Test: Odium to the Core sur Nintendo Switch

Odium to the Core

Genre : Action, Musique, Arcade
Langues : Français, Allemand, Italien, Espagnol, Portugais, Russe, Chinois, Anglais
Développé par Dark-1
Édité par Qubic Games
Sortie France : 25/12/2018
Prix : 4,99€ sur l’eShop
Taille : 860,88 Mo
Joueurs : 1
Age minimum : 7

Site Web Officiel

Initialement sorti sur appareils mobiles, Odium to the Core se voit adapté pour Nintendo Switch. Votre objectif sera de guider Odium, un oeil flottant, dans des environnements sombres et dangereux pour empêcher la corruption de s’étendre dans le monde !

Le but de chaque mission dans Odium to the Core, est d’en atteindre le bout après avoir franchi un parcours d’obstacles divers et variés. Pour se faire, notre petit Odium se contrôle de la manière la plus simple du monde. Le personnage avance tout seul dans les niveaux qui défilent horizontalement et votre seule interaction possible est d’appuyer sur le bouton A pour le faire remonter. En effet, à la manière d’un Flappy Bird, si vous laissez Odium sans toucher à votre manette, il descendra tout seul et lorsqu’on sait que la moindre collision signifie un retour au dernier check-point, la vigilance est de rigueur.

Heureusement, ce n’est pas parce qu’un gameplay est simple qu’il en devient ennuyeux. Dès les premières missions, vous comprendrez que les développeurs ne sont pas des tendres. Chaque seconde passée dans ces stages corrompus vous met en danger. Que ce soit sous forme de lasers, d’insectes ou de pièces de l’environnement qui se déplacent au dernier moment, les obstacles foisonnent le parcours. L’arrivée à un check-point vous permettra de souffler, mais les hostilités continuent toujours jusqu’à la dernière seconde.

Régulièrement, tous les cinq niveaux, un Boss coriace se fera une joie de vous tirer des lasers ou simplement de rendre votre parcours cauchemardesque. Ces passages seront d’autant plus mémorables que vous risquez d’y laisser la peau plus d’une centaine de fois avec de longues phases sans checkpoint, le comble de l’horreur. Et ne vous leurrez pas, le titre ne fera que d’aller de mal en pis.

Même lorsque vous venez de terminer une mission, tout n’est pas terminé. Chacune d’entre elles dispose de trois objectifs. Un objectif de score, ce dernier montant automatiquement pendant votre avancée, ce qui vous obligera à jouer dangereusement car plus vous appuyez sur le bouton A pour faire remonter Odium, plus lente est la montée des points. On évitera donc de tapoter nerveusement pour le maintenir au centre de l’écran et on privilégiera des courbes, frôlant la mort d’un millimètre. Autre objectif, récupérer tous les orbes du niveau. Leur emplacement est bien entendu sadiquement calculé et il n’y a rien de pire que de rater une orbe juste avant d’arriver à un checkpoint. Pour finir, chaque niveau dispose d’un ou plusieurs passages secrets, facilement repérables par un halo rouge. Il faudra rester attentif au décor même dans le feu de l’action.

Tous ces objectifs, en plus de la satisfaction de la réussite, vous permettront de débloquer des skins supplémentaires.

Là où le sort fait mouche, c’est dans son enrobage. Le design est somptueux, Odium navigue dans des décors colorés et sombres. L’arrière-plan est vivant, plein de créatures ou de machineries, on ressent véritablement la vie dans ces environnements. D’ailleurs, ces mêmes créatures risquent de venir vous mettre des bâtons dans les roues et il n’y a rien de plus inquiétant que de voir se profiler à l’horizon un mille-patte géant.

Les niveaux sont rythmés par de la musique dans un style Drum and bass et Jungle, entièrement liée à chaque niveau. L’apparition d’un obstacle, la collision avec une orbe, l’accélération soudaine d’Odium, tout est illustré par la musique, ce qui en fait un élément à part entière du gameplay. Il sera évident que jouer à ce titre sans le son, c’est se priver de la moitié de l’expérience ô combien réussie.

Le jeu dispose initialement de 16 missions. Il est aisé de se dire que cela fait court, mais vous ne risquez pas de les parcourir en une heure. Certaines vous en feront baver et passer une demi-heure entre deux checkpoints sera monnaie courante. Accompagnez à chaque défi les trois missions évoquées dans la partie “Gameplay” et vous obtenez une durée de vie étonnamment conséquente. La difficulté croissante explose en particulier en mode Nightmare qui porte parfaitement son nom. En plus de ces modes de jeu classique, un mode Endless est également présent pour les amateurs de scoring.

Odium to the Core s’adresse à un public averti. Les amoureux de challenge qui n’ont pas peur des die and retry, les personnes aux nerfs solides qui sauront enchaîner pendant des heures les mêmes parcours pour essayer de le réussir à la perfection trouveront là une petite pépite à un prix plus que raisonnable. L’expérience de jeu est intuitive grâce à l’unique bouton à utiliser et le titre est la preuve même qu’il ne faut pas beaucoup de touches pour avoir un gameplay abouti et addictif. On notera cependant qu’il est dommage de ne pouvoir jouer en mode tactile étant donné que le soft était initialement sur appareils mobiles. Mais finalement, nous en ferons facilement abstraction pour un titre offrant une expérience visuelle et auditive aussi abouties.

Test réalisé par Nadium sur une version offerte par l’éditeur
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