Test : Cybarian: The Time Traveling Warrior sur Nintendo Switch

 

Cybarian: The Time Traveling Warrior

Genre : Action, Arcade, Plateforme
Langues : Anglais Sous-titres : Anglais
Développé par Ritual Games
Édité par Ratalaika Games
Sortie France : 21/06/2019
Prix : 4,99€ sur l’eShop
Taille : 60,82 Mo
Joueurs : 1
Age minimum : 7

Site Web Officiel

Dans les jeux vidéo il est souvent question de destinée. Notre héros est l’élu du destin, qui va réussir où tous ont échoué jusque là. C’est ce qui arrive avec notre guerrier Cybarian, qui se lance dans une quête de recherche d’une puissante épée, avec de grands pouvoirs dit-on. Personne ne l’avait jamais atteinte, ceux qui ont essayé ont péri. Après de durs efforts, le héros finit par obtenir l’arme tant désirée : ce qu’il ne savait pas, c’est que la puissante épée était aussi… une machine à voyager dans le temps ! Pour notre protagoniste pas de temps de se perdre en conjecture, il est dans le futur et son seul but désormais c’est d’éliminer tout ce qui se trouve sur son chemin, à l’aide de son nouveau jouet.

C’était donc pour ça que l’épée était si difficile à obtenir

En tant que jeu très orienté arcade et action, le gameplay est ici l’élément le plus important : et pourtant il n’en demeure pas moins très simple. Le titre se divise en niveaux et en tableaux, pour passer les traverser il faudra tuer tous les ennemis à l’écran. La structure est donc très similaire à ce qu’on peut retrouver sur Mega Man ou Streets of Rage, qui ont été des sources d’inspiration pour les développeurs.

Boum…

Lorsque vous débuterez le jeu vous aurez simplement une attaque et la possibilité de sauter et de vous déplacer. Très vite on vous fait comprendre que pour être efficace il faudra lancer un combo (oui il n’y en a qu’un), qui consiste à appuyer trois fois sur le bouton d’attaque avec un timing précis. Ce sera inutile et très punitif de foncer dans le tas en attaquant dans réfléchir, puisque si vous ratez le combo vous devenez très vulnérable aux attaques ennemies. Quand vous terrassez un boss, vous débloquez une nouvelle capacité pour votre personnage que vous pourrez utiliser dans le niveau suivant.

Les distributeurs vous vendront des cœurs très précieux

Les nouvelles capacités d’attaque vous seront très utiles vu que le jeu ne vous fait pas de cadeau : le seul checkpoint de chaque niveau est présent avant le boss. Vous aurez donc un nombre limité de cœurs, et si vous les perdez tous, vous recommencerez du début (ça nous rappelle les jeux NES qui n’avaient pas de point de sauvegarde). Le seul moyen de récupérer des cœurs se fera grâce aux distributeurs disséminés dans les niveaux, où vous pourrez les acheter à l’aide des pièces récupérées sur les ennemis.

L’hommage aux vieux jeux d’arcade ne s’arrête pas au gameplay : on se retrouve avec un titre en pixel art très soigné, dans un univers cyberpunk qui nous rappelle par moment, encore une fois, les décors urbains de Mega Man. On a donc un jeu très orienté néons, ce qui accentue le contraste avec notre personnage venu d’un autre temps. De plus les décors sont assez variés, même si on est toujours dans un cadre souterrain : on aurait aimé que notre petit voyageur temporel nous fasse découvrir d’autres environnements à l’allure futuriste. Le détail assez malin du jeu c’est que vous pouvez activer un filtre « écran cathodique », ça lui donne tout de suite un petit charme.

Les personnes qui ont soutenu le Kickstarter sont immortalisées dans les posters

Coté ambiance sonore, les thèmes très rythmés vous maintiennent éveillés tout au long des niveaux sans que ça ne devienne trop répétitif. Rien de mémorable, mais ils remplissent bien leur mission.

Voici le point faible de l’aventure de Cybarian: vous ne mettrez pas longtemps à en venir à bout. Il n’y a que quatre stages au total et le temps que vous mettrez pour les finir ne repose que sur votre capacité à apprendre les patterns des ennemis et les pièges de chaque niveau, vu que vous devrez recommencer à chaque fois au tout début du stage si vous perdez tous vos cœurs. Il vous faudra tout au plus quatre heures pour finir le jeu. Il existe trois modes de difficulté (qui font varier le nombre de cœurs à votre disposition), donc une fois que vous avez terminé tous les niveaux vous pourrez recommencer en rajoutant un peu plus de challenge. On regrettera le manque d’autres modes à se mettre sous la dent : pas de défis, multijoueur ou classements en ligne.

Il vous faudra recommencer les boss jusqu’à maîtriser leur pattern

Ce die and retry propose une aventure très plaisante, avec un gameplay très réactif qui vous donnera l’impression d’exécuter des chorégraphies une fois maîtrisée. Il s’inspire des plus grands, avec une réalisation très propre mais sans grande innovation. Le jeu n’approfondit pas assez ce qu’il propose au joueur, sa très courte durée lui faisant défaut.

Test réalisé par Gimmy1 sur une version offerte par l’éditeur
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