Test : Seaking Hunter sur Nintendo Switch

Test : Seaking Hunter sur Nintendo Switch

Genre : Jeu de tir, Aventure, Arcade
Langues : Anglais, Japonais, Chinois
Développé par Game Attack
Édité par COSEN
Sortie France : 12/12/2019
Prix : 9,99€ sur l’eShop
Taille : 210,00 Mo
Joueurs : 1 à 2 joueurs
Age minimum : 7 ans

Site Web Officiel

Oyez, oyez chasseurs des mers ! Les développeurs japonais de chez Game Attack ont troqué leur mobile afin de nous offrir une aventure éclaboussante sur Switch. Ici, un seul mot d’ordre : protéger les océans de puissantes créatures marines.

C’est ainsi qu’on incarne un groupe de petits héros membres de l’UMA Hunter Association. Son but ? Traquer les UMA, des animaux mystérieux non-identifiés qui règnent sur le monde marin et causent de nombreux accidents dans les océans.

L’association a alors créé différentes armures de combats révolutionnaires afin d’exterminer ces espèces pour maintenir l’équilibre de la paix dans le monde.

Un début en toute liberté

Dans Seaking Hunter, le joueur fait face à un globe avec plusieurs niveaux débloqués par défaut et jouables à l’infini.

Pour commencer, le jeu nous lance dans l’aventure avec un premier niveau correspondant à une zone d’essai. On découvre alors un tutoriel plutôt expéditif avec les systèmes de tirs et de déplacements. On peut ensuite librement enchaîner les différents stages de la carte, correspondant chacun à l’antre d’un UMA.

À chaque niveau sa difficulté, variant d’une à sept étoiles, mais aussi son coût. En effet, pour pénétrer l’antre d’une de ces créatures, il faut débourser une certaine somme, plus ou moins conséquente en fonction de la difficulté de celle-ci. Toutefois, le joueur perçoit une récompense s’il parvient à la battre. À l’inverse, il échoue si l’UMA le touche autant de fois qu’il le faut pour lui faire perdre toutes ses vies. Pour tenter sa chance à nouveau, il doit dépenser quelques pièces pour retrouver ses points de vie.

Le titre est assez difficile à prendre en main en début de partie lorsqu’on est un joueur plutôt casual et peu expérimenté en jeu de tir à caméra fixe. On ne sait pas trop où aller sur cette carte, ni comment vaincre les UMA les plus puissants. Mais pas de panique, la zone d’essai est toujours disponible, gratuite d’accès et rapporte une petite somme d’argent suffisante pour effectuer d’autres niveaux. On peut aussi se faire aider d’un coéquipier en mode 2 joueurs. Ainsi, il n’y a pas vraiment de « game over » à proprement parler.

 

Farmer pour réussir

C’est alors qu’on se rend compte que dans ce jeu, tout se paye ! L’argent récolté en battant une créature sert à améliorer les équipements de notre héros mais aussi à en débloquer d’autres. Chacun des personnages a 5 critères principaux améliorables jusqu’à une certaine limite : la vitesse, la puissance, la vie, la cadence de tir ou encore les tirs spéciaux. Il est donc possible d’accéder au plein potentiel de notre protagoniste pour vaincre facilement des créatures plus coriaces et avancer dans le jeu. Ce côté farm peut plus ou moins rebuter certaines personnes mais reste néanmoins un des points essentiels de Seaking Hunter pour ne pas trop hurler de frustration face à certains UMA.

Le charme du flat-art

Game Attack a choisi un univers tout en flat-art pour cet opus maritime et le pari est réussi ! Il offre à nos petits personnages un côté mignon et amusant avec une palette haute en couleurs. En ce qui concerne les créatures ennemies, le design est encore plus fascinant et je ne peux cacher mon engouement pour le grand boss final. La direction artistique a par ailleurs été poussée jusqu’à l’interface des menus, les rendant attrayants et simples à utiliser.

Quant à la bande sonore du jeu, elle reste fidèle au charme des nos héros. Mais malgré tout, elle ne captive pas et reste anecdotique.

Une aventure très courte

Après avoir anéanti une dizaine de créatures marines, on affronte ce qui semble être le dernier boss du jeu, mais on se rend compte que ce dernier permet de débloquer trois autres niveaux. En réalité, ces derniers correspondent à trois UMA déjà affrontés mais plus forts qu’auparavant et rapportant beaucoup plus d’argent.

Cependant, à force d’avoir amélioré son équipement et d’avoir battu les quelques UMA du jeu, on finit très rapidement ces trois derniers niveaux ! La durée de jeu est encore plus courte pour les joueurs aguerris et laisse un sentiment amer après l’avoir fini. Finalement, on peut compter environ huit heures pour finir le titre dans sa totalité.

Dans l’ensemble, Seaking Hunter est assurément un jeu sympathique et assez addictif qui fait passer le temps. Sans grande prétention, Game Attack a élaboré un jeu au fort potentiel pour un usage mobile. On pourra toutefois regretter l’absence totale d’histoire et d’informations sur les UMA en cours de jeu qui étaient pourtant plutôt impressionnants visuellement.

Finalement, c’est une expérience amusante mais très courte, laissant une grosse impression de manque de finition.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.