Test : BLINDY sur Nintendo Switch

Test : BLINDY sur Nintendo Switch

Test : BLINDY sur Nintendo Switch

Genre : Platform, Arcade, Puzzle
Langues : Anglais,  Sous-titres : Anglais
Développé par Radoslaw Felich
Édité par Ultimate Games
Sortie France : 8/11/2019
Prix : 6,99€ sur l’eShop
Taille : 49 Mo
Joueurs : 1
Age minimum : A partir de 10 ans

En ce qui concerne l’histoire, il n’y a pas grande chose à dire. Comme le nom du jeu l’indique, on incarne Blindy. Blind voulant dire « aveugle » en anglais, ce qui suppose que notre protagoniste a perdu le sens de la vue. D’autant plus que nous jouons dans l’obscurité, de ce fait la visibilité est donc drastiquement réduite.

Le but de l’aventure est de traverser les différents stages pour atteindre l’étole au bout afin d’avancer au niveau suivant.

Blindy nous oblige à jouer « à l’aveugle », en nous cachant la majeure partie de chaque niveau. Comme expliqué plus haut, in-game, il sera difficile de se mouvoir de part la visibilité réduite. Cela peut rendre le jeu assez difficile car il y a des pièges cachés partout dans le noir. Lors de notre progression, nous pouvons être tués très rapidement par un fossé ou une roue couverte d’épines qui sont dissimulés dans le décor.

Nous sommes dans l’obligation d’évoluer lentement, étant donné que nous chaque pas peut réserver une désagréable surprise. Lorsque nous mourrons, et il sera obligatoire de nous retrouver le bon chemin en se rappelant de notre progression et de nos erreurs. Pour vous aider à ne pas tomber dans le même piège que la fois précendente, le sang du petit personnage reste visible pendant quelques secondes à chaque nouvel essai.

Le jeu se contente de 3 boutons : Les déplacements et la touche de saut.

Le soft a été créé dans un style 8-bit assez simpliste : quelques couleurs disséminées, mais la majeur partie du temps le niveau se complète dans l’obscurité. Les graphismes correspondent très bien au style minimaliste du titre.

La bande-son est assez limitée : un extrait de musique de 50 secondes qui tourne en boucle et qui risque de vous énerver et rester dans votre tête après la fin du jeu.

Blindy comprend 4 modes différents et cela peut vous permettre de varier un peu les plaisirs, mais dans le fond, ce n’est pas un soft qui évolue ou change énormément. Vu que tous les niveaux sont basés sur la même idée avec une difficulté accrue. Une fois le système assimilé, nous pouvons tester un maximum de stages.

Il s’agit donc d’un jeu réservé pour les courtes sessions.

Blindy étant à l’origine un jeu mobile, son portage sur Nintend Switch n’est pas exempt de défauts. Le titre se jouant à l’aveuglette il sera difficile d’anticiper le parcours de votre personnage.

Vous avez peut-être pensé à Super Meat Boy en listant ce test, et j’y ai pensé aussi, mais il y a une énorme différence : la vitesse. Contrairement à SMB, nous sommes obligés de prendre son temps avec Blindy afin d’éviter les pièges. Lorsque nous tombons sur l’un d’entre eux, il vous faudra retenter le stage afin de l’éviter par la suite. Il est indispensable de se rappeler le chemin parcouru, afin de ne pas retomber dans les mêmes travers. La seule chose que je dirais, c’est que c’est un peu cher pour ce que c’est 5€ maximum serait un bon prix.

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