Test : Paranormasight: The Seven Mysteries of Honjo sur Nintendo Switch
Genre : Aventure
Sous-titres : Anglais, Japonais
Développé par Square Enix
Édité par Square Enix
Sortie France : 09/03/2023
Prix : 19,99€ sur l’eShop
Taille : 675 Mo version 1.0.0
Joueur : 1
Age minimum : 16
SCENARIO
La mort vous va si bien
Le narrateur de Paranormasight: The Seven Mysteries of Honjo sur Nintendo Switch vous accueillera dans la bonne humeur. Grâce à son demi masque, il peut aborder n’importe quel sujet: on se sent apaisé. Pourtant il va aborder un sujet aussi mystérieux et complexe que la vie, la bien nommée mort. En imaginant avoir le pouvoir de ramener quelqu’un à la vie une seule et unique fois, il va nous demander ce que nous ferions.

Dès lors, l’histoire commencera dans un arrondissement de Tokyo. Plus précisément à Honjo, où vous prendrez le contrôle de Shogo Okiie, un homme tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Sa rencontre avec la férue de surnaturel Yoko Fukunaga le sera beaucoup moins puisqu’ils vont revenir de nuit dans le parc de leur première rencontre. Dans un but précis, celui de découvrir si les 7 malédictions de Honjo sont une légende urbaine.

Inutile de vous dire que tout est bel et bien réel. Nos 2 compères ont du soucis à se faire car ils ne verront probablement pas le jour se lever. Tout dépendra de vous.
GAMEPLAY
Point and click sur 360°
Jouable de toutes les façons offertes par la Nintendo Switch, Paranormasight: The Seven Mysteries of Honjo offre un réel confort via l’écran tactile. Il suffit simplement de toucher du doigt un partie du décors (ou un personnage) pour en obtenir les caractéristiques ou bien d’utiliser 2 doigts pour tourner celui-ci à 360°. En effet votre personnage reste fixe, il peut juste tourner sur lui-même.

Penser, résumer votre affaire ou encore lancer une malédiction sera possible lorsque le jeu vous l’autorisera. Si les premières actions seront essentielles pour continuer, utiliser votre pouvoir ne sera pas toujours obligatoire. Il y a peut-être une autre solution possible, bien cachée dans les différents wikis du jeu.

Par chance, une couleur spécifique sera utilisée pour les infos capitales. Mais vous devrez les utiliser au bon moment, l’enquête ne se résoudra pas toute seule !
GRAPHISMES ET BANDE-SON
L’ambiance des années 80 est retranscrite à travers un filtre graphique vintage ainsi que par une vision bombée façon TV cathodique. Les décors restent relativement sobres malgré des prises de vues réelles du quartier de Honjo. Si le malaise ambiant est palpable la nuit, de maigres détails supplémentaires apparaîtront le jour. Les personnages sont plutôt stylés sans pour autant se démarquer des classiques du visual novel.

Côté son, on reste également dans une ambiance classique mais honnête pour un titre mêlant drame personnel sur fond de surnaturel. Les musiques qui en découlent alternent donc entres compositions angoissantes et titres invitant à la réflexion durant les phases d’investigation. Sans compter des passages de “blanc” bien positionnés. Et si vous entendez des voix, votre mort est proche. Comme on dit “Les voix, c’est dans la tête !”. Et bien, elles peuvent très bien ne plus s’entendre…
CONTENU ET DUREE DE VIE
Vies ordinaires pour visions paranormales
Pour bien profiter de l’histoire, un anglais moyen sera requis. Telle est la condition pour profiter d’une histoire aux multiples croisements de personnages à l’écriture travaillée. Du détective à l’honneur infaillible aux écolières pas complètement timides en passant par la mère de famille endeuillée, c’est un plaisir de suivre leurs malédictions péripéties. Et ce dans un ordre tantôt imposé, tantôt à votre gré.
Bien plus astucieuses que la plupart des titres de ce genre, les énigmes peuvent vous mener dans une autre direction dès le premier chapitre. Suite à me première mort moquée par le narrateur (spoiler: je me suis retourné devant un inconnu !), j’ai senti qu’il fallait sortir des sentiers battus pour continuer. Et ça a payé car vous pouvez directement débloquer un chemin annexe. Bon, le narrateur doutera de votre capacité intellectuelle et vous soupçonnera d’avoir été aidé. Inutile de vous prendre pour un génie: vous avez au moins le même cerveau torturé que Takanari Ishiyama, auteur et réalisateur de Paranormasight: The Seven Mysteries of Honjo sur Nintendo Switch.
Les 7 vieilles malédictions d’Honjo sont parfaitement intégrées aux récits, tout comme l’humour caustique du narrateur. Ce dernier n’hésitera pas à vous donner des conseils en cas de nombreux “Try again” avant de vous ramener à la vie sans utiliser le fameux rite recherché par tous. De plus, des vignettes sont à collectionner, vous poussant toujours à fouiller chaque recoin.

De quoi rester un peu plus longtemps en compagnie d’une fine équipe à la recherche d’un espoir qui semble perdu d’avance.
Ne payant pas de mine au premier abord, Paranormasight: The Seven Mysteries of Honjo sur Nintendo Switch s’avère être un bon visual novel. Ses histoires mélangeant des vies tristement ordinaires à la recherche du rite de résurrection tient en haleine jusqu’au bout. Astucieux dans sa narration, il ne manquera pas de vous faire réfléchir de manière un peu différente. Offrant différentes façons de jouer, il sera cependant indispensable d’avoir un niveau d’anglais moyen pour en profiter pleinement. La chasse aux âmes est ouverte, que la vôtre soit épargnée.
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