Dans Cast Of The Seven Godsends vous jouerez le roi Kandar. Votre bébé vient de se faire kidnapper par l’empereur Zaraaima. Pour sauver votre fils, vous ferez appel aux sept dieux de Dareca afin de vous aider et venir à bout des six mondes du royaume. Voilà, le décor est planté ! Arriverez-vous à sauver votre fils et votre royaume ?

Le jeu se veut retrogaming et ceci jusqu’aux manettes ! Oui, seulement deux boutons vous seront utiles et pourquoi en faire plus ? Ici, on a besoin d’un bouton pour sauter et d’un autre pour tirer ? Un appui long sur la touche tir vous permettra d’invoquer l’armure d’un des dieux à condition d’avoir ramassé l’orbe d’invocation ! Un autre appui long vous permettra d’utiliser vos pouvoirs spéciaux une fois l’armure des dieux équipée. La maniabilité est bonne et Kandar se dirigera parfaitement que ce soit pendant les phases de plateformes ou pendant celles de combat. Le jeu est très rythmé, vous ne resterez jamais plus de quelques secondes sans action et vos réflexes seront mis en rude épreuve afin d’éviter les différents projectiles.

A la manière d’un Ghouls’n Ghosts, votre héro perdra l’armure, qu’il aura au préalable ramassée, s’il venait par malheur à être touché deux fois. Comme je vous l’ai indiqué un peu plus haut, il vous sera également possible de revêtir les sept armures des dieux, et disons le, je vous conseille d’avoir ces armures sur vous le plus souvent possible, car il est très important de pouvoir profiter des pouvoir spéciaux qui seront d’une grande aide contre les boss. Chaque dieu vous apportant une aide cruciale !

Les graphismes sont dessinés à la main dans un look 16-bit, le jeu peut supporter le 720 et 1080p d’ailleurs vous avez le choix entre ces deux définitions dans les options du jeu. Cast Of The Seven Godsends est fluide et on distingue facilement les plateformes au milieu du décor. Les monstres sont nombreux avec des animations plutôt réussies. La bande-son est entraînante, sans être inoubliable, je pense même qu’elle est trop répétitive et on pourra facilement mettre le niveau du son au minimum. Côté bruitages, ça ressemble fort à ce qu’on a connu dans les jeux de notre (mon) enfance. Et tant mieux, car c’est l’effet recherché !

Le jeu propose 4 niveaux de difficulté : facile, moyen, difficile et retrogamer. Plus vous augmenterez la difficulté, plus vous aurez d’ennemis à combattre. Ne passez en mode difficile seulement si vous êtes un as de ce type de jeu, car sinon, vous risquez d’enchaîner les Game Over. Il vous faudra parcourir les 6 mondes pour venir à bout du jeu, ça peut paraître léger, mais cela dépend surtout de la difficulté choisie. Heureusement de nombreux checkpoints se trouveront sur votre chemin, vous permettant de repartir rapidement à l’assaut des boss lorsque vous mourrez.

Attention tout de même à ne pas trop mourir ! Les crédits étant limités, vous vous retrouverez rapidement avec un Game Over si vous foncez sans réfléchir. Et lorsque l’écran de fin de jeu apparaît, il vous faudra tout reprendre du début. Il existe cependant un système de sauvegarde pour reprendre votre partie au début d’un niveau mais je la trouve étrangement pensée, ça ressemble plus à un mode longue pause.

Pour allonger la durée de vie du jeu, vous pourrez obtenir différentes fins ainsi que des trophées à débloquer.