Test : Disco Dodgeball – Remix sur Nintendo Switch

DISCO DODGEBALL – REMIX

Genre : Action, Arcade, FPS
Langues : Anglais, Français, Allemand, Italien, Espagnol
Développé par ZEN STUDIO
Édité par ZEN STUDIO
Sortie France : 22/05/2018
Prix : 14,99€ sur l’eShop
Taille : 984,61 MB

Site Web Officiel

Vous vous souvenez du jeu “la balle aux prisonniers” de votre enfance ? Vous savez, ce jeu où vous devez toucher un adversaire avec un ballon, parmi une nuée de participants, afin de l’éliminer ? Et bien c’est le concept de base de Disco Dodgeball – REMIX. Le Dodgeball est un sport où s’affrontent 2 équipes ayant pour objectif de dégommer un maximum d’adversaires. Dans ce titre, des robots montés sur une monoroue vont se fighter, vous devrez toucher un concurrent, esquiver les tirs ou rattraper les balles qui sont destinées à vous éliminer.

Concernant la seconde partie du nom du jeu, difficile d’être plus clair : vous l’aurez compris, les matchs se déroulent sur fond de musique Disco et vos projectiles ne seront autres que des boules à facettes.

Zen Studio est spécialisé dans les jeux de flipper, il déroge à la règle avec ce titre, mais reste cependant un point commun entre Disco Dodgeball et le Pinball : des boules qui fusent.

Concrètement, nous sommes aux commandes d’un robot qui doit ramasser les boules à facettes qui seront sur son chemin et dégommer les robots adverses.

Vue subjective et jeu de tir, vous voilà plongé dans l’univers FPS. On est cependant loin de l’ambiance Call of Duty, ici ce sera à la sauce “saturday night fever”. Votre Wall-E personnel agit tel un aimant : il passe sur une boule, elle se fixe à lui. Les gâchettes de la manette vous permettent soit d’envoyer la baballe à travers la tronche de votre victime avec un lancé chargé, soit d’effectuer un petit saut afin d’accéder plus facilement aux différents dénivelés de la salle, ou encore de donner un coup de boost à votre robot. Vous pourrez également tenter un petit selfie avec le bouton R, cheese !

Les commandes disponibles d’office vous permettent de viser avec votre joystick droit et si j’ai un conseil à donner, c’est d’aller immédiatement modifier ça dans le menu, afin d’éviter de pleurer devant la maniabilité digne d’un tank qu’on nous impose. Fort heureusement, il vous suffit d’activer l’option pour pouvoir utiliser le gyroscope de votre manette et enfin réussir à viser quelque chose.

Et surtout, n’oubliez jamais que votre tas de ferraille est muni d’une jante et d’un pneu. Cet objet roulant non identifié est un mélange entre bb8 et un monocycle, il va falloir un temps d’adaptation pour anticiper les distances nécessaires à l’arrêt complet de l’engin, ou encore pour négocier correctement les virages.

Les graphismes sont réduits à leur plus simple appareil, rien de bien transcendant, c’est basique et minimaliste. Le fond est sombre afin de faire ressortir les couleurs vives des “jeux de lumière”. Les robots sont assez moches et le vôtre ne sera pas plus séduisant, la multitude de customisations possible ne changera rien à l’affaire.

De la musique qui pète, des couleurs du même acabit, l’ambiance discothèque est assurée. Sortez vos pantalons pattes d’eph et chemises à pointes de 50 centimètres de long, mettez le volume à fond et chantez “staying alive” à tue-tête.

Tout plein de modes de jeu sont disponibles, à commencer par un solo qui se décline en 4 possibilités : L’entraînement qui vous permettra, oulalah quelle surprise, de vous exercer ; le mode Arcade qui nécessite de boucler le match en ayant liquidé tous les autres robots ; le mode Défi qui est assez varié puisqu’il propose un large choix de challenges différents (max de points, dernier survivant etc) ; les Matchs Bot qui donnent la possibilité de créer une partie personnalisée grâce à de nombreuses caractéristiques possibles.

Le mode multijoueur en local ou en ligne est également présent, jusqu’à 8 joueurs. On retrouve un esprit Splatoonesque dans sa conception : il vous faudra à la fois marquer des points en lançant la boule sur une cible, mais aussi dégommer les autres joueurs.

Pour donner du piquant, il est prévu un système de gain d’expérience et d’acquisition de bonus. Vos matchs vous permettent de cumuler des pépètes, afin d’acheter des customisations qui seront répertoriées dans votre inventaire. Vous obtiendrez également des insignes de mission lorsque votre XP passera un niveau et vous pourrez comparer vos exploits avec ceux des autres joueurs en scrutant les différents classements.

Le contenu peut mener à de nombreuses heures de jeu, à l’infini même avec le mode multi en ligne, au moins jusqu’à vous brûler les yeux et/ou vous vriller les tympans face à tant de couleurs et de sons Disco.

Quand j’ai débuté Disco Dodgeball Remix, j’ai pris peur, sans gyroscope, c’est la syncope. Une fois ce problème réglé, le confort de jeu est nettement supérieur. Reste que, malgré un bel effort pour offrir un contenu étoffé au joueur, une sensation de trop peu domine : graphismes manquant d’ambition, déplacements peu aboutis, environnements étriqués…

C’est sympa (dédicace à O. C. et N.), mais le tout manque d’envergure, difficile d’y trouver satisfaction quand on est habitué au charisme d’un Splatoon.

Le titre n’est pas mauvais en soi, il manque simplement du petit truc en plus qui fait la différence, le parti-pris Disco n’est malheureusement pas suffisant pour donner du cachet au jeu.

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