Test: Fate/EXTELLA LINK sur Nintendo Switch

Fate/EXTELLA LINK

Genre : Action
Langues : Anglais, Japonais, Chinois, Coréen
Développé par Marvelous Games
Édité par Marvelous Games
Sortie France : 22/03/2019
Prix : 49,99€ sur l’eShop, 49,99€ version boîte
Taille : 5402,26 Mo
Joueurs : 1-8
Age minimum : 12

Site Web Officiel

L’histoire de Fate/Extella Link prend place après les évènements de Fate/Extella: The Umbral Star. Alors que la guerre pour le Graal entre les groupes représentés par Nero Claudius, Tamamo-No-Mae et Altera s’est achevée, le monde virtuel SE.RA.PH est loin d’avoir retrouvé la paix. Un nouveau mal inconnu est apparu, contrôlant des programmes d’attaque. L’apparition d’un nouveau servant, le mystérieux Charlemagne, va permettre la contre-offensive.

Tout au long de la campagne, de nombreux Servants (des esprits héroïques) vont se joindre à vous. En plus des 16  déjà présents dans le précédent épisode, dix nouveaux (dont deux réellement inédits) font leur apparition et viendront vous prêter main forte ou vous mettre des bâtons dans les roues.

Fate/EXTELLA LINK se déroule sur 7 jours, chacun devenant le théâtre d’un affrontement. Rassurez-vous, le jeu ne se limite pas à juste 7 chapitres. En effet, il vous arrivera de faire des choix à certains embranchements de l’histoire qui vont déboucher sur plusieurs variantes d’un même récit.

Avant de se lancer dans chaque bataille, vous allez vous retrouver dans votre QG, un des Noble Phantasm de Charlemagne, Charles Patricius My Fleeting Glory. Dans ce camp, vous pouvez vous déplacer et discuter avec vos Servants. Mais ce qui va principalement vous intéresser sont les trois bâtiments présents.

Dans votre chambre, vous allez pouvoir choisir le Servant que vous allez contrôler lors du prochain combat. Ce sont dans ces menus qu’il sera possible d’attribuer les différentes compétences à vos touches, lui assigner des install skills, des bonus de statistiques qui font office d’équipements et enfin de monter leur niveau grâce aux Quantum Piece (QP), la monnaie du jeu. Ensuite, dans ces mêmes baraquements, vous pouvez également fabriquer et équiper votre personnage de Mystic Code, un équipement qui va définir les bonus utilisés par le master (personnage que vous contrôlez ). Alors que les skills des Servants sont des compétences d’attaque, celles du Master sont des boosts de statistiques ou des soins.

Les baraquements sont représentés comme les lieux de vie de vos personnages. Divisés en trois étages, visiter les chambres sera simplement un moyen de discuter avec eux. Des conversations se débloquent au fur et à mesure que vous développez votre relation avec chacun.

Enfin, la salle de stratégie est le dernier menu dans lequel vous naviguez avant de vous lancer dans la bataille. Ici, vous pouvez choisir deux Servants de soutien, des quêtes annexes qui, si jamais vous les complétez, monteront d’un level votre niveau d’affection avec le Servant correspondant.

Une fois la mission lancée, vous voilà enfin dans le coeur du sujet. Fate/EXTELLA LINK est un muso. Ici, chaque carte est divisée en plusieurs petites zones. Au début de chaque bataille, vous en posséderez une ou plusieurs. Bien que les objectifs vont varier d’une mission à l’autre, le fil conducteur global sera de conquérir le plus de lieu possible tout en déjouant les assauts qui vont être lancés contre vous. Votre personnage ira donc de zone en zone pour combattre les armées d’ennemis. Pour en capturer une, il faudra vaincre des ennemis mis en surbrillance et indiqués avec une flèche à côté de votre personnage.

 

Le jeu incite à faire de nombreux combos et à tuer le plus d’ennemis possible. De ce côté, aucun souci, les armées que vous affrontez sont assez fournies pour que vous dépassiez la barre des 4000 adversaires sans problème. Les compétences actives de votre personnage feront des ravages et seront vraiment satisfaisantes à utiliser en envoyant valser des vagues entières de programme d’attaque.

En battant vos adversaires, vous ferez grimper la jauge de Drive. Une fois remplie, vous pouvez passez en Moon Drive state, un état dans lequel le Servant voit son attaque et sa défense monter drastiquement. De plus, dans cette phase, en battant vos opposants, vous allez faire grimper une autre jauge, celle du Noble Phantasm. Pour ceux qui ne connaissent pas la série, les Noble Phantasm sont les attaques ultimes de vos Servants. En la déclenchant, la zone dans laquelle vous vous trouvez voit en général tous ses adversaires annihilés, en plus d’assister à une animation classieuse.

Le combat s’achève une fois les objectifs accomplis et en battant un boss. Le déroulement de chaque mission, bien que légèrement variable, est finalement toujours le même et ne réservera aucune vraie surprise une fois que vous aurez compris le principe.

Qui dit muso, dit multitude d’ennemis. Malgré leur présence imposante à l’écran, le jeu ne souffrira que de rares baisses de framerates, une chance pour un titre qui se base sur de l’action continuelle. Autre point négatif, l’IA des adversaires est perfectible et n’opposera que très peu de résistance, même en mode difficile.

Pour finir, le multijoueur permet à 8 gamers de s’affronter dans un mode King of the Hill assez classique.

Fate/EXTELLA LINK souffle un peu plus le froid lorsqu’il s’agit de parler du visuel. Les textures sont globalement baveuses, même en mode docké et l’action est assez confuses lors des batailles. De plus, le chara-design des nouveaux personnages est relativement passe-partout. On appréciera le retour des figures connues de l’anime qui ont quant à elles un véritable charisme.

Par contre, il faut admettre que les cinématiques des Noble Phantasm donnent une réelle impression de puissance et sont très classes. Loin d’être variés, les champs de batailles ont peu de personnalité, en plus d’être réduit en nombre. Heureusement, l’OST, bien que loin d’être inoubliable, saura mettre du rythme aux joutes épiques et les voix japonaises sont toujours un plus lorsqu’on joue dans un univers manga.

L’histoire de Fate/EXTELLA LINK (en comptant les différents embranchements) se bouclera en moins de 10h. Si vous restez sur votre faim, 42 missions supplémentaires sont disponibles pour débloquer de nouveaux Servants et costumes. Finalement, c’est votre motivation à monter vos Servants favoris au niveau maximum qui vous fera revenir car aucune des missions ne se distingue vraiment les unes des autres et le challenge n’est pas au rendez-vous. 

Fate/EXTELLA LINK est un jeu qui se destine réellement aux fans de l’univers. On saluera la présence du glossaire, indispensable pour comprendre tous les termes barbares de l’anime. Et même en aimant l’univers, l’intrigue est basique et se clotûre beaucoup trop rapidement. Le manque d’originalité et de variété des missions se fait également cruellement sentir et la faiblesse technique n’accentue que trop ce côté brouillon. Bien sûr, un muso est répétitif par nature, mais d’autres titres ont prouvé qu’il était possible de faire de la qualité avec un gameplay limité. Pourtant, il y a énormément de potentiel. Les combats sont dynamiques et si on met de côté l’intérêt de certaines missions, le jeu remplit son rôle premier: se défouler en tapant sur des centaines d’ennemis en même temps et en donnant au joueur l’impression de toute puissance des Servants. Loin d’être bloquant, l’anglais utilisé n’est pas des plus complexe mais sera toujours un frein pour celles et ceux réfractaires à la langue de Shakespeare.


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