Test : Crash Team Racing : Nitro Fueled sur Nintendo Switch

Crash Team Racing : Nitro Fueled

Genre : Course
Langues : Français, Allemand, Anglais, Espagnol, Italien, Japonais, Portugais
Développé par Beenox
Édité par Activision
Sortie France : 21/06/2019
Prix : 39,99€ sur l’eShop, 39,99€ en version boîte (59,99€ en édition Nitros Oxide)
Taille : 7899,97 Mo
Joueurs : 1 à 4 en local, jusqu’à 8 en ligne
Age minimum : 3 ans

Site Web Officiel

Comme pour l’épisode original en 1999 (Nitro Fueled est en fait un remaster enrichi de nouveaux contenus), la Terre est en danger face au vil Nitros Oxide. Ce dernier lance un ultimatum à la planète, sous la forme d’une course de kart : s’il la remporte, la Terre sera envahie et dans le cas contraire, il repartira d’où il vient. Il va donc légitimement affronter le meilleur pilote terrien, parmi les personnages issus des épisodes de Crash Bandicoot.

Tout le sel de cet opus tient en grande partie dans ce mode aventure — largement inspiré  de Diddy Kong Racing sorti deux ans plus tôt, en 1997 sur Nintendo 64 — qui voit le joueur affronter nombre de boss présents dans les jeux de plate-forme. Ces derniers ayant tous des bonus et une façon de piloter particulière : on retrouve entre autre, les biens connus Papu Papu, Komodo Joe ou encore N. Tropy parmi un total de 25 personnages. Inutile de préciser que, comme à l’époque, certains boss, grâce à leur pouvoir spécial — jeter des caisses de TNT à l’infini derrière eux par exemple — vous en feront baver !

Globalement, les habitués du genre ne seront pas perdus : on trouve des courses classiques, des arènes de combats, du contre-la-montre et autres défis. Un point diffère cependant totalement des concurrents, au niveau de la conduite. Cette dernière est basée sur un système de dérapage qui fonctionne assez bien. Il faut entrer en phase de drift en appuyant sur la touche R, puis dès qu’une fumée noire sort des pots d’échappement du kart, appuyer de nouveau sur la touche R pour obtenir un boost, cumulable jusqu’à trois fois. En sachant que le jeu garde en mémoire ces cumuls de boost avec ceux que l’on trouve au sol, les bonus ou encore les sauts (plus on reste dans les airs et plus le gain d’accélération à l’atterrissage s’intensifie) : cela donne un savant mélange très nerveux !

Chaque personnage comporte ses avantages, que ce soit au niveau de la maniabilité, de la vitesse de pointe ou de l’accélération. En revanche, contrairement à Mario Kart, changer les éléments de constitution du véhicule n’apporte aucune amélioration. Ces modifications ne servent qu’à se différencier des autres pour les modes en ligne, en dehors de l’effet cosmétique appréciable.

Les différents bonus qu’on trouve dans les boîtes sur les pistes sont très classiques : des caisses de TNT à laisser derrière soi aux missiles qui vont directement frapper les adversaires. Ici pas vraiment de différence avec les autres titres du genre, si ce n’est que ces item sont issus de la série. En revanche, lorsque le joueur réussi à collecter dix pommes (ce qui est assez rapide, les boîtes en donnant déjà six), les bonus changent pour une version améliorée : caisse de nitro, par exemple, au lieu de TNT, ce qui les rend explosives à l’impact et non plus après un compte à rebours pendant lequel on pouvait tenter de la retirer. 

Impossible de ne pas remarquer le travail fait par l’équipe de Beenox concernant les graphismes de Crash Team Racing ! Les environnements sont beaux, les personnages bien animés et parfaitement doublés en français. Bien sûr, Switch oblige, en mode portable c’est un peu moins  beau qu’en version dockée mais cela demeure un très bon compromis. Le jeu reste toutefois stable et il n’y a quasiment jamais de ralentissement. Malheureusement, la contrepartie à ces graphismes est un temps de chargement assez long, ce à quoi on n’était plus vraiment habitué sur Switch. Cela reste surmontable mais on espère franchement qu’une mise à jour bienvenue viendra améliorer un peu tout ça. La bande-son, quant à elle, est toujours aussi péchue qu’à l’époque.

Entre le mode aventure qui avoisine les 6-7h de jeu pour arriver à la course finale face à Nitros Oxide, sans compter les différents artefacts à collectionner dans les courses contre-la-montre ou défis, le mode arcade local et les parties en ligne, il y a fort à faire avec ce Crash Team Racing ! Même si tous les circuits ne se valent évidemment pas, on en compte tout de même une trentaine, disponibles en mode miroir, ainsi qu’une dizaine d’arènes de combat. Le contenu est donc varié et les niveaux de difficulté donneront sans nul doute du fil à retordre aux meilleurs pilotes.

De plus, Activision promet une mise à jour majeure du titre rapidement (le 3 juillet) débloquant un nouveau mode de jeu, grand prix, permettant de gagner de nombreux bonus cosmétiques, un nouveau personnage et de nouvelles pistes (présentée ici). Cette dernière comportera également son lot de challenges divers ainsi que des améliorations de performances du soft.

Très bonne alternative à Mario Kart, Crash Team Racing s’avère plein de surprises, même pour des pilotes déjà rodés à la version 1999. Les nombreux défis à relever dans l’aventure donnent en plus au titre une bonne rejouabilité. Les modes en ligne fonctionnent assez bien même si, pour le moment, ils ne sont pas aussi fréquentés, suivant les moments de la journée, que celui de son concurrent. Qu’à cela ne tienne, le mode local permet de se mesurer à ses amis autour du même canapé !

Test réalisé par Akuma Sennin sur une version offerte par l’éditeur
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