Test : BIG PHARMA sur Nintendo Switch

Test : BIG PHARMA sur Nintendo Switch


Genre : Simulation, Stratégie
Langues : Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Chinois
Développé par Twice Circled
Édité par Klabater S.A.
Sortie France : 05/12/2019
Prix : 29,99€ sur l’eShop 
Taille : 300,00 Mo
Joueurs : 1
Age minimum : 3 Ans

Site Web Officiel

Vous êtes le directeur d’une nouvelle entreprise pharmaceutique. Dans un premier temps, votre but est bien évidemment de trouver de nouvelles formules capables de soigner toutes sortes de pathologies. Seulement, sous vos apparences philanthropiques se cache un redoutable businessman prêt à tout pour construire un véritable empire.

Voilà un nom d’Industrie et une PDG qui donne confiance.

Le terme de Big Pharma représente, selon les complotistes, l’ensemble des industries pharmaceutiques œuvrant de concert pour s’enrichir au détriment des malades. Ce n’est donc pas par hasard que Twice Circled a donner ce nom à son jeu aujourd’hui.

Un jeu de gestion ultra-complet! 

Dans Big Pharma vous allez être aux commandes de toute une industrie pharmaceutique et cela d’un bout à l’autre de la chaîne. Pour commencer, il vous faudra donc embaucher des aventuriers capables d’aller trouver de nouveaux principes actifs dans les endroits les plus extrêmes de la planète. Bien entendu plus la mission est dangereuse et plus cela vous coûtera cher. Une fois le précieux élément trouvé, il vous faudra le transformer. Enfin, il faudra embaucher commerciaux et publicistes afin de placer votre médicament dans le top des ventes et ainsi écraser la concurrence.

La panoplie du petit chimiste. 

Là où Big Pharma enfonce vraiment le clou c’est dans le principe de création des médicaments finaux. Chaque principe actif a une zone d’activation. Par exemple, si vous avez un antidouleur en concentration de 10 mg avec une zone d’activation comprise entre 2 et 6 mg, il vous faudra le faire passer dans plusieurs machines ayant pour effet de faire baisser sa concentration. Après, il vous faudra tâtonner afin de trouver la valeur exacte permettant d’obtenir le meilleur du principe actif. De plus, parfois, une fois cette valeur atteinte cela activera un nouveau principe actif qu’il vous faudra une nouvelle fois doser au travers de divers machines. Ainsi il existe des machines capables de faire diminuer la concentration, d’autres pour l’augmenter, certains mélanges plusieurs principes actifs… À cela s’ajoutent des effets indésirables qu’il vous faudra, bien évidemment, minimiser avant de commercialiser le produit final.

Voilà un exemple d’entrepôt une fois vos chaînes implantées.

Le loup de Wall-Steet.

Le vieil adage qui dit qu’il faut parfois savoir dépenser de l’argent pour en gagner prend ici tout son sens. Dans certains scénarios (ou même en mode libre) il arrive parfois que le joueur commence la partie avec une somme dérisoire et un entrepôt complètement vide. Dès lors, il faut savoir gérer son budget au plus juste et équilibrer les dépenses entre le développement pharmaceutique et le développement industriel. En effet, il est inutile d’avoir beaucoup de nouveaux principes actifs et aucune machine pour les transformer. De plus, une fois vos médicaments créés, il vous faudra choisir de les breveter ou pas. Un choix crucial puisqu’une exclusivité vous coûtera, certes, les yeux de la tête, mais vous apportera en échange des patients que vos concurrents ne pourront pas vous ravir.

Un jeu qui cache bien… son jeu.

D’un point de vue visuel Big Pharma se rapproche de jeux de gestion oldies tels que la série des “Theme” (Theme Park, Theme Hospital…). Ce parti pris est d’ailleurs assez trompeur puisque lorsque l’on voit des visuels du soft, on jugerait avoir affaire à un “Idle Game”, ce qui est très loin d’être le cas.

Voici la liste impressionnante des scénarios du jeu.

Nostalgie quand tu nous tiens… en otage !

Comme il fallait s’en douter, la bande-son de Big Pharma est loin d’être inoubliable. Là encore, les développeurs de chez Twice Circled se la jouent nostalgique avec des effets sonores au format 8-BIT. Cependant, ce qui fonctionne d’un point de vue graphique se trouve être vite pénible pour les oreilles.

Petit Papa Big Pharma avec tes missions par milliers.

Le jeu propose une multitude de scénarios à la difficulté croissante. Si le soft commence par des missions très didactiques, très vite les contraintes vont se faire de plus en plus présentent au point d’en devenir cauchemardesques. À cela s’ajoute un mode libre où le joueur pourra lui-même s’imposer des limites de temps, d’argent ou de développement rendant ainsi sa partie plus ou moins difficile à terminer.

Une partie de l’arborescence des recherches que vous devrez faire évoluer.

Ce système très évolutif apporte donc au jeu une durée de vie énorme. De plus, celle-ci augmentera encore pour les joueurs masochistes qui vont pouvoir se mettre des bâtons d’adamantium dans les roues en mode libre.

Pour conclure, Big Pharma est un jeu de gestion très complet et assez bien réalisé dans l’ensemble. Cependant, quelques défauts demeurent, notamment de traduction. Pour exemple, d’un menu à l’autre le nom d’une même machine peut varier, ce qui provoque parfois quelques confusions chez le joueur. Cela dit tout ceci tient du détail et ne gâche en rien le plaisir de jouer. À noter que nous ne sommes pas des habitués des jeux de gestion, il se pourrait donc que certains joueurs confirmés déplorent notamment l’absence de gestion du personnel de l’entreprise ou d’usure des machines.

 

 

 

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