Test: Friday the 13th: Killer Puzzle sur Nintendo Switch

Friday the 13th: Killer Puzzle

Genre : Casse-tête, Stratégie
Langues : Japonais, Français, Allemand, Italien, Coréen, Russe, Chinois, Espagnol, Anglais
Développé par Blue Wizard Digital
Édité par Blue Wizard Digital
Sortie France : 25/10/2018
Prix : 16,99€ sur l’eShop
Taille : 339,74  Mo
Joueurs : 1
Age minimum : 16

Site Web Officiel

Jason Voorhees, la figure iconique des films Vendredi 13, est de retour. Affublé de son éternel masque de hockey, le psychopathe n’a qu’un but : tuer toute personne vivante croisant son passage. Accompagné de la tête de sa mère qui va lui chuchoter des conseils et lui dire quelle victime abattre, notre tueur en série va traverser une dizaine d’environnements en répandant la mort sur son passage.

Contrairement à Friday the 13th sorti sur PC et console, nous n’aurons pas ici des courses poursuite haletantes. Le jeu se veut plus posé, plus convivial si l’on puit dire. Sous la forme d’un puzzle-game, le titre se découpe en 12 chapitres de 13 niveaux.

Dans chacun d’entre eux, vous trouverez vos victimes, entreposées sur un terrain découpé en cases. Pour se déplacer, Jason ne pourra hélas pas aller de case en case, surement parce qu’il est trop assoiffé de sang pour être assez patient. Votre personnage glissera jusqu’au premier obstacle qu’il rencontrera, que ce soit un mur ou une victime. Et voilà, dès les premiers niveaux, vous avez toutes les cartes en main pour aider Jason à parvenir à ses fins.

Seulement, comme dans tous jeux du genre, la difficulté est croissante et chaque monde apportera son lot de nouveauté pour varier l’expérience. Par exemple, notre tueur ne peut pas nager donc il faut composer avec le terrain pour ne pas se retrouver à glisser vers le lac. D’autres obstacles comme des trous, des agents de sécurité, des snipers ou même des chats (à épargner bien entendu), vous obligeront à contourner les problèmes plutôt que de foncer vers la solution la plus évidente. Il faut également jouer avec le placement des victimes pour les piéger. En se plaçant juste à côté d’une personne, vous la ferez fuir dans une direction; autant que cela soit utile et qu’elle puisse brûler dans le feu de camp qu’il y a plus loin.

Autre détail, dans chaque niveau, une fois toutes les cibles éliminées, une dernière apparaîtra sur un emplacement marqué d’une croix. Cette dernière victime, une fois atteinte, donnera lieu à un mini-jeu dans lequel un curseur se déplacera sur une barre et où vous devrez cliquer au moment où il sera dans la zone de meurtre.

En récompense, une cinématique de mise à mort chorégraphiée clôturera la mission. Dans le cas où vous rateriez votre coup,  la victime réussira à esquiver et s’en sortira indemne. Rassurez-vous, même si vous ratez, vous passerez au niveau suivant, ces assassinats étant optionnels. Il sera cependant conseillé d’y retourner et d’avoir un maximum de morts à votre actif. Effectivement, votre compteur de victimes vous permettra de débloquer des costumes ainsi que les mondes suivants.

Le jeu ne se veut pas insurmontable. Tout est mis en oeuvre pour aider le joueur. Un bouton à l’écran vous permettra de reculer dans vos actions, moyennant un petit effet de film qui se rembobine.

Vous pouvez également demander l’aide de votre mère en appuyant sur sa tête. De là, elle pourra soit vous donner un indice, la réponse, ou tout bonnement passer le niveau. Vous ne serez donc techniquement jamais bloqué dans ce titre qui se veut amusant et non pénalisant.

En plus du mode principal, vous disposez de deux autres modes de jeu. Le premier intitulé “ Morts quotidiennes” sera, comme son nom l’indique, un niveau qui changera tous les jours. Ne vous jetez pas forcément dessus dès le début car ce mode de jeu s’adresse à celles et ceux qui connaissent déjà toutes les mécaniques du jeu. Par contre, on vous incitera à faire les “Morts quotidiennes” plusieurs jours de suite pour avoir le droit à une récompense.

L’autre mode de jeu, “Marathon du meurtre”, vous demandera de tuer le plus de victimes possibles sans jamais rater le mini-jeu avec le curseur qui se déplace sur la barre. Il va sans dire que très rapidement, la zone de réussite se réduira drastiquement et qu’il sera de plus en plus dur d’y parvenir.

Pour finir, parlons des armes qui ne sont qu’un aspect esthétique du soft. En montant le niveau de Soif de sang (qui monte simplement en jouant), vous obtiendrez des caisses d’armes que vous pourrez ensuite fusionner pour en obtenir de nouvelles. Cet aspect collectionnite aigüe permettra d’équiper notre tueur avec des armes variées, voire loufoques, de la classique batte de baseball à la baguette de pain à enfoncer dans la trachée de la victime.

Notez que le jeu est jouable aux Joy-con mais également en tactile pour plus de confort. Avec les manettes, on préférera néanmoins l’utilisation des touches fléchées plutôt que les sticks qui sont plus imprécis.

Très cartoonesque, le jeu est caricatural et étrangement drôle. Dès le début, on pourra choisir de voir les meurtres sanglants ou non ce qui impactera par la suite les mises en scène.

La majorité du temps, on aura le droit à des membres coupés, des victimes égorgées, mais le graphisme ne rendra pas la chose horrifique pour autant ! Même si au sein d’un monde, on aura l’impression de voir des décors identiques, le jeu réussit à rendre chaque puzzle assez unique pour ne pas avoir l’impression de refaire toujours le même niveau.

L’ambiance musicale colle merveilleusement à l’ensemble du titre. Les musiques inquiétantes aux accords dissonants accompagneront vos tentatives d’assassinat ainsi que les différents bruitages gores des victimes assassinées. Vous aurez également le droit à une voix off qui commentera vos actions de manière dynamique à la Mortal Kombat. Mention spéciale pour l’option présente dans le menu qui n’aura pour utilité que d’entendre le célèbre “Ki-ki-ki ma-ma-ma”.

 

Pour finir le jeu, il faudra terminer 156 niveaux. S’enchaînant rapidement, si vous vous débrouillez bien, vous en verrez le bout en 5-6 heures. Et une fois terminé, vous pourrez vous amuser à faire les niveaux quotidiens ou encore tenter de battre votre record de Marathon du meurtre. Pour compléter entièrement le titre, vous pourrez également rejouer les niveaux pour débloquer toutes les armes.

Malgré le context, Friday the 13th: Killer puzzle se veut drôle. Que ce soit les commentaires de la mère, les réactions des victimes ou de Jason, le graphisme cartoonesque ne pourra vous empêcher de sourire. Ajoutez à cela un gameplay abouti qui se renouvelle tout au long du jeu en le complexifiant et vous obtenez un puzzle game particulièrement accrocheur à l’ambiance réussie. Loin de vous mettre des bâtons dans les roues, les développeurs ont tout fait pour que l’expérience soit agréable. Que ce soit l’interface claire, les menus et les niveaux qui s’affichent rapidement ou bien l’aide apportée aux énigmes, tout est fait pour que vous réussissiez à atteindre le bout de l’histoire. Enfin, on adorera ce Jason qui est loin de la figure d’horreur à laquelle on est habituée.

Test réalisé par Nadium sur une version offerte par l’éditeur
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