Test : SEGA AGES Alex Kidd in Miracle World sur Nintendo Switch

SEGA AGES ALEX KIDD IN MIRACLE WORLD

Genre : Aventure, Plateformes
Langues : Japonais, Anglais
Développé par SEGA
Édité par SEGA
Sortie France : 28/03/2019
Prix : 6,99€ sur l’eShop
Taille : 169,87 Mo
Joueurs : 1
Age minimum : 3 ans

Site Web Officiel

Avant que Sonic ne devienne la mascotte de SEGA dans les années 90, il y avait un autre personnage très sympathique pour occuper cette place, le fameux Alex Kidd créé en 1986 pour concurrencer Mario dans la veine des jeux de plateformes. Il aura fallu du temps, mais beaucoup d’entre vous vont enfin pouvoir le découvrir sur une console moderne, car le premier titre de la licence, Alex Kidd in Miracle World, sort sur notre chère Nintendo Switch dans la série des SEGA AGES. L’histoire est très succincte, le jeune Alex Kidd, maître en arts martiaux et prince du Royaume de Radaxian, doit libérer ses terres du joug du tyrannique Janken le Grand en surmontant les obstacles dressés par ce dernier et en vainquant tous les ennemis sur son chemin.

Avec près de 5 millions d’exemplaires vendus à l’époque de sa sortie dans le monde, le titre participera énormément à la popularisation de la Master System, et la vie de la licence Alex Kidd, bien que brève, restera à jamais un des piliers du jeu vidéo.

Le gameplay d’Alex Kidd in Miracle World est assez simple, bien qu’assez différent de ce qu’on pourrait attendre d’un jeu de plateforme 2D 8-bit. En effet, Alex Kidd court, saute, nage, mais il se sert également de son énorme poing pour mettre ses adversaires au tapis et frapper les blocs semblables à ceux de Mario. Il faut savoir que dès que le petit bonhomme balance un uppercut il s’arrête complètement sur place, et c’est une mécanique qui peut être difficile à intégrer au début, tant on est habitués à des plateformers rapides de nos jours. Alex a aussi tendance à se laisser glisser un peu trop fort, probablement parce que SEGA a fait un peu de zèle en copiant la fluidité de Mario Bros., et cela ajoute une difficulté supplémentaire. Il y a des power-up que l’on peut utiliser via le menu du jeu qui vont vous permettre de tirer un projectile en donnant un coup de poing, ou bien de lire dans les pensées de votre adversaire lorsque l’on défie un boss au papier-cailloux-ciseaux (car oui, chaque boss va d’abord vous défier de la sorte, et si vous perdez il faudra en venir aux mains).

Chaque niveau se termine quand Alex peut se goinfrer de l’onigiri ou du burger qui l’attend à la fin. Cette version Switch intègre également une option vous permettant de revenir 5 secondes en arrière si vous n’en pouvez plus de perdre en boucle contre le même ennemi.

Graphiquement, Alex Kidd conserve son image d’origine, avec des couleurs plus vives grâce à l’émulation sur une console moderne HD. Pour ne pas abîmer la qualité des graphismes, le jeu se joue encore en 4:3, et il est possible de changer l’apparence des bords entourant l’écran de jeu via les menus.

Du côté de la musique, là encore tout est d’origine, et les grands nostalgiques sauront retrouver leur petite madeleine de Proust sonore, elle ne sera sans doute pas aussi mémorable pour les néophytes.

Alex Kidd in Miracle World est composé de 17 niveaux relativement courts, mais la difficulté du jeu va vous donner du fil à retordre, et elle vous forcera à connaître le chemin à suivre sur le bout des doigts pour arriver au terme de l’aventure, comme beaucoup de titres de l’époque. Ce portage inclut les différentes variantes du soft selon les régions du monde, on peut donc jouer à la version japonaise avec les onigiris comme objectif de fin, ou bien l’occidentale avec son burger.

On nous offre également un mode challenge qui va permettre au joueur de piloter un hélicoptère ou bien de se battre contre le grand Janken dans un contre la montre. Arriverez vous à terminer ce défi en moins de 10 minutes ? Ce n’est pas une mince affaire !

Comme tous les jeux SEGA AGES disponibles sur l’eShop, ce portage d’Alex Kidd in Miracle World sur Switch est une vraie réussite, avec de petits ajouts sympathiques pour faciliter un titre qui a conservé sa difficulté parfois rébarbative de l’époque. C’est un classique, de ce point de vue là il n’y a rien à redire, mais on peut néanmoins lui reconnaître un certain vieillissement pas forcément à son avantage. Qu’à cela ne tienne, c’est un incontournable pour tous les joueurs qui s’intéressent à l’histoire du jeu vidéo, et cette version Switch est probablement le meilleur portage sur les consoles récentes.

Test réalisé par Natingle42 sur une version offerte par l’éditeur
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