Test : NeuroVoider sur Nintendo Switch

NeuroVoider

Genre : RPG, Jeu de tir, Action, Arcade
Langues : Français, Allemand, Anglais, Espagnol, Italien, Japonais, Portugais, Russe
Développé par Flying Oak
Édité par Plug In Digital
Sortie France : 07/09/2017
Prix : 13,99€ sur l’eShop, 34,99€ version boîte
Taille : 207,62Mo
Joueurs : 1-4
Age minimum : 7 ans

Site Web Officiel

Dans un monde ravagé, où les robots font la fête toute la journée, un cerveau s’éveille. Après un séjour dans du liquide, il s’échappe du tube dans lequel il est contenu, pour être accueilli par un robot du nom de FAT32. Ce dernier lui apprendra à s’équiper, tirer, utiliser son pouvoir, et détruire. Ce cerveau, c’est vous.

Votre guide FAT32, après vous avoir introduit de manière ludique les rudiments du métier, vous abandonnera dans la nature suite à quelques explications supplémentaires sur le fonctionnement des niveaux, et vous n’aurez plus qu’un objectif, anéantir l’ennemi du jeu : NeuroVoider.

Ce RPG shooter risque de ne pas décevoir les habitués du genre, avec son fonctionnement assez conventionnel. Dans chaque niveau, l’objectif est de braver les robots de défense ennemie pour détruire tous les réacteurs, au moyen d’armes consommant peu à peu votre jauge de pouvoir (FAT32 vous l’a dit lui même; les munitions, c’est dépassé). Il est à noter que le game over est permanent, rogue-like oblige.

Vous aurez en début de partie le choix entre trois classes différentes, chacune avec une compétence unique : dash, attaque ou bouclier. Il vous sera également demandé de choisir entre vingt-sept pouvoirs spéciaux, du soin à l’augmentation de votre capacité d’attaque, en passant par un pouvoir aléatoire (idéal pour trouver sa préférence), il y en aura bien assez pour tous les goûts et styles de jeu.

Le cerveau-robot que vous incarnez doit donc parcourir vingt niveaux, dont un boss toutes les quatre missions accomplies. Le soft vous laissera généreusement choisir entre trois stages générés aléatoirement, en vous informant pour chacun d’entre eux de la quantité d’objets à y trouver, de l’abondance ou non d’ennemis surpuissants, et de la taille de la map. Il arrivera occasionnellement qu’un niveau spécial soit proposé, promettant une récompense plus importante contre une mission à effectuer dans le noir, ou sous la menace d’une autodestruction programmée.

Pendant ces entractes où vous choisissez votre parcours se trouve un autre aspect important du jeu : la personnalisation de votre robot modulable. Avec les composants trouvés ou bien ceux que vous aurez forgés, vous pouvez remplacer vos constituants, en changeant non seulement l’apparence mais également vos capacités; HP, jauge de pouvoir, arsenal… Le tout de manière très optimisée avec notamment par l’appui d’un simple bouton la possibilité de comparer n’importe quel composant avec celui déjà équipé, ou encore de tester les armes directement en observant leur effet sur votre jauge de pouvoir.

Plus globalement, au sein même des niveaux, le déplacement est fluide, les boutons bien répartis et le titre ne se montre pas trop injuste avec vous étant donné les trois difficultés qu’il propose.

Le soft se joue dans un environnement pixel art qui malgré son ambiance post apocalyptique propose un univers à fort contraste avec beaucoup de couleurs vives, notamment pour les tirs. Le fait qu’une couleur soit attribuée aux ennemis et une autre à chaque joueur rend le jeu lisible et compréhensible malgré l’abondance de tirs à l’écran.

L’ost est quant à elle agréable à écouter, composée par Dan Terminus dans un style synthwave totalement en accord avec les graphismes retro du jeu.

Avec son aspect rogue-like, le soft possède tant qu’il ne vous lasse pas une rejouabilité quasi infinie. Que ce soit au niveau de la map (à laquelle on pourrait cependant reprocher un manque de diversité), du loot, ou des 8736 ennemis uniques (oui, ils ont compté); tout est généré aléatoirement, de quoi apporter une diversité certaine. En plus de cela, les trois difficultés évoquées précédemment vous permettent de dépasser vos limites en essayant un défi plus important.

Si vous pensez avoir malgré tout fait le tour de l’aventure en solo, le multijoueur local jusqu’à quatre personnes permet une nouvelle approche du jeu et de la stratégie à utiliser. Enfin, un défi quotidien vous sera proposé : les joueurs du monde entier se voient attribués une partie identique, où le but est de compléter le plus de niveaux possibles. Vous pouvez ensuite vous situer en fonction de votre avancement dans le run, dans le classement global ou celui de vos amis.

Avec son contenu imposant et sa rejouabilité quasi infinie, NeuroVoider est un titre très solide. Le duo français Flying Oak nous propose ici un gameplay fluide, un scénario loufoque (bien qu’un peu effacé), des graphismes et animations soignés, avec une bande-son adaptée à l’ambiance et agréable à écouter. Le jeu n’a rien à envier aux plus grosses productions, et il saura si vous appréciez le genre vous occuper pendant des heures.

Test réalisé par Pauline sur une version offerte par l’éditeur
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