Test : Mark of the Ninja Remastered sur Nintendo Switch

Mark of the Ninja Remastered

Genre : Infiltration, action, plate-formes
Langues : Anglais Sous-titres : Japonais, Français, Allemand, Italien, Espagnol, Coréen, Russe, Chinois, Anglais
Développé par Klei Entertainment
Édité par Klei Entertainment
Sortie France : 09/10/2018
Prix : 19,99€ sur l’eShop
Taille : 3728,74 Mo
Joueurs : 1
Age minimum : 16

Mark of the Ninja remastered est, comme son nom l’indique, une version améliorée du jeu initial, sorti il y a 6 ans.

Pas de changement au niveau du scénario : on incarne toujours un ninja sans nom qui, guidé par une femme du même clan, va mener une quête de vengeance contre un homme d’affaires puissant, à la tête d’une armée bien équipée.

L’introduction d’un ninja, prêt à fondre sur ses cibles

Pour l’affronter : les pouvoirs offerts par son tatouage et ses capacités de Ninja. Une histoire classique, mais efficace, et qui réservera quelques surprises.

Notre protagoniste est un ninja. Autrement dit, son maître mot est la furtivité, ce qui fait de Mark of the Ninja Remastered un jeu d’infiltration, plus que d’action.

Par défaut, les déplacements sont lents, et silencieux, même s’il est possible de courir en maintenant ZR, occasionnant plus de bruit, ce qui peut donner l’opportunité aux gardes de nous repérer. De même, les armes sont silencieuses afin de pouvoir assassiner en toute discrétion les gardiens des nombreuses cachettes proposées par le jeu. On retrouve les classiques sabres, kunai ou fumigènes comme équipement de base, mais au fur et à mesure de la progression et de l’obtention de sceaux, de nouvelles armes, parfois plus atypiques, sont à disposition, comme des insectes voraces qui ne laisseront pas une miette d’un ennemi.

Caché dans ‘l’ombre, prêt à bondir

Outre cet armement, notre ninja dispose de son agilité, pouvant grimper aux murs et dans les conduits d’aération, ou utiliser son grappin sur des prises pour se faufiler au-dessus, ou en-dessous, des gardes, car un affrontement avec ces derniers n’est pas une situation avantageuse, ceux-ci ayant tendance à donner l’alarme, et on se retrouve avec plusieurs ennemis, tirant à distance, de revers. Il vaudra mieux faire diversion, en jouant sur les lumières et le bruit, par exemple en cassant une lampe, ou attirer un ennemi là où l’on veut, en lui lançant une lame, pour se créer un chemin plus sûr.

L’utilisation des fléchettes sur une lampe

Heureusement, des points de contrôle réguliers sont disséminés dans les niveaux, idéal pour recommencer si l’alarme a été déclenchée. L’infiltration n’est pas évidente, mais jamais frustrante, et c’est un plaisir d’enchaîner les mouvements, entre sauts, courses sur les murs et glissades dans les conduits d’aération.

Tout comme Shank, premier jeu du studio Klei Entertainment, Mark of the Ninja propose un univers en 2D, au style cartoon, dans des environnements mêlant buildings high-tech, éléments traditionnels japonais, et beaucoup plus sombres.

Un peu trop d’ailleurs, car en portable les éléments s’avèreront parfois difficiles à distinguer, à moins d’augmenter la luminosité. Mais n’empêche pas de pleinement apprécier la direction artistique, notamment dans les cinématiques qui parsèment chaque début de chapitre.

Cinématique et personnages

Quant à la musique, elle est dans le thème. Sans être épique ni intense, elle accompagne parfaitement l’exploration, s’accélérant en cas d’alarme déclenchée, ou si la situation devient plus tendue.

Mark of the Ninja Remastered propose à la fois le jeu d’origine, mais également son DLC, ce qui assure plusieurs heures de jeu. Surtout que les différents chapitres du soft sont conséquents, avec un système de scoring efficace. Déclencher une alarme entraînera un malus, quand à contrario ne pas se faire repérer, ou tuer discrètement un ennemi, apportera des points. Pour les plus habiles, qui termineront un niveau sans tuer le moindre ennemi, un joli bonus de score sera octroyé à la fin.

Ces bonus serviront à débloquer des sceaux, qui eux-mêmes permettront d’obtenir de nouveaux équipements, ou des costumes avec des effets spéciaux, comme gagner en force, au détriment de la concentration, ou un pouvoir permettant de figer le temps.

Un parchemin caché

Outre les points marqués au cours de la progression, les sceaux sont aussi obtenus en trouvant des parchemins, bien cachés et parfois récompenses d’une salle de défi mettant à l’épreuve le ninja, le confrontant à une énigme ou à une phase de plate-forme intense. Une troisième façon d’obtenir les sceaux sera d’accomplir des objectifs spécifiques à chaque chapitre, en accomplissant des missions précises, comme ne pas se faire repérer, tuer d’une certaine façon les ennemis ou ne pas utiliser d’objets, ce qui peut pousser à utiliser un autre type d’approche.

Menu des objectifs

Ce remastered a aussi le mérite de rajouter des anecdotes de développement du jeu, ce qui est très intéressant, mais mieux vaut les lire après avoir fait le jeu car elles peuvent dévoiler des éléments de combat contre un boss, par exemple.

En tant que remastered, Mark of the Ninja n’est pas le plus bel exemple de contenu rajouté qui soit, se contentant d’une amélioration des graphismes et de reprendre le contenu de la special edition, à savoir l’histoire supplémentaire et les commentaires des développeurs. Mais le jeu de base était excellent, et ce remastered n’enlève rien à la qualité de l’œuvre originale.

Pour ceux qui l’ont déjà fait, l’achat n’est pas indispensable à moins de vouloir en profiter en portable, mais pour ceux qui n’ont jamais eu le plaisir de faire cet excellent jeu d’infiltration, c’est l’occasion de le découvrir.

Test réalisé par Marron sur une version offerte par l’éditeur
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