Test : Ghosts’n Goblins Resurrection sur Nintendo Switch

Test : Ghosts’n Goblins Resurrection sur Nintendo Switch

Genre : Action, Arcade
Sous-titres : Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Italien, Japonais, Chinois
Développé par Capcom
Édité par Capcom
Sortie France : 25/02/2021
Prix : 29,99€ sur l’eShop
Taille : 3111,00 MB
Joueurs : 1-2
Age minimum : 12

Site Web Officiel

Sorti sur borne d’arcade en 1985, Ghosts’n Goblins (ou Makaimura au Japon) a vidé les poches de tous les joueurs s’essayant au titre. Découlant d’une simple histoire de chevalier parti libérer sa princesse et son royaume des forces démoniaques, le titre est un véritable bouffe pièces.

Le calme avant la tempête

Devenu culte par sa difficulté (dépasser le monde 3 à la loyale relève de l’exploit) et porté sur quasiment tous les supports, une suite nommée Ghouls’n Ghosts sort en 1988. Elle obtient le même traitement de faveur tout en conservant le caleçon motif fraise du chevalier Arthur. 36 ans plus tard, après divers spin off ou épisodes exclusifs à certaines consoles,  Ghosts’n Goblins Resurrection sort des enfers pour investir la Nintendo Switch au grand dam de vos Joy-Con !

Et c’est (re)parti pour une aventure 2D bien corsée tout en transcendant les 2 épisodes phares de la saga.

Arthur, chevalier du stick arcade

Votre chevalier a bien retenu les bases depuis le temps: un bouton pour sauter (B) et un bouton pour tirer/utiliser son arme (Y, possible vers le haut ou le bas). Pas de double saut hérité d’anciennes versions consoles mais il pourra s’accrocher aux rebords des parois en guise de mouvement d’assistance. Une maigre consolation pour notre chevalier qui reste old school dans ses déplacements.

Et classe avec l’armure d’or !

La magie (maintenir Y, switcher entre les sorts avec L/R) est tout de même présente et ce même sans porter la fameuse armure d’or. Pour l’utiliser rien de plus simple: il vous faudra attraper des fées afin d’alimenter l’arbre de Brocéliande. Et équiper ensuite votre ceinture magique.

Enfin simple, je me comprends. Si les premières seront faciles à attraper, les autres vous demanderons dextérité et patience. Ou une énorme quantité de chance. Jouable dans n’importe quelle configuration, on appréciera le confort de la manette Pro qui encaisse bien nos crispations passagères.

Véritable relecture de la saga, le travail effectué par l’équipe de Tokuro Fujiwara est remarquable. Sobres et élégants, anciens décors et ennemis reprennent vie en HD avec un talent artistique indéniable qui se marie à merveille avec une animation simple mais pleine de surprise.

Belle bête mais dangereuse

Vos oreilles seront également gâtées. Les premiers croassements de corbeau laisseront place à la réorchestration du mythique thème qui donnera des frissons aux adeptes de la première heure. La traversée sonore des royaumes sera du même niveau orchestral: un régal. On regrettera tout de même que l’ensemble soit souvent interrompu par le bruit de nos os.

Le son c’est du Aya Makaimura

Mais ça c’est une autre histoire.

Chemin de croix et de bannières

Choisissez votre niveau de difficulté et en route pour la mort ! Si la difficulté la plus faible servira d’entraînement sans pouvoir débloquer tout le contenu, il faudra au moins finir la quête en Écuyer pour en tirer une belle gloire. Et passer en difficulté supérieure pour tester vos limites.

La bannière à gauche, une mort certaine à droite.

Comme les vies sont infinies, la progression se fait par les fameuses résurrections. Les bannières bleues (zone entière) ou rouges symbolisent les check-point et il vous sera possible de reprendre à celle de votre choix. Et avec l’arme que vous aviez au moment du passage, ce qui peut être un avantage vu que l’on récupère toujours une arme bien naze au mauvais moment.

Arme très utile pour mourir plus vite

Côté level design, nous sommes devant un travail d’orfèvre rempli de vice et de sadisme. Les 5 royaumes fourmillent d’idées (et de secrets) pour vous faire mourir (avec le sourire), même quand vous penserez être en sécurité. Il va vous falloir beaucoup de skill pour en voir le bout. Et encore plus pour débloquer les trophées.

Ah oui, les arènes infernales. Ben…bon courage !

Comme avant mais avec un ami

Un mode coop est accessible n’importe quand. Il permet à un ami de vous rejoindre (avec une manette pro ou une paire de Joy-Con)dans cette galère en incarnant un des 3 fantômes. Il pourra switcher entre eux (L ou R) et profiter de leurs pouvoirs.

Et il tire à côté, merci quand même !

Une aide bienvenue qui ne change pas pour autant la donne. La difficulté est bien présente et votre fantôme devra anticiper vos mouvements pour être efficace. Votre amitié survivra-t-elle ?

Si elle survit, refaite les niveaux en ténèbres…

Le fan que je suis regrette l’absence du jeu en physique. Avec cette direction artistique, il est possible de faire un magnifique steelbook ou même un collector avec le caleçon fraise d’Arthur. Espérons que le futur réponde à cette requête !

Relecture complète des 2 épisodes cultes de l’arcade, Ghosts’n Goblins Resurrection n’oublie pas un système de progression actuel incluant un mode coop. Ce qui ne le rend pas pour autant plus facile car il conserve une difficulté relevée. Le chevalier Arthur revient donc en très grande forme afin de vous mettre à l’épreuve. Faites lui honneur et donnez le meilleur de vous-même.

Test : Ghosts’n Goblins Resurrection sur Nintendo Switch réalisé par Pascal84 sur une version offerte par l’éditeur
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