Test : Hyper Light Drifter : Édition Spéciale sur Nintendo Switch

HYPER LIGHT DRIFTER : ÉDITION SPÉCIALE

Genre : Action, Aventure, RPG
Langues : Japonais, Anglais, Français, Allemand, Italien, Espagnol, Russe
Développé par Heart Marchine
Édité par Abylight
Sortie France : 06/09/2018
Prix : 20,00€ sur l’eShop
Taille :839,91 Mo

Site Web Officiel

Un rêve ou l’apocalypse ? Un monde mystérieux dans lequel le Drifter doit guérir une maladie mortelle. À travers un vaste territoire à la fois dangereux et travaillé, il nous faudra ruser et réfléchir pour déceler le secret qui anéantit toute la population.

C’est un univers technologique et sombre qui s’offre à nous dans Hyper Lift Drifter. Tout au long de notre quête, la maladie nous ronge, nous affaiblit, mais notre force et notre courage surpasse ce mal pour nous porter vers notre destinée qui nous conduira au remède qui sauvera l’humanité !

Comme tout bon RPG, Hyper Light Drifter reprend les codes d’un The Legend of Zelda: A Link to the Past, ici avec une barre de vie simple, une épée en arme principale, un pistolet en secondaire ainsi que de nombreux coups spéciaux qui se débloquent au fil du temps. Les touches sont simples mais les nombreuses évolutions rendent le gameplay plus complexe et le joueur devra s’adapter en fonction de la situation.

Plusieurs modes sont proposés :  débutant, normal, new game + et alternatif. Tous les types de joueurs y trouveront leur compte. Avec un nouveau personnage inédit à la Switch le jeu peut être rejoué avec un gameplay différent ce qui rend l’expérience non seulement plus riche mais plus intense. Quand bien même, un joueur débutant aura beaucoup de difficulté à éliminer les premiers boss. Pour ma part, j’ai du recommencer douze fois le premier avant d’en venir à bout. Au fil du jeu, le joueur se dote d’un véritable arsenal d’armes et de coups qui rendent le jeu plus laborieux là ou au début, on se contente d’une simple épée.

En outre, on regrette le côté un peu “débrouille” qui est au grand damn du joueur qui se perd rapidement, aucun objectif n’est donné, aucune mission n’est expliquée, aucun dialogue n’est formulé, le jeu compte sur l’autonomie du joueur pour comprendre sa quête et l’achever seul.

Enfin, un mode coopératif a été ajouté ce qui permet de finir l’histoire avec un ami, voilà de quoi nous faciliter le travail ou pas ! Mais on apprécie tout de même l’idée de partager son épée pour venir à bout du très important bestiaire qu’offre le jeu.

Drifter est une déclaration d’amour au jeu 16 bits cela ne fait aucun doute. Soigné, travaillé avec les 60 IPS qu’on désire toujours, les graphismes magnifiques ne font ni chauffer, ni ralentir la Switch. En mode portable comme en mode salon la Switch fait tourner Hyper Light Drifter sans aucun problème et durant ma session test de 4 heures je n’ai eu aucun bug ou lag.  N’avait on pas dit que la console hybride de Nintendo était performante ?

En revanche petit point négatif : La musique est plutôt lourde, simple et répétitive. On aurait aimé un son plus dynamique et intense.

Les bruitages sont quasi inexistants et la musique ne semble même pas s’adapter en fonction de la map ce qui donne l’impression de tourner en rond. Néanmoins la bande son devient une sorte de berceuse qui guide le joueur au fil des heures vu qu’on finit par ne plus y prêter vraiment attention.

L’édition dédiée à la Switch rallonge véritablement la durée de vie de la version de base qui avoisinait les 15 heures de jeu, pour arriver autour de 20-23 heures si on s’attarde à tout faire, tout évoluer et finir le mode alternatif. Le jeu reste néanmoins une poésie macabre qui est surtout un vibrant hommage aux jeux du type aventure des années 90.

De nouveaux défis ont été ajoutés, de nouveaux combos sont disponibles, un nouveau personnage est jouable après avoir fini la première fois le jeu (dans le mode alternatif) et une arme totalement exclusive à la Switch a été ajoutée. Cette édition spéciale a véritablement été augmentée par rapport à la version de base, sans pour autant justifier un re-achat si vous avez déjà terminé le jeu.

Hyper Light Drifter : Édition Spéciale était très attendue après que la version WiiU eu été annulée, pour ma part je ne connaissais pas le jeu, sans être totalement ébloui, il faut reconnaître qu’un indé d’une aussi belle qualité graphique reste rare de nos jours surtout avec un univers 16 bits aussi magnifique et travaillé malgré une bande son ennuyeuse. Drifter reste un jeu agréable, très bien conçu et parfaitement optimisé pour notre console préférée, la réputation de Heart Machine est assurée !

Test réalisé par Enenra sur une version offerte par l’éditeur
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