Test: Doodle God: Evolution sur Nintendo Switch

Doodle God: Evolution

Genre : Casse-tête
Langues : Japonais, Français, Allemand, Italien, Espagnol, Coréen, Néerlandais, Portugais, Russe, Chinois, Anglais
Développé par JoyBits
Édité par JoyBits
Sortie France : 24/01/2019
Prix : 6,99€ sur l’eShop
Taille : 368,05 Mo
Joueurs : 1
Age minimum : 12

Site Web Officiel

Vous avez déjà rêvé d’être un Dieu ? De pouvoir créer n’importe quoi d’un claquement de doigts ? Si oui, ne cherchez plus ! Dans Doodle God: Evolution, vous possédez ces pouvoirs et vous allez être capable de les mettre en avant à travers plusieurs scénarios. Dans le mode principal, vous incarnez donc Dieu tout puissant qui va créer la matière et la vie sur la planète bleue à partir de très peu de choses. D’autres histoires vont vous permettre de sauver une princesse, d’aider le père Noël, etc… et tout ça grâce à vos pouvoirs ! Alors retroussez vos manches, parce qu’être une divinité n’est pas de tout repos !

Le gameplay de Doodle God: Evolution est très simple et ne repose que sur un principe: la fusion d’éléments. Le tout premier scénario vous permettra de vous familiariser avec le concept, en vous donnant quatre éléments pour débuter: le feu, l’eau, le vent et la terre. Seulement, en fusionnant le feu et l’eau vous obtiendrez de l’alcool. Puis couplez ce dernier avec du feu et une nouvelle entité s’ajoutera à l’interface. Le jeu commencera ainsi avec de simples éléments, puis s’étendra jusqu’à l’humain et ses machines voire même plus loin !

L’interface de jeu a l’apparence d’un livre ouvert. Sur chaque page sont disposés les groupes contenant les différents éléments. Par exemple, vous trouverez du feu et de la lave dans l’icône de flamme tandis que l’air et la tempête seront dans le groupe représenté par un nuage.

En terme de contrôle, vous avez le choix entre jouer avec les sticks, chacun déplaçant le curseur sur la page correspondant à son emplacement ou bien en tactile, très bien pensé car il permet soit de glisser-déposer les icônes, ou bien de toucher le premier puis le second élément pour réaliser la fusion. Ces contrôles tactiles ne sont pas là par hasard et trahissent les origines mobiles du titre. En effet, d’autres aspects comme les bonus de connexion quotidienne, le mana permettant d’acheter des indices ou encore la roue qu’on peut faire tourner à intervalles réguliers rappellent très fort un gameplay mobile basé sur les microtransactions (qui ont été retirées des autres jeux Doodle God). Rassurez-vous, il ne sera pas utile de dépenser davantage pour avoir accès au reste du contenu.

Si jamais vous vous retrouvez noyés sous la masse d’éléments à fusionner, sachez que vous disposez d’indices à utiliser et à acheter dans la boutique. D’ailleurs, l’objet “nulle répétition” vous fera gagner un temps précieux en évitant de réaliser une fusion que vous auriez déjà faite auparavant.

Comme dit plus haut, d’autres modes de jeu vous permettent de varier les plaisirs. Par exemple “La planète des animaux “ contient le jeu Doodle Farm et se concentre sur la fusion génétique (et même de dinosaures). Ensuite le mode “quêtes” est une mise en scène prédéfinie de groupes d’éléments et vous demandera d’atteindre des objectifs. Le premier sera par exemple de construire un bateau pour fuir d’une île déserte. Pour finir, les casse-têtes seront également des mises en scène, mais dans ce cas là les éléments n’auront que des utilisations limitées. À vous de découvrir dans quel ordre fusionner pour atteindre l’objectif.

Le seul défaut qu’on pourra lui trouver est au cœur de son gameplay. Une fois bloqué, on se contentera de fusionner tout et n’importe quoi. Au bout d’une centaine de combinaisons possibles, la tâche devient fastidieuse. Heureusement que les bonus sont présents pour donner un coup de pouce au joueur.

Le titre se compose de centaines d’illustrations colorées (autant que d’éléments à créer), c’est dire la quantité astronomique d’images que vous verrez. Les dessins sont reconnaissables et assez parlant pour reconnaître facilement l’élément d’un coup d’œil. Clairement en retrait, l’ambiance musicale accompagnera ce jeu très zen. Notez que dans le mode principal, vous verrez apparaître au fur et à mesure sur la planète bleue les éléments trouvés dans vos fusions, de quoi saisir l’impact de nos créations sur ce monde.

Petit point noir sur l’interface mal adaptée, en particulier dans la boutique dans laquelle, en français, les textes sont tous superposés et débordent les uns sur les autres.

Avec ses différents modes de jeu, ses plusieurs centaines d’éléments à créer depuis l’herbe jusqu’au zombie, Doodle God: Evolution est un jeu vers lequel on retourne facilement tant qu’on n’a pas tout découvert. À part si vous utilisez une solution, vous risquez de passer des heures à tenter toutes les fusions les plus improbables qui soit dans l’espoir de découvrir un nouvel élément qui vous fera avancer dans vos missions. Aucune idée n’est à exclure et c’est en essayant que vous aurez les plus belles surprises.

Notez que cette compilation regroupe deux jeux initialement séparés: Doodle God et Doodle Farm, de quoi gonfler la durée de vie grâce à la planète des animaux.

Doodle God: Evolution est un titre qui s’apprécie lentement. Le principe pouvant être autant addictif que répétitif, si vous accrochez au concept, vous risquez de ne plus en décrocher avant d’avoir résolu tous les mystères de la création. Les développeurs ont su varier les situations et proposer assez de challenge pour occuper les joueurs sans avoir l’impression de tourner en rond. Certaines fusions ne sont pas dépourvues d’humour (humain + alcool = alcoolique), d’autres ne sont pas très logiques et vous tireront des soupirs d’incompréhension. Dans tous le cas, le titre est un puzzle-game coloré qui conviendra aux petits comme aux grands et qui divertit très facilement.

Test réalisé par Nadium sur une version offerte par l’éditeur
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