Test : Darksiders – Warmastered Edition sur Nintendo Switch

Darksiders – Warmastered Edition


Genre : ACTION, AVENTURE
Langues : Français, Anglais, Espagnol, Portugais, Italien, Russe, Allemand, Coréen, Chinois, Japonais
Sous-titres : Français, Anglais, Espagnol, Portugais, Italien, Russe, Allemand, Coréen, Chinois, Japonais
Développé par Vigil Games
Édité par THQ Nordic
Sortie France : 02/04/2019
Prix : 29,99€ sur l’eShop, 29,99€ version boîte
Taille : 14143,19 Mo
Joueurs : 1
Age minimum : 18+

Site Web Officiel

Saga culte depuis ses débuts en 2010, Darksiders a fédéré un grand nombre de joueurs amateurs d’explorations, de donjons à la Zelda et de combats violents voire gore à la God Of War. Trois opus ont vu le jour en l’espace de huit ans, chacun mettant en avant un des Cavaliers de l’Apocalypse. Pour les besoins de ce test, nous n’allons pas parler d’un nouveau jeu Darksiders mais du premier du nom, développé à l’époque par Vigil Games. Nommé “Warmastered Edition”, il s’agit d’un portage sur Nintendo Switch après les sorties sur PlayStation 4, Xbox One, et Wii U. Neuf années plus tard, cet épisode est-il toujours à la hauteur?

Nous incarnons Guerre, le premier Cavalier de l’Apocalypse. Envoyé par erreur sur Terre, il est accusé d’avoir violé la loi sacrée. Cette dernière est censée maintenir la paix et l’équilibre entre les Cieux, les Enfers et le Royaume des Hommes, car les Humains ne sont pas encore assez forts pour se défendre. L’arrivée de Guerre provoque l’Apocalypse et la victoire de l’armée infernale. Privé de ses pouvoirs par le Conseil Ardent, le Cavalier est condamné pour ses crimes mais arrive à négocier avec les sages. Accompagné d’un serviteur spectral (le Guetteur), le protagoniste part en quête de vérité, à la recherche des traîtres.

Le gameplay est identique à la version de 2010. Notre personnage est un puissant guerrier équipé d’une énorme armure et d’une gigantesque épée qui se bat contre les forces du mal. Il doit faire face à des créatures démoniaques, aussi diversifiées que dangereuses. Une fois mortes, ces dernières libèrent des âmes bleues (servant de monnaie d’échange), des jaunes (remplissant la jauge de courroux, utile pour les capacités spéciales) ou des vertes (restaurant la barre de vie). Les boss sont affreusement machiavéliques, comme Tiamat ou la Mantoptée, et les affronter donne du fil à retordre.

Les combats, gores et hargneux, restent très fluides et dynamiques. Les mécaniques sont bien huilées, et procurent toujours autant de plaisir. Contrairement à Devil May Cry, les combos n’ont pas vraiment d’importance mais ils permettent d’asséner des coups féroces pour venir à bout de nos ennemis. Il faut alors enchaîner “X” et/ou “Y” et parfois s’aider d’autres touches comme “L” et “ZR” pour activer un mode Chaos. Celui-ci permet à Guerre de décupler sa puissance le temps de quelques secondes.

Au fur et à mesure, nous débloquons de nouvelles armes. Nous pouvons obtenir la Faux ou la Lame Boomerang, ainsi que de nouvelles capacités comme le Geyser de Lames ou le Vol d’Ombre, qu’il convient d’améliorer en vendant des âmes bleues à Vulgrim, un marchand.

Il y a de nombreux moments d’exploration qui ne peuvent que nous rappeler l’univers de The Legend of Zelda. En effet, Guerre doit parcourir des donjons, activer des mécanismes, ouvrir des portes bloquées et trouver des artefacts cachés. Il faudra vaincre certains ennemis, allumer une torche à distance grâce au Boomerang, saisir des objets éloignés grâce à la Chaîne Abyssale, trouver des clés, et même déplacer des objets. La licence phare de Nintendo est ici bien représentée.

Avec ce nouveau portage, Darksiders s’offre un beau lifting. En effet, les graphismes apocalyptiques se retrouvent grandement améliorés et sont bien plus beaux que ceux de la version PlayStation 3 de 2010 ou de la Wii U de 2017. Les développeurs ont toutefois fait le choix de nous proposer deux modes d’affichage qui dépendent de nos préférences de jeu.

Le mode Qualité privilégie la haute résolution avec du 1080p sur TV et du beau 720p sur portable. En contrepartie, le framerate est limité et tourne autour de 30 fps. À contrario, le mode Performance booste la puissance et la fluidité avec un framerate à 60 fps. Cependant, on perd en qualité visuelle, la résolution étant drastiquement en baisse sur la majeure partie des éléments (détails des visages, éclairages, décors…).  Graphisme ou fluidité ? Il faut choisir ! Mais la version Nintendo Switch a tout de même son gros avantage : un mode nomade inégalable.

Les musiques du jeu, créées par Cris Velasco (BorderlandsProtoypeGod Of War…) sont orchestrales et grandiloquentes. Pendant les phases de combat, ce sont surtout les cuivres qui s’imposent avec puissance, soutenus par des chœurs masculins apocalyptiques. Pendant les phases d’exploration, la bande-son est plus discrète et mystique, appuyée par de l’orgue et des voix féminines presque religieuses. On a de ce fait deux types d’ambiance qui se distinguent et qui s’opposent, rappelant la thématique du jeu : l’affrontement entre les Anges et les Démons.

A l’instar de ses homologues PlayStation et Xbox, Darksiders se termine en une petite vingtaine d’heures en fonction du niveau de difficulté (de facile à…apocalyptique) et de notre capacité à explorer de fond en comble les donjons. Les vrais acharnés qui misent sur l’action mettront beaucoup moins de temps. Mais l’intérêt de ce jeu réside tout de même dans la recherche des artefacts et la conquête des succès.

Il n’y a pas de différence notable sur Nintendo Switch si ce n’est la fonction vibration des Joy-Con. Elle nous stimule davantage mais n’est pas toujours très adapté. En effet, elle est beaucoup trop omniprésente, le cœur de Guerre arrivant même à battre dans nos mains dès que sa barre de vie franchit la ligne rouge. On aurait aimé un peu plus de subtilité dans cette option, qui finit, au bout du compte, par être désactivée.

Les jeux qui prennent de l’âge sont de plus en plus portés sur Nintendo Switch. Le mois d’avril 2019 mettra à l’honneur deux anciens Final Fantasy (Zodiac Age et X|X-2 HD), le RPG d’action Dragon’s Dogma : Dark Arisen de chez Capcom, et bien sûr une nouvelle Warmastered Edition pour Darksiders. Ce portage n’apporte rien de nouveau à part des graphismes améliorés et deux options d’affichage. Il saura ravir les retardataires qui n’avaient pas eu l’occasion de tester le jeu à sa sortie en 2010. Ils peuvent désormais s’en délecter en mode nomade ! Les autres auront sans doute du mal à dépenser trente euros pour ce léger remaster, même si le plaisir et l’ambiance restent intacts. Darksiders se fait ainsi une seconde jeunesse. Peut-être que les autres opus de la saga bénéficieront du même traitement, qui sait?

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Test réalisé par Mataii sur une version offerte par l’éditeur
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