Test : Nelly Cootalot: The Fowl Fleet sur Nintendo Switch

Nelly Cootalot : The Fowl Fleet

Genre : Aventure, casse-tête, Point’n’click
Langues : Anglais Sous-titres : Allemand, anglais, espagnol, français, italien
Développé par Alasdair Beckett-King/Application Systems Heidelberg
Édité par Application Systems Heidelberg Software GmbH
Sortie France : 11/07/2019
Prix : 19,99€ sur l’eShop
Taille : 4754,24 Mo
Joueurs : 1
Age minimum : 12

Site Web Officiel

Après ses premières aventures, Nelly Cootalot reprend du service. Et cette fois, il va falloir sauver des oiseaux hypnotisés par l’infâme baron Grandebarbe. Mais pirate oblige, on va aussi s’intéresser à un trésor. C’est l’heure de lever l’ancre !

Le grand méchant

Les aventures de Nelly se présentent sous la forme d’un Point’n’click tout ce qu’il y a de plus classique. On se déplace de tableau en tableau, chacun avec son lot de personnages et d’objets divers et variés avec lesquels interagir, que ce soit pour discuter, actionner un bouton ou collecter des objets. Ceux-ci pourront servir à résoudre de petites énigmes, en les donnant à quelqu’un via l’inventaire, parfois après avoir été combinés avec d’autres objets. Et c’est ainsi, en enchaînant ces livraisons et utilisations d’items, que Nelly ouvrira le chemin vers de nouvelles îles, pour se rapprocher de sa cible.

À quoi servira du scotch ?

Le titre est jouable au tactile et à la manette, mais cette dernière est moins agréable, la faute à des tableaux parfois remplis de nombreux éléments avec lesquels interagir. Et comme pour sélectionner l’un d’eux, on utilise le joystick droit pour passer de l’un à l’autre (le gauche servant à gérer les déplacements), ce peut être un peu long quand il faut passer sur tous les objets de l’écran, ou presque, pour atteindre enfin celui qui nous intéresse.

Nelly nous entraîne dans un monde de piraterie, avec des décors très charmants, dessinés à la main. C’est détaillé, c’est riche, on a beaucoup d’éléments avec lesquels interagir, on a de nombreux personnages avec qui discuter. Et même si parfois ça ne sert à rien de s’intéresser à tel objet ou tel occupant du lien pour avancer dans le scénario, les petites remarques dont nous sommes gratifiées à chaque fois sont souvent drôles. Les tableaux gèrent globalement assez bien les déplacements sur les différents plans 2D/3D, mais là encore la manette a parfois du mal, et le tactile reste préférable.

Décors et humour

La bande-son est dans le thème, avec des musiques évoquant bien cet univers de pirates, et en même temps ce ne sont pas des musiques épiques pour coller à l’ambiance plutôt humoristique du jeu. Côté doublage, le titre bénéficie de voix anglaises assez bonnes.

Pour réussir à sauver ses amis oiseaux hypnotisés, Nelly aura fort à faire durant les quelques heures que dure l’aventure. Le chemin ne s’ouvrira jamais directement devant elle, et il faudra parfois faire de nombreux allers-retours. Heureusement, il est possible de se déplacer directement d’une zone à une autre par le biais de la carte, ce qui permet de ne pas avoir à gérer les déplacements, un peu longs autrement.

L’inventaire et ses objets

Car pour retrouver la trace du baron Grandebarbe, ce ne sera pas un long fleuve tranquille. Il faudra enchaîner une succession de missions, trouver tel objet pour un premier personnage, qui nous récompensera par un nouvel item, qui sera à donner à un autre personnage, et ainsi de suite. Un précieux allié nous aidera, en nous rappelant les missions en cours si jamais on est perdus ou qu’on ne sait plus pourquoi on a récupéré un sous-verre.

À noter qu’il est aussi possible d’écouter des commentaires des développeurs, en anglais non sous-titré, qui se débloquent au fur et à mesure de l’avancée.

Parmi tous les Point’n’click déjà sortis, Nelly Cootalott ne se distingue pas vraiment, car il repose sur des éléments bien connus de ce style de jeu. Mais entre les dessins qui ont leur charme, l’humour, par les répliques ou les situations totalement absurdes, et les énigmes globalement bien pensées, on se plaît à suivre son aventure.

Il est juste dommage que le scénario soit un peu mis de côté (on oublie presque qu’à la base, on est censés sauver des oiseaux), et que le gameplay à la manette souffre de rigidité, ce qui rend l’aventure un peu moins palpitante.

 

Test réalisé par Marron sur une version offerte par l’éditeur
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