Test : Cursed Castilla EX sur Nintendo Switch

CURSED CASTILLA EX

Genre : Aventure, Action, Plateformes, Arcade
Langues : Japonais, Anglais, Français, Allemand, Espagnol, Russe, Chinois
Développé par Locomalito
Édité par Abylight
Sortie France : 24/01/2019
Prix : 13,99€ sur l’eShop
Taille : 120,59 Mo
Joueurs : 1
Age minimum : 12 ans

Site Web Officiel

Tout le monde l’a bien compris, les portages sont monnaie courante sur Nintendo Switch, une majeure partie de la ludothèque de la console étant des re-sorties de titres venant d’autres plateformes, mais parfois un jeu peut véritablement gagner une seconde chance de se faire connaître par ce biais là, et c’est le cas de Cursed Castilla EX. Le titre a déjà prouvé sa valeur sur 3DS et PS Vita par le passé, mais il vient retenter sa chance sur notre console hybride favorite. Ce jeu indépendant espagnol rend hommage à des jeux hack ‘n’ slash en side scrolling historiques tels que Ghosts’ n Goblins ou encore Castlevania. Le scénario est librement inspiré d’une romance chevaleresque espagnole du 14ème siècle, Amadís de Gaula, il se déroule dans le monde médiéval de Tolemero, et l’on incarne Don Ramiro, un preu chevalier qui a la lourde tâche d’occire moults monstres et autres créatures cauchemardesques.

A l’aide d’une base mythologique et folklorique, le studio Locomalito parvient à donner une identité régionale à un titre qui pourrait se perdre dans la multitude de jeux similaires présents dans l’eShop, afin de le faire sortir du lot, et c’est une de ses nombreuses qualités.

Tout comme les jeux dont il s’inspire, Cursed Castilla EX est un action plateformer en side-scrolling, où le but principal est de se frayer un chemin jusqu’à la fin du niveau à grands coups d’épées, pour finalement parvenir à un boss. On démarre l’aventure avec une épée que l’on peut lancer sur les ennemis qui permet d’atteindre les cibles dans toutes les directions, même lorsque l’on doit ramper pour vaincre des créatures au sol. Au début, on ne peut faire qu’un simple saut, mais plus tard il sera possible de se procurer une paire de bottes ailées pour agrandir la distance de celui-ci. Tout au long du périple, on va également débloquer de nouvelles armes qui auront chacune leurs avantages et leurs inconvénients face aux ennemis que l’on va rencontrer. Par exemple, les boules de piques peuvent causer de lourds dégâts lorsqu’on les lance, mais le fait qu’elles tournent sur elles mêmes et qu’elles ne suivent pas une trajectoire toute droite peuvent être un désavantage face à un boss rapide ou des monstres qui attaqueraient de tous les côtés. De même, on peut améliorer sa défense en collectant des items, comme des fées ou des boucliers.

On nous donne un nombre défini de vies, mais si l’on meurt on a la possibilité de recommencer le niveau actuel, sans tout reprendre du début. Le seul inconvénient est que l’on doit alors abandonner notre score en échange de notre résurrection. Cette mécanique est assez intelligente, puisqu’elle pousse à la rejouabilité : comme toutes les actions améliorent le score, on se force à faire attention d’agir de manière à obtenir le plus de points possibles tout en jouant la carte de la sûreté. Il y a également un mode speedrun pour ceux qui veulent vraiment tester leurs compétences dans un temps imparti.

Cursed Castilla EX s’inspire des jeux à la Castlevania dans son esthétique également, avec des graphismes en 16bits et des couleurs chatoyantes. Bien que cette version ne bénéficie pas des effets 3D qui étaient présents sur 3DS, elle offre tout de même 4 filtres rétro, permettant de donner une image encore plus arcade.

En ce qui concerne la musique, Gryzor87 nous montre de nouveau son talent dans la composition de musiques chiptunes, évoquant à la perfection la genèse du jeu vidéo. Même lorsque le jeu va violemment vous punir (et croyez moi, il le fera à de multiples reprises), vous ne pourrez pas vous empêcher de battre vos doigts en rythme sur la coque arrière de la Switch.

Bien que le jeu soit inspiré des grands classiques arcade d’antan, le développeur espagnol n’a pas lésiné sur le contenu à offrir aux joueurs, avec un nombre impressionnant de niveaux et de monstres à vaincre. Il y a 8 zones différentes, 19 boss à battre (qui sauront vous mettre la pression), et environ 50 ennemis différents. Les adversaires ont tous une vitesse et des attaques différentes, et les boss sont très coriaces, tout cela va constituer des challenge et vous pousser à maîtriser les sauts et les attaques à la perfection.

Bien évidemment, vous allez beaucoup mourir, la difficulté n’a pas été laissée de côté, alors attendez vous à passer des dizaines d’heures face à votre console !

Bien que cette version de Cursed Castilla EX soit presque identique à celle sortie sur 3DS en 2017, elle vaut quand même le détour, surtout pour ceux qui n’y ont pas encore joué. Le titre est parfait en mode portable, et la Switch permet de faire des petites parties espacées pour ne pas trop se prendre la tête. Son équilibre travaillé entre des défis périlleux et des contrôles faciles à apprendre permettent à tout le monde de s’y frotter, qu’on soit un fan invétéré des Castlevania de jadis ou qu’on soit juste curieux. Malgré la difficulté qui pourrait en rebuter certains, c’est une belle aventure !

Test réalisé par Natingle42 sur une version offerte par l’éditeur
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