Test : Reed Remastered sur Nintendo Switch

Test : Reed Remastered sur Nintendo Switch

Genre : Plateformes, Die ‘n Retry
Langues : Multilingue
Développé par PXLink
Édité par Ratalaika Games
Sortie France : 14/02/2020
Prix : 4,99€ sur l’eShop
Taille : 33 MB
Joueurs : 1
Age minimum : 3+

Site Web Officiel

Reed Remastered, c’est l’histoire d’un petit chat numérique créé dans le but d’aider le monde à se relancer. En effet, un vieux super-ordinateur est tombé en panne et s’il n’est pas rebooté, l’univers tout entier court à sa perte. Ainsi, Reed doit récupérer des cubes d’informations qui, assemblés, peuvent remettre en marche le système.

Le jeu est un plateformer à la sauce die ‘n retry sorti sur tablettes et mobiles en 2016 avant d’être porté en 2020, dans une version “remastered”, sur Switch. Il est développé par PXLink et édité par Ratalaika Games (Castle Pals, Ganbare! Super Strikers, Thy Sword…).

Les commandes sont simples et n’évoluent pas tout au long de notre aventure. Il faut se contenter d’une croix directionnelle et d’une touche de saut. Un saut qui peut être doublé en appuyant de nouveau avant de toucher le sol pour atteindre des hauteurs. Il n’y a ni power-up à récupérer, ni modification temporaire de nos commandes. Nous devons ainsi faire avec ce qu’on a, de bout en bout.

En conséquence, Reed Remastered s’adresse aux joueurs courageux qui n’ont pas peur de passer du temps sur des niveaux complexes et exigeants. En effet, chaque tableau met à rude épreuve notre patience et notre dextérité. Il faudra en permanence effectuer le bon saut, tomber sur la bonne plateforme, éviter un piège, et parfois, faire toutes ces choses en un minimum de temps.

Apprendre de ses erreurs est le maître mot. Chaque stage demande une analyse des pièges (scies, flèches…) sinon, c’est la mort assurée. La difficulté est donc assez haute, sans non plus être insurmontable. Car le level-design évolue peu, et l’habitude nous donne la capacité d’anticiper le danger.

Le côté “remaster” est mis en avant dans les graphismes. Ici, le pixel art est simple et efficace. Il n’y a aucune ambiguïté quant au monde dans lequel nous évoluons. C’est mécanique, déshumanisé, froid et sombre, en d’autres termes, inquiétant. Les tons de violet renforcent ce côté oppressant et la quasi absence de végétation nous rappelle que nous devons progresser sans nous arrêter.

On regrette toutefois le manque de diversité, notamment dans les arrières plan. On aurait aimé découvrir d’autres mondes numériques ainsi que de nouvelles teintes. Mais l’intégralité des niveaux arbore le même type de dessin et de couleurs.

Quant à la musique, elle est réduite au strict minimum. Quelques nappes de claviers en arrière plan, une ou deux mélodies en chip tune et des effets électroniques rendent le tout très industriel et noir. L’ambiance est minimaliste mais elle s’adapte bien avec l’environnement ici présenté.

Une cinquantaine de niveaux compose le monde de Reed Remastered. C’est court et long à la fois.

Court pour les habitués des plateformers et du die n’ retry, pour lesquels une heure suffira pour en venir à bout. Long pour les néophytes qui auront besoin d’une compréhension des mécanismes mais aussi d’un entraînement mental.

Perdre plusieurs fois au même endroit peut être très frustrant et souvent, il est nécessaire de laisser le jeu de côté pour y revenir un peu plus tard, avec un regard neuf.

Hormis cela, le soft ne propose pas de contenu supplémentaire. On pourra découvrir certaines zones cachées mais elles n’apportent rien de plus si ce n’est une sensation de satisfaction.

Reed Remastered est un jeu de plateformes sans prétention qui met à l’honneur la formule du die n’ retry. Frustrante pour certains, excitante pour d’autres, elle permet le dépassement de soi, et ce, dans un monde digital. Le petit chat numérique qu’est Reed a en effet fort à faire dans cette aventure certes courte, mais charmante. Graphismes et gameplay minimalistes s’associent dans ce soft destiné principalement aux joueurs occasionnels.

 

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