Test : JackQuest : The Tale of the Sword sur Nintendo Switch

JackQuest : The Tale of the Sword

Genre : Aventure, Action, Plateformes
Langues : Français, Anglais, Italien, Allemand, Espagnol, Portugais, Russe
Développé par NX Games
Édité par Blowfish Studios
Sortie France : 24/01/2019
Prix : 9,99€ sur l’eShop, pas de version boîte
Taille : 104,86 Mo
Joueurs : 1
Age minimum : 3 ans

Site Web Officiel

Le scénario de JackQuest tient en une ligne : la petite-amie de Jack, Nara, se fait enlever par Korg alors qu’ils se baladaient tranquillement en forêt. Le jeune homme plonge dans la caverne de l’orc et fait la rencontre d’une épée magique, Kuro, qui va l’aider à retrouver sa belle. Simple et efficace, comme un scénario de la fin des années 1980. Le reste est uniquement découverte de l’antre de Korg et affrontement contre les différents monstres qui l’habitent.

Tout aussi simple que le scénario, le gameplay est rudimentaire et efficace. Un bouton pour sauter, un pour donner un coup d’épée et un pour une attaque spéciale. La prise en main est agréable, Jack répond très précisément aux commandes, ce qui permet de ne pas s’arracher les cheveux sur les phases de plateforme. On se prend assez vite au jeu du die and retry et on s’aperçoit passer des portions de la caverne à toute vitesse à mesure qu’on maîtrise de mieux en mieux Jack.

À noter que le repère de Korg regorge bien évidemment de zones secrètes renfermant des améliorations (vie et jauge pour les coups spéciaux) qui ne sont pas obligatoires pour poursuivre l’aventure mais vivement conseillés pour abattre les différents mid-boss.

On a affaire avec JackQuest a du pixel-art qui sent bon les meilleures heures de la 2D. En sachant que tout le jeu se déroule dans la grotte de Korg, avec une partie marine, tout est donc dans des tons de gris.

Le design est efficace et la cape de Jack, rouge, tranche bien avec l’univers de la grotte. L’épée est aussi surdimensionnée que celle de Cloud – c’est tout ce qu’on aime ! La BO fonctionne très bien avec le jeu, donne du rythme et sonne bon les 1980’s.

Comptez environ 4 à 6h pour terminer le jeu, tout dépendant du skill du joueur. Les speedrunners trouveront une bonne matière à réduire le temps à son minimum. Seules deux clefs vous séparent de Korg et il n’est pas du tout obligatoire de récupérer des bonus pour pouvoir le battre.

Attention à la difficulté qui reste parfois assez abrupte et pourrait en rebuter quelques-uns. Battre un boss sur un coup de chance s’avère assez rare, il faut vraiment avoir saisi ses mécaniques pour en venir à bout. Mais justement, c’est tout ce qu’on aime dans ce genre de jeu !

Pour le prix, on passe un très bon moment avec Jack, à la recherche de Nara. C’est un bon Metroidvania que nous propose son (unique !) auteur (José Neto), assez austère comme les titres des années 1980 mais avec une jouabilité bien plus moderne, moins rigide et plus péchue qu’à l’époque. C’est un jeu parfait pour des petites sessions en mode portable, plongées dans la nostalgie ! Son seul défaut : on en aurait voulu un peu plus !

 

Test réalisé par Akuma Sennin sur une version offerte par l’éditeur
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