Test: Braveland Trilogy sur Nintendo Switch

Braveland Trilogy

Genre : Aventure, RPG, Stratégie
Langues : Anglais, Français, Allemand, Italien, Espagnol, Portugais, Russe, Chinois
Développé par Tortuga Team
Édité par Ellada Games
Sortie France : 07/03/2019
Prix : 14,99€
Taille : 392,17 Mo
Joueurs : 1-2
Age minimum : 7

Site Web Officiel

Braveland Trilogy regroupe trois jeux initialement sortis séparément: Braveland, Braveland Wizard et Braveland Pirate. Bien que tous présents dans cette version, vous allez devoir terminer chaque jeu dans l’ordre pour débloquer le suivant.

Dans Braveland, vous incarnez Nolan, un simple villageois dont le village a été attaqué par des bandits. Loin de se laisser faire, il va prendre les armes, revêtant la vieille armure de son père pour aller à la poursuite des pillards. Cependant, l’aventure va prendre des proportions insoupçonnées et ce qui ressemble au départ à un règlement de compte va le faire voyager dans des contrées lointaines.

Dans Braveland Wizard, c’est une apprentie sorcière, Diane, qui va être l’héroïne. Alors qu’elle doit passer l’épreuve finale avant de devenir officiellement magicienne, elle va s’apercevoir que sa destination finale, la grande bibliothèque a été pillée et qu’un livre important a été dérobé.

Enfin, Braveland Pirate nous amène dans une chasse aux trésors, aux côtés de Jim, un jeune homme qui a décidé de s’essayer à la piraterie. Hélas, dès son premier jour sur les flots, le navire sur lequel il se trouve se fait attaquer par un bateau fantôme, provoquant son naufrage.

Si les trois jeux sont indépendants, les titres n’hésitent pas à communiquer ensemble par des petits clins d’oeil et toujours avec beaucoup d’humour.

Braveland Trilogy, bien que découpé en trois jeux, conserve le même gameplay. Bien sûr, chaque nouvel opus que contient cette trilogie offre des petits changements, mais le cœur reste finalement le même dans tous les cas. Le titre se présente comme un jeu de stratégie au tour par tour. Les joueurs de Might and Magic s’y retrouveront d’ailleurs très facilement.

L’écran de combat est une grille hexagonale sur laquelle vos unités vont se déplacer une par une. Chacune d’entre elle a une distance de déplacement, une portée et un pouvoir, des paramètres simples avec lesquels composer pour venir à bout des adversaires. Si les débuts se feront dans la douceur avec des petites unités comme des paysans, archers, pirates amateurs de rhum, votre armée s’agrandira avec des moines, des chevaliers ou des vieux mages en progressant dans l’aventure, offrant de nouveaux choix stratégiques. Les groupes d’ennemis aussi vont devenir plus tenaces alors il est nécessaire d’avoir de quoi les contrer.

En plus des unités, votre avatar est capable d’utiliser des pouvoirs. Dans le premier Braveland, une jauge de rage va se remplir à chaque dégât reçu pour vous permettre de lancer une compétence, tandis que dans Braveland Wizard, la jauge de mana se remplira à chaque tour, et enfin dans Braveland Pirate cette dernière se remplira en infligeant des dégâts.

Autres différences notables : Braveland Wizard introduit un arbre de compétence qui donne un aspect personnalisation, loin d’être indispensable mais bienvenue. Ce même concept est repris dans Braveland Pirate qui pousse un peu plus loin ce système et qui oblige de faire des choix, de quoi construire un build spécifique pour son héros. D’ailleurs, c’est dans ce dernier jeu que pour la première fois, le protagoniste va se retrouver comme unité sur le champ de bataille !

En-dehors des combats, votre personnage se déplace sur une carte qui présente des points d’intérêt divers: ennemis, magasins, lieux de recrutement, emplacements offrant un bonus de statistique ou simplement PNJ ayant quelque chose à vous dire.

Pour finir, la prise en main est irréprochable avec les Joy-Con, mais l’expérience de jeu est également parfaite en tactile.

Braveland Trilogy se dote d’un design coloré, des décors dessinés à la main de qualité qui contrastent avec l’aspect cartoon et caricatural des personnages évoluant dans ce monde. Vous allez passer de la forêt à la plaine, faire une escale dans un désert puis en montagne, sans parler des différentes îles du 3e jeu de la trilogie, le tout dans une ambiance musicale qui colle parfaitement bien avec chaque titre.

Certaines unités vont se retrouver d’un jeu à l’autre mais chacun ajoute son lot de nouvelle tête.

Comme dit précédemment, il faut finir chaque jeu pour pouvoir débloquer le suivant. Ainsi, le 1er Braveland vous tiendra tête l’espace de 3h. Les deux opus suivants sont plus riches en contenu et augmenteront sensiblement la durée de vie.

Finalement, le tout se finira en une quinzaine d’heures. Le challenge est relativement bas en mode Facile c’est pourquoi il sera recommandé de jouer en mode normal. Pour les plus aguerris, la tactique sera vraiment nécessaire en difficile pour en venir à bout.

Ajoutez à ces trois histoires un mode duel qui vous permettra de défier un compagnon de jeu en prenant en main l’une des sept armées disponibles. Pas indispensable, mais toujours sympathique à avoir !

Braveland Trilogy est une belle compilation d’une série qui, sans réinventer la roue, a le mérite de divertir par des mécaniques maîtrisées. On regrettera éventuellement un manque de prise de risque dans l’ensemble mais maniabilité est enfantine et le fait de jouer chaque Braveland dans l’ordre vous permet de prendre en compte les améliorations de gameplay qui ont été apportées à chaque nouvel opus. Cette trilogie permet également de s’immerger dans trois univers, le tout constamment baigné d’humour et de clins d’oeil. Ajoutez à cela une difficulté correcte (voire corsée si vous optez pour la plus haute), une durée de vie plus que respectable compte-tenu du prix et vous avez là un petit jeu tactique sans prétention mais qui a son identité propre.

Test réalisé par Nadium sur une version offerte par l’éditeur
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