme qui accompagnent si bien ses danses sensuelles et provocantes lors des combats…toute la bande son est vraiment adaptée, chaque type de scène ayant son univers sonore. Bon, il est vrai que par moment, l’OST peut prendre la tête, nous rappelant que nous ne parvenons pas à venir à bout de nos adversaires. Au pire, on baisse le son, le temps de calmer l’agacement et de reprendre le dessus.

Vous aurez le choix entre 3 niveaux de difficulté : Débutant, facile et normal. Comptez une bonne douzaine d’heures pour venir à bout de tous les méchants dégueulasses de l’histoire, qui est composée de 16 chapitres, en plus des 2 chapitres d’intro permettant de se faire la main. Dans cette durée de vie, est compris le temps passé à explorer les divers contenus qui vont se greffer à l’intrigue. En effet, chaque combat sera sanctionné par l’attribution d’une statuette dont la matière dépendra de vos résultats, dans l’ordre du plus médiocre au plus glorieux : pierre, bronze, argent, or, platine et platine pur. Vos résultats globaux à la fin de chaque chapitre vous permettrons alors d’accéder à un mini-jeu de type arcade, dans lequel vous devrez descendre le plus d’anges possibles à coups de gun, avec un nombre de munitions dépendant de vos performances dans les niveaux du chapitre.

Autre bonus, vous trouverez des zones cachées dans lesquelles vous devrez remporter des défis parfois exigeants pour espérer obtenir des objets d’amélioration bien utiles. De plus, vous retrouverez tous les costumes à collectionner présents dans la version Wii U.

A noter la présence d’un bonus de gameplay disponible sur Switch : le mode double apothéose permettant de jouer en duo, en local ou en ligne.

Cette sorcière à lunettes gère grave : elle casse de l’ange en savourant langoureusement des sucettes, vêtue d’une combinaison en latex (ou pas) des plus suggestives, avec des attaques à faire pâlir d’envie n’importe quel adepte de Shaolin. Même qu’elle parvient à tirer des balles avec les pistolets fixés à ses talons, dans un mouvement de Break Dancing à la sensualité inégalable. Une nana qui déchire.

Vous ne connaissiez pas Bayonetta ? Foncez ! Avec son style unique et son univers particulier, voici du Beat them All de haut vol, agrémenté d’une trame scénaristique… envoûtante. A posséder absolument. Plaisir et expérience orgasmique garantis.

Pour nous autres qui avons déjà eu le privilège de rencontrer la demoiselle, c’est toujours un bonheur de renouveler l’exercice en profitant d’une fluidité améliorée. Et accessoirement, d’enchaîner avec l’épisode 2, afin de patienter jusqu’à la sortie très attendue du 3ème opus de la série.

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