Test : Rolling Gunner sur Nintendo Switch

Rolling Gunner

Genre : Arcade, Shoot ’em up, Bullet Hell
Langues : Anglais Sous-titres : Anglais
Développé et édité par Mebius
Sortie France : 20/06/2019
Prix : 19,99€ sur l’eShop
Taille : 1000 Mo
Joueurs : 1
Age minimum : 7+

Site Web Officiel

Rolling Gunner, le shoot ’em up du studio Mebius, débarque cet été sur Nintendo Switch, un an après une première sortie PC. Il met en scène une brigade d’élite (le rolling gunner), en guerre contre une intelligence artificielle (la BAC) qui, en 2061, décide de se retourner contre l’humanité. Elle exploite le Busterium, un étrange alliage découvert sur Terre, et le convertit en énergie pour armer sa flotte et détruire toutes formes de vie.

Notre but est d’éradiquer la menace BAC, à bord de puissants vaisseaux de combat terriens. Trois d’entre eux sont sélectionnables, chacun ayant leurs avantages et leurs inconvénients niveau vitesse, maniabilité et puissance de feu.

En apparence, Rolling Gunner ressemble à un shoot ’em up horizontal classique, dans lequel il faut tirer sur tout ce qui bouge. Cependant, nous avons plutôt affaire à un bullet hell, un de ses sous-genres. Le gameplay est ici plus technique. En effet, nous devons esquiver un grand nombre de tirs ennemis. Ces derniers recouvrent presque l’intégralité de l’écran et nous devons manœuvrer notre bolide avec dextérité pour ne pas nous faire toucher. Heureusement, notre hit box n’est réduite qu’à un point vert, situé à l’avant de notre engin. Il faut donc se baser sur ce point de repère.

Il n’y a pas de power-up ou de bonus spécifiques à récupérer. Toutefois, un module nous accompagne pour nous aider. En complément de notre arme principale, cet appareil tire en continu et s’oriente en fonction de nos mouvements. En allant en haut, il se dirige vers le bas, et si on va à gauche, il se positionnera vers la droite. Il est possible de le faire tourner en rond pour couvrir n’importe quelle direction. Le bouton Y permet de le bloquer, un bon moyen pour attaquer et se défendre des adversaires qui arrivent de tous les côtés. La prise en main n’est pas immédiate mais s’assimile pas à pas. Elle rappelle, par certains aspects, Bio-Hazard Battle, LE shoot ’em up de la Mega Drive.

Une fois détruits, les vaisseaux ennemis laissent tomber des médailles. Plus nous en sommes proches au moment de les récupérer, plus elles sont grosses et rapportent des points. Il faut en collecter 1000 pour déclencher un boost. La puissance de feu se décuple momentanément, les bombes (au nombre de 3) font énormément de dégâts, et notre score monte en flèche. La stratégie est donc de mise car il est plus intéressant de déclencher son boost au bon moment pour, non seulement se sortir d’une situation périlleuse, mais en plus améliorer son hi-score.

Les boss sont compliqués. Sans points faibles particuliers, il faut se contenter de tirer tout en évitant les nombreuses balles colorées (mais meurtrières!) qu’ils nous lancent. Ils prennent plusieurs formes et apportent beaucoup de challenge. Mais Rolling Gunner reste linéaire dans son approche. On aurait aimé un peu plus de verticalité ainsi que des obstacles et des éléments de terrain pour ralentir notre progression. A part les tirs adverses, le terrain reste en effet plutôt dégagé.

Ce soft n’est pas le plus joli du monde mais il se distingue toutefois par la diversité de ses arrière-plans et ses effets de profondeur. On apprécie aussi le fait que les balles et les lasers soient lisibles. Les couleurs vives y sont pour quelque chose et ne sont pas pour nous déplaire. L’ensemble est relativement fluide mais souffre de ralentissements lorsqu’il y a trop d’éléments explosifs à l’écran. Est-ce un manque de puissance ou un hommage aux shoot ’em up de l’époque (la série Gradius et ses légendaires ralentissements) ?

L’ambiance musicale est électronique et futuriste. Les morceaux collent à la thématique mais n’ont pas de mélodies accrocheuses. Impossible donc d’avoir une des musiques en tête toute la journée.

Rolling Gunner est très accessible et s’adresse à n’importe quel type de joueur. Il y a plusieurs niveaux de difficulté, dont un novice mode. Ainsi néophytes et experts peuvent profiter, à leurs manières, de ce soft. Les continus sont illimités et nous font réapparaître à l’endroit de notre destruction. Pas besoin, donc, de recommencer le niveau depuis le début. Exit la frustration. Le seul regret sera de voir sa jauge de points redescendre à zéro.

Cette course aux points est classique mais efficace. Elle favorise la jouabilité et nous pousse à faire mieux, encore et encore. Même si l’histoire se termine en une trentaine de minutes, on revient avec plaisir de temps à autre pour ramasser le plus de médailles. Ce format court permet d’affronter un ami en duel pour comparer ses scores.

Rolling Gunner est un bullet hell des plus sympathiques. Nous passons un bon moment à piloter un vaisseau surarmé dans des décors variés et profonds. L’utilisation du module demande un certain coup de main mais enrichit le gameplay. Même si la bande-son est anecdotique, l’ambiance futuriste est au beau fixe. Quant à la quête du meilleur score, elle permet d’occulter la faible durée de vie du mode histoire  ainsi que sa linéarité, pour se concentrer sur notre maîtrise du jeu.

Test réalisé par Mataï sur une version offerte par l’éditeur
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