Test : Dragon Ball Fighter Z sur Nintendo Switch

Dragon Ball Fighter Z

Genre : Combat
Langues : Japonais, Français, Allemand, Italien, Espagnol, Coréen, Portugais, Russe, Chinois, Anglais Sous-titres : Japonais, Français, Allemand, Italien, Espagnol, Coréen, Portugais, Russe, Chinois, Anglais
Développé par Arc System Works
Édité par Bandai Namco Entertainment
Sortie France : 28/09/2018
Prix : 59,99€ sur l’eShop, 42,90€ version boîte ICI
Taille : 7441,74Mo
Joueurs : 1 – 6
Age minimum : 12+

Site Web Officiel

S’il existe un top des séries où l’histoire a déjà bien été revisitée sous toutes les coutures, la création d’Akira Toriyama doit surement en occuper l’une des premières places. Afin de ne pas tomber dans la facilité, mais également pour notre plus grand plaisir, les développeurs de Dragon Ball FighterZ ont décidé de nous servir une histoire originale supervisée par Toriyama lui-même.

La mise en scène inédite du mode histoire

Nous voilà donc aux commandes de Goku et ses amis afin de lutter contre une armée de clones. Le temps de se rendre compte de l’étendue de la pagaille, voilà que quelqu’un en profite pour ressusciter Cell, Freezer et autres grands méchants du manga. À nous de jouer afin d’éviter que notre terre soit une nouvelle fois détruite. L’ensemble arrive à nous transporter le temps des quelques chapitres et nous permet surtout de prendre en main les subtilités de ce nouvel opus.

La principale difficulté pour un jeu de baston réside dans l’équilibrage de son gameplay : il lui faudra être suffisamment attractif pour plaire aux néophytes et technique pour lui permettre d’accéder à la compétition. Et c’est là où Dragon Ball FighterZ réussit une véritable prouesse ! Forts de leur expérience dans les jeux de cette catégorie, les développeurs d’Arc System Works nous proposent un mix de plusieurs systèmes qui permet dès les premiers instants des joutes accessibles et spectaculaires.

Vous allez en prendre plein les yeux !

Le joueur a donc les quatre touches : léger, moyen, fort et super à disposition pour mettre son adversaire au tapis. Un système “d’Auto Combo” permettra en maltraitant une unique touche de déclencher un combo de base. Si celle-ci est assez jolie à regarder elle n’entamera que peu la barre de vie adverse. A cela nous ajouterons des coups spéciaux se basant à peu près tous sur un système d’arc de cercle + une touche en fonction de l’intensité désirée et nous avons déjà de quoi passer à un niveau supérieur. Saupoudrez le tout de supers attaques utilisant 1 ou 3 barres d’une réserve de Ki qui se remplit soit en bloquant soit en attaquant l’adversaire (ou en la chargeant manuellement mais ce système est à proscrire rapidement étant donné la durée d’immobilisation de notre personnage) et la technicité y gagne encore !

La “Destruction Finale” par Goku Super Saiyan

Vous pensez avoir fait le tour de la question ? Que nenni ! Les affrontements se font tous en 3 VS 3. Nous avons donc la possibilité d’appeler en renfort un de nos alliés pour une distribution supplémentaire de claques au milieu d’un combo ou de remplacer notre personnage actif le temps qu’il régénère un peu sa vie. Histoire de perturber l’adversaire, ou de finir un de ses combattants mis en réserve avant le KO, il est possible de forcer le changement de son côté… effet garanti ! Je passerai sous silence les super-charges, téléportations et autre explosion étincelante qui viennent s’ajouter à un gameplay qui saura s’adapter au niveau de chacun. La courbe de progression est impressionnante et surtout se fait en douceur afin que tous puissent s’amuser comme il se doit !

Le travail réalisé par Arc System Works est bluffant. En effet, l’univers de Dragon Ball est totalement respecté dans cet opus. Que ce soit au niveau du chara-design, des différents stages ou des déchaînements de pouvoirs, tout suit à la lettre le style graphique de l’anime. On aime tout particulièrement les dommages qui apparaissent sur nos héros et les impacts sur certains stages ! Du côté des animations et du framerate il était normal d’avoir quelques craintes… jusqu’aux premiers combats ! Les développeurs ont réussi à maintenir le cap des 60FPS sur notre “petite” switch. Bien que quelques concessions aient été faites côté textures et qualité des explosions, surtout lors de la présence de personnages supplémentaires lors des combats, seuls les plus pointilleux s’en apercevront dans le feu de l’action. Ce dernier point étant même invisible lors de l’utilisation de la console en mode portable.

Un casting à compléter avec les DLC

Afin de soutenir le déferlement de coups sur nos écrans les développeurs ont puisé dans la banque sonore de l’anime. Et le résultat est également au rendez-vous. Pour peu que vous ayez un système sonore un peu puissant vos oreilles n’en sortiront pas indemnes… Le mix visuel et auditif est tellement bien en accord, que les plus vieux d’entre nous se retrouvent émotionnellement projetés quelques dizaines d’années en arrière comme lors de la découverte du manga. Seule ombre au tableau, les musiques originales qu’il faudra acheter via un DLC.

Le choix du mode de jeu se fait dans un lobby interactif identique que nous soyons en ligne ou hors ligne. La seule différence visuelle étant la présence d’autres avatars de joueurs à la façon des MMO. Avatars dont on peut en modifier l’apparence via l’achat de capsules Z grâce aux fameux Zennys que nous récupérons à la fin de nos combats. Pas de tutoriel à proprement parlé puisqu’il est intégré au mode histoire. Certains vont la trouver trop longue ou trop convenue ; mais le fait d’avoir une histoire inédite est une fois encore à saluer. Séparée en trois actes représentant la même histoire mais d’un point de vue différent (humains, ennemis et cyborgs), l’ensemble pourra être terminé en une grosse dizaine d’heures et donnera accès à un personnage inédit.

Le mode histoire en action

Vous trouverez ensuite une zone d’entrainement des plus complète, passage obligé pour la maîtrise des personnages ; un mode combat local, permettant de lancer un combat rapidement ou même de créer un tournoi personnalisé jusqu’à 16 joueurs ; et enfin le mode arcade nous offrant un challenge sous forme d’escalier. Plus notre performance lors de la confrontation est élevée, plus le combat suivant sera difficile ; mais plus la récompense en Zennys sera généreuse et jusqu’à débloquer Goku et Vegeta versions SSGSS à condition de finir les deux derniers défis avec un rang A ou S. Cela porte le nombre de personnages jouables à 24 protagonistes et si vous craquez pour les DLC le roster monte à 32… jusqu’à la prochaine vague de contenu téléchargeable…

Le lobby online où vous n’êtes plus seul

Grâce à un abonnement au Nintendo Online, et ce serait dommage de s’en passer avec ce type de jeu, le joueur peut accéder au lobby connecté. Celui-ci offre la possibilité de jouer contre des joueurs humains selon plusieurs autres modes et tournois, en solo ou en équipe. La personnalisation des affrontements étant suffisamment poussée pour y trouver son bonheur. Le netcode du jeu est bien optimisé et je n’ai pas souffert de lag lors de mes parties contre d’autres joueurs de la zone euro. Contre des adversaires un peu plus loin géographiquement tout dépend de la stabilité des connexions respectives mais cela est resté jouable.

Dragon Ball Fighterz s’impose donc sur Switch comme le jeu de baston du moment. Entre son ambiance visuelle et sonore qui nous replonge directement au sein du manga d’Akira Toriyama et son gameplay qui sait s’adapter au niveau d’exigence du joueur, la copie rendue frôle la perfection. Et il y a fort à parier que le jeu va continuer à faire parler de lui sur la scène compétitive. Du côté de la technique, la Switch n’a pas à rougir de ses consœurs plus puissantes grâce au travail des développeurs lui assurant un framerate quasi constant en toutes circonstances. Alors oui, les personnages supplémentaires disponibles en DLC risquent de faire monter la facture, mais quand on aime…

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Test réalisé par Patbol1 sur une version offerte par l’éditeur
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