Vous aimez les balades tranquilles à vélo ou à moto dans un beau parc rempli de verdure ? Et bien Guts and Glory est fait pour vous ! Ou pas tout à fait… Dans ce monde farfelu vous allez devoir guider vos personnages à travers des routes parsemées de pièges mortels en tout genre, allez-vous survivre jusqu’à la ligne d’arrivée ? Bon courage !

Le but de Guts and Glory est d’arriver en un seul morceau au bout du circuit, pour cela vous allez devoir prendre le contrôle de différents personnages et surmonter tous les dangers qui se dresseront sur votre route. Des mines, des scies, des boulets de canon, tout ce qu’il faut pour décapiter ou exploser les pauvres individus embarqués dans cette folle course. Certaines blessures ne vous empêcheront pas de terminer le parcours, mais vous vous baladerez avec un bras ou une jambe en moins avec des giclements de sang, sympa n’est-ce pas ? Afin de ne pas repartir depuis le début à chaque game over, vous allez traverser plusieurs points de contrôle tout au long de votre périple. Malheureusement les temps de chargement pour réapparaître sont conséquents et ça devient vite embêtant car nos compagnons meurent fréquemment (surtout si vous êtes aussi doués que moi) et on fini par passer notre temps à regarder l’écran de chargement…

Les mouvements pour changer la direction des personnages sont assez lents, heureusement nous pouvons freiner pour tenter de corriger notre direction et ne pas finir dans un amas de mines. Vous pouvez prendre de la vitesse en maintenant appuyé sur X, la jauge en bas à gauche de l’écran se videra petit à petit si vous utilisez cette capacité. Vous pouvez également ralentir le temps pendant environ 3 secondes en utilisant la touche Y, c’est plutôt pratique pour bien manœuvrer des passages coriaces, cette capacité est utilisable autant de fois que vous le souhaitez. Vous pourrez réaliser, ou du moins tenter, des backflip en utilisant les gâchettes L et R lors d’un saut. Et enfin si vous appuyez sur B votre personnage sera éjecté de son véhicule et fera un vol plané, ce n’est pas très utile sauf pour atteindre la ligne d’arrivée car une fois à terre, il sera immobilisé et vous n’aurez plus qu’à recommencer le niveau !

Les graphismes de Guts and Glory sont plutôt réussis dans l’ensemble. Le gros point négatif concerne les effusions de sang, ou tous les passages gore en général, un peu dommage pour un jeu qui possède un nombre conséquent de scies tranchantes et de mines. Lorsque notre personnage se fait découper en deux, des formes géométriques rouges apparaissent, c’est supposé représenter les éclaboussures de sang j’imagine… Il y a également de gros problèmes quand trop de choses apparaissent à l’écran, l’image sera figée parfois totalement, c’est vraiment dommage car cela pénalise l’expérience de jeu.

Concernant la bande son je l’ai trouvé vraiment sympathique, certaines musiques rythmées rendent notre promenade en vélo complètement épique, d’autres sont plus relaxantes mais sont tout autant appréciables.

Guts and Glory met en scène plusieurs personnages, comme la famille Yang à bord de leur décapotable traversant de grandes routes de montagne avec des virages serrés. Vous pouvez sélectionner n’importe quelle section dès le début et choisir un personnage parmi ceux proposés. Lorsque vous terminez un circuit, le suivant se débloque et la difficulté augmente au fur et à mesure. Il y a en tout 8 véhicules comprenant des personnages différents et plus de 70 niveaux officiels plus coriaces les uns que les autres. Tous les terminer vous demandera du temps et beaucoup de patience, et si ça ne vous suffit pas, chaque course est chronométrée et selon votre temps vous obtiendrez une note, vous n’aurez plus qu’à tout mettre en œuvre pour battre votre record et obtenir un “A” à chaque circuit.

La version PC de Guts and Glory possède un éditeur et un accès de niveaux créés par les autres joueurs, malheureusement cette fonction n’est pas disponible sur notre Nintendo Switch. J’aurais beaucoup aimé tester les circuits inventés par la communauté du jeu, ou en créer des… diaboliques. Tant pis !