Test : Golden Force sur Nintendo Switch

Test : Golden Force sur Nintendo Switch

Test : Golden Force sur Nintendo Switch

Genre : Plateformes, Action
Langues : Anglais
Développé par Storybird Games
Édité par Pixelheart et NoGravity Games
Sortie France : 28/01/2021
Prix : 19,99€ sur l’eShop, 34,90€ version boîte
Taille : 612 MB
Joueurs : 1-2
Age minimum : 7+

Site Web Officiel

Les développeurs tourangeaux de Storybird Games (Guns Of Mercy, Finding Teddy…) s’associent à NoGravity Games et Pixelheart (Tanuki Justice, Shmup Collection…) pour la sortie d’un nouveau plateformer en mode rétro sur Nintendo Switch. Nommé Golden Force, le soft nous propose de suivre les péripéties de 4 mercenaires dans un monde inspiré par la piraterie.

Le Roi des Démons ne tolère plus les Îles du Muscle, un archipel paradisiaque sur lequel vit toute une population de pirates. Cet ignoble personnage décide donc d’envoyer ses sbires et généraux pour envahir les lieux.

Pendant ce temps, les membres de la Golden Force profitent de quelques moments de répit avant de recevoir leur nouveau contrat. Leur mission : vaincre le Roi des Démons. Avec de la gloire et de l’or à la clé, il est hors de question de refuser le défi !

Golden Force nous plonge d’entrée de jeu dans un combat de boss. En effet, alors que nous effectuons notre première traversée en mer, voilà que le général Salsa s’en prend à nous! Doté de nombreux tentacules, ce Kraken lance à l’occasion des boules toxiques. C’est donc le moment ou jamais de prendre en main notre personnage. En pleine bataille, on frappe, on dash, on renvoie les projectiles et on effectue des combos. Une fois le boss vaincu et les commandes assimilées, c’est le début de l’aventure.

Nous parcourons quatre îlots en incarnant l’un des mercenaires suivants: Gutz (épée), Spina (deux sabres), Drago (hache), ou Elder (poings). Choisir l’un ou l’autre ne changera ni l’histoire ni le gameplay. En effet, chaque pirate se contrôle de la même manière. Plus il frappe et plus il fait monter une jauge de combos, pour effectuer une attaque spéciale. De plus, il peut aussi dasher vers le haut en sautant pour atteindre des hauteurs. La palette est assez large, mais il n’y a pas de coups particuliers propres à chaque classe.

Les niveaux se parcourent plus ou moins facilement. Il y a des ennemis mais aussi des pièges (précipices, picots…) et des plateformes. Comme tout bon mercenaire qui se respecte, nous récupérons de l’or sur notre passage afin de nous payer des améliorations dans des boutiques. Des niveaux cachés sont à découvrir ainsi que des objets à collecter (trois très grosses pièces d’or et un beau coquillage). Les amateurs de secrets et de complétion devraient s’y retrouver.

Les combats de boss sont assez intenses et difficiles. Le premier affrontement contre le général Salsa est d’ailleurs une bonne mise en bouche. Car il faut mémoriser les patterns et maîtriser les capacités de notre personnage. Frapper au bon moment, renvoyer un projectile, être précis dans ses sauts, savoir faire preuve de rapidité et, parfois, de patience. Et surtout, ne pas perdre ses 4 cœurs, sinon il faut tout recommencer. Réussir un combat de boss est toujours une petite victoire, heureusement Golden Force sait nous récompenser.

L’univers très coloré et façon pirate de Golden Force ne peut que nous rappeler Shantae. Les décors et le design des personnages semblent inspirés de la licence de WayForward, Spina et ses cheveux violet ayant des faux airs de Shantae. En tout cas, c’est frais, joli et très détaillé pour du pixel art. On se croirait presque sur un jeu tout droit sorti de la Super Nintendo.

Les musiques sont agréables et font écho au monde des pirates. C’est épique lors des batailles, doux et cristallin dans les grottes, ou rythmé sur les plages. Les bruitages, eux, sont old school au possible.

Les textes sont intégralement en anglais, sans traduction française. Pour un jeu français, cela n’aurait pas été de refus!

Golden Force propose quatre mondes composés de quatre niveaux (dont un caché) et d’un boss. Chaque stage terminé met en avant nos réussites (or, secrets, combos max et chrono) afin de nous pousser à faire mieux la prochaine fois. C’est une manière sympathique de nous mettre au défi et cela contrebalance la faible durée de vie du soft. En effet, réussir tous les niveaux et boss ne prend que 5-6 heures.

Il est toutefois possible de jouer à deux. Golden Force nous le demande dès la fin du tutoriel. Les deux joueurs choisissent leur pirate et c’est parti pour une aventure en binôme. La caméra suit le personnage principal, si le second est hors champ, il réapparaît dans une bulle à éclater. Le butin est commun aux deux mercenaires, même si l’un des deux meurt…alors qu’en solo, tout est perdu.

Golden Force est un plateformer exigeant au charme indéniable. Son univers de piraterie et ses pixels colorés attirent inéluctablement le regard des amateurs de retrogaming. Toutefois, la durée de vie est relativement faible, et le mode co-op réduit le temps de jeu comme peau de chagrin. L’absence de VF est aussi un gros point d’interrogation. Malgré cela, Golden Force est un jeu dynamique, complet dans son gameplay, et plaisant.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.