Test : Pokémon Épée & Bouclier sur Nintendo Switch

Test : Pokémon Épée & Bouclier sur Nintendo Switch

Test : Pokémon Épée et Bouclier sur Nintendo Switch

Genre : Aventure, RPG
Langues : Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Italien, Japonais, Coréen, Chinois
Développé par GAME FREAK
Édité par Nintendo
Sortie France : 15/11/2019
Prix : 59,99€ sur l’eShop, 44,99€ version boîte ici
Taille : 10244,59 MB
Joueurs : 1 – 8
Age minimum : 7+

Site Web Officiel

Il y a des sagas qui déchaînent les passions. Zelda, Mario, Animal Crossing… Et Bien évidemment, Pokémon. Depuis 1996 les joueurs du monde entier sont surexcités à l’idée de parcourir des régions fantastiques où vivent des créatures à capturer et faire évoluer. Nous avions déjà pris plaisir à remplir notre Pokédex dans Let’s go Pikachu/Evoli en 2018.

Test pokémon épée bouclier

La découverte de Galar

C’était donc avec une impatience difficilement maîtrisée que nous attendions de pouvoir enfin poser les mains sur nos Joy-Con ou manettes. Voici donc le très attendu Pokémon Epée et Bouclier. Comme pour chaque annonce d’un jeu qui bénéficie d’une communauté de fans innombrables, le dernier bébé de Game Freak, a été scruté à la loupe, voir même jugé, avant que quiconque n’ait eu le titre installé sur sa console.

Test pokémon épée bouclier

Pour ceux qui comme nous, ne souhaitaient ni être spoilés plus que de raison, ni écouter les prédicateurs du net… Il s’agit donc d’une découverte quasi totale. La formule reste inchangée : deux “ennamis” apprentis dresseurs, dont le rêve commun est : devenir le maître de la ligue. Ce dernier opus nous emmène donc à Galar, région où foisonnent les Pokémon et dont le boss incontesté se prénomme Tarak. Après avoir choisi le surnom de votre héros, ainsi que votre starter.

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vous voici lancés dans votre quête de dresseur, le tout accompagnés de Nabil votre ami légèrement surexcité, qui rêve plus que tout de battre son “frangin”. Nous passerons outre les débats sur le nombre de Pokémon à capturer, en espérant que le Pokémon Home, apporte une solution aux dresseurs frustrés.

Des starters qui divisent

Sur le papier nous étions nombreux à être sceptiques quant aux designs des 3 Pokémon de départ : Ouistempo (plante), Flambino (feu) et Larméléon (eau) En ce qui me concerne j’ai été agréablement surprise par l’attachement quasi immédiat que j’ai éprouvé pour mon petit Pokémon plante. Personne ne hurlera au spoil si on vous dit qu’il faudra battre de très nombreux adversaires.

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Que ce soit des dresseurs lambda, challengers ou des maîtres d’arènes. Il vous faudra progresser dans Galar et ses différentes villes pour pouvoir arriver aux terres sauvages. Ces dernières sont le théâtre de la grande nouveauté du titre : le Dynamax. Une fois encore, lorsque ce nouvel ajout a été annoncé, la communauté de fans étaient divisées. Entre ceux qui trouvaient ridicule un Pikachu de la taille d’un megalodon et les autres qui étaient très enthousiasmés par cette innovation. Personnellement j’ai beaucoup apprécié ce nouveau système. Aussi bien en combats contre des dresseurs qu’en mode coopération.

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Cela permet de farmer à outrance, que ce soit des Pokémon ou des objets. Le tout en restant très ludique. Si au début les combats une étoile vous sembleront anecdotiques, il faut bien reconnaître qu’une fois le jeu terminé… La seconde partie propose des cinq étoiles un peu plus coriaces ! Surtout si vous décidez d’entrer dans la gueule du loup en solo.

Trop simple ?

Là où nous sommes tous unanimes, c’est sur la relative “facilité” du jeu. On nous tient par la main. Les attaques sont détaillées : aucun effet, peu efficace, efficace, très efficace. En résumé il y a peu de chance de se rater ! Si ce n’est d’oublier de Dynamaxer au bon moment et là encore ce n’est pas lourdement sanctionné. Un point négatif assez marquant : les ralentissements.

Lors des premières heures je n’avais absolument pas mesuré l’ampleur des dégâts car en bonne noob que je suis, je jouais hors ligne. D’ailleurs pour ceux qui sont tête en l’air comme moi, pensez bien à activer votre connexion en appuyant sur le bouton Y et +. Une fois connectée au réseau…

Outres les innombrables joueurs qui viendront pop là où on souhaiterait pouvoir passer en évitant un chenipan sauvage, il faudra également compter sur de gros lags qui vous donneront l’impression que votre vélo à une CT repos. On ne peut guère pénaliser le titre pour les raisons précédemment évoquées car il s’agit de problèmes relatifs aux serveurs du Nintendo Switch Online. Même s’il faut bien admettre que cela peut gâcher une partie.

Du kawaii assumé

Graphiquement parlant nous sommes loin d’un Luigi’s Mansion 3 mais qui s’attendait réellement à avoir ce niveau dans Pokémon ? Nous ne jouons pas à ce titre pour nous émerveiller des paysages sauvages, comme nous avons pu le faire dans Breath of the Wild. Ce que les fans veulent ce sont des Pokémon ! Et à ce niveau il y a de bonnes surprises et de moins bonnes.

Je ne me remets toujours pas du Miaouss de Galar que je trouve laid à pleurer mais là encore ce qu’il y a de merveilleux avec cette saga, c’est que chaque joueur aura ses affinités propres. En ce qui me concerne je suis tombée sous le charme de Galopa et son brushing parfait. La bande-son quant à elle a bénéficié du talent de l’orchestre philharmonique de prague… Oui je plaisante ! Les musiques sont estampillées Pokémon. Du mignon tout plein.

Du fun pour tous

Le contenu ? Il y a beaucoup à faire. Entre les combats, captures, évolutions… vous pouvez ajouter les missions bien sympathiques qui vous permettent d’envoyer vos Pokémon au travail et qui rapportent beaucoup de points d’expérience et même des objets. C’est plutôt ludique car cela vous permet de faire progresser vos petites créatures plutôt que de les laisser inactives dans le Pokédex.

Parlons un peu plus des antres Dynamax des terres sauvages. Nous avons brièvement abordé le sujet précédemment mais il semble important d’y revenir. Certes cela peut paraître sans grand intérêt mais récolter des watts par exemple, vous permettra d’acheter des objets, d’augmenter la puissance de votre vélo et bien d’autres choses que nous vous laissons la joie de découvrir par vous-même. Au delà de cet aspect purement farm il y a les combats Dynamax.

Des Pokémon au Max de leurs formes

Lorsque vous débutez, le type du Pokémon adverse ainsi que son niveau (représenté par le nombre d’étoiles de 1 à 5) apparaît. Et même si vous avez savamment réfléchi à votre tactique il faudra compter sur les autres joueurs. Si vous êtes rejoint par des néophytes qui envoient un Larméléon face à un Arcanin…

Vous risquez de vous énerver ! Mais cela vaut toujours mieux que de laisser l’IA ajouter des Pokémon au hasard. Vous l’aurez compris, plus vous progressez dans le jeu et plus les adversaires seront rares et coriaces. Et pour celles et ceux qui sont fashion on pourra noter le centre de chirurgie esthétique…

Pardon le salon esthétique qui vous permettra de totalement changer l’apparence de votre personnage. Ajoutez à cela les magasins de vêtements qui proposent par exemple une mini jupe en cuir à plus de 78 000 Pokédollar (₽)… il y a de quoi faire.

Les échanges de Pokémon ! 

Autre nouveauté qui me semblait sans grande utilité mais qui après de nombreux essais, est bien sympathique : les échanges magiques. Cela permet de compléter son Pokédex de façon plutôt amusante. Les joueurs sont dans l’ensemble relativement fair-play ! Peu envoient des caisses de Chenipan. Nous recevons donc des Pokémon plutôt difficiles à capturer et même les starters. La communauté de fans est à saluer pour son attitude de “bon joueur”.

Un échange réseau est également proposé (avec ou sans mot de passe) et là c’est tout ou rien ! Soit vous trouvez instantanément votre ami, avec lequel vous aurez convenu du mot de passe, soit il vous arrivera d’attendre au mieux une éternité avant la connexion, au pire… Vous ne serez jamais en mesure d’échanger vos Pokémon.

À noter également, le retour de la capture de Pokémon via les combats. Beaucoup s’étaient offusqués du changement effectué sur let’s go. En ce qui me concerne, je trouve bien moins stressant le mode sur Épée et Bouclier. Certes on peut le mettre K.O mais il ne disparaît pas au bout de quelques essais comme sur let’s go.

Pour moi, le gros point négatif est l’absence de “vrais” Pokémon légendaires.

Entendez par là que à part celui de base de votre jeu et un autre obtenu obligatoirement pour progresser dans l’aventure… Il n’y a aucun challenge pour capturer un Mewtwo par exemple.

Mode combat réseau

Un mode de combats en réseau est proposé. Ce dernier vous permettra de vous mesurer aux joueurs du monde entier. Rien d’innovant à ce niveau par rapport à let’s go Pikachu/Evoli. Mais là encore il faudra composer avec la lenteur catastrophique du réseau Nintendo Switch Online.

Test : Pokémon Épée et Bouclier sur Nintendo Switch

Amusant et ludique. Voilà les deux adjectifs qualificatifs qui me viennent à l’esprit pour décrire ce titre. Alors certes il est loin d’être exempt de défauts mais ils sont surpassés par ses qualités.

Pokémon Epée et Bouclier est un jeu qu’on a du mal à mettre de côté. Nous sommes littéralement scotchés à notre manette car il est addictif.

À une époque où les jeux-vidéo sont jugés quasi exclusivement sur leurs qualités graphiques et scénaristiques, cela fait un bien fou de jouer sans se focaliser sur la beauté du chêne millénaire qui trône fièrement dans la forêt… Et quasi retomber en enfance, lorsque tout était simple et que seul le plaisir de jouer comptait.

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