Test : Snow Moto Racing Freedom sur Nintendo Switch

SNOW MOTO RACING FREEDOM

Genre : Arcade, Course, Sport
Langues : multilingue Sous-titres : Français
Développé par ZORDIX
Édité par BIGBEN INTERACTIVE
Sortie France : 24/11/2017
Prix : 34,99€ sur l’eShop, 31,90€ version boîte sur AMAZON
Taille : 1521,48 Mo

Site Web Officiel

Il paraît que toute console qui se respecte doit avoir à minima un jeu de course, sur des gros engins vrombissants à l’allure imposante. Snow Moto Racing Freedom débarque donc sur Switch, afin de satisfaire les amateurs du genre, en nous proposant d’être aux commandes de motoneiges, monstres dignes de la saga Mad Max, des couleurs chatoyantes en plus.

Votre but sera de relever les challenges qui vous seront proposés, seul ou accompagné, en ligne ou en local et ce jusqu’à 4 joueurs. Dès les premières courses, il est évident que de gros moments de rage sont en vue.

Nous allons débuter le jeu avec la possibilité de créer un profil customisé de notre personnage. Vous pouvez modifier son nom (qui est par défaut le pseudo de votre profil utilisateur sélectionné sur votre Switch), de choisir la nationalité parmi une loooooongue liste de pays. Et surtout, vous pourrez personnaliser votre pilote : choix du sexe, merci d’y avoir pensé, et couleurs de la tenue. Jusqu’ici tout va bien, vous pourrez ensuite passer aux choses sérieuses.

Le menu vous propose plusieurs rubriques, dont les différents modes de jeu. Votre choix effectué, vous pouvez personnaliser votre engin, ou pas. C’est parti pour le show…et là, ouch ! ZR pour accélérer, ZL pour freiner ou faire demi-tour, facile ! Et bien pas du tout, la bête ne se manie pas aisément. C’est d’un exaspérant. Surtout, ne commencez pas par le mode sprint, le sens de passage des portes du circuit changeant sans prévenir, le moins qu’on puisse dire c’est que ça va vous scier les pattes et vous pousser à éteindre votre console sans délai.

Allez, hauts les cœurs, avec un peu beaucoup d’entraînement, vous parviendrez à ne pas trop vous vautrer, mais aussi réaliser des pirouettes parmi les 22 figures disponibles, grâce à différentes combinaisons à effectuer avec les joysticks et les boutons de commandes, cf image ci-dessous. Des figures réussies augmenteront plus rapidement votre jauge de Turbo (tout comme un départ parfaitement maîtrisé), bonus qui, comme son nom l’indique, donnera un coup de boost à votre machine infernale. Ne vous réjouissez pas trop vite, le turbo peut être un cadeau empoisonné, déjà  qu’à vitesse normale, votre motoneige peut se planter dans la poudreuse sans crier gare et vous faire valser, imaginez quand votre engin se transforme en dragster…quoi qu’il en soit, en cas de chute intempestive, vous serez téléporté comme par magie sur la piste, aux commandes de votre motoneige.

Il vous faudra également tenir compte du terrain pour diriger votre engin sans encombre, mention spéciale aux développeurs pour les sensations de glisse et de ralentissement bien reproduites manette en main. Les conditions météo et de lumière seront aussi de la partie, brouillard, neige, courses nocturnes s’invitent au programme, réduisant votre visibilité et par conséquent votre capacité d’anticipation.

Visuellement, ce n’est pas trop mal, globalement cela tend à un certain réalisme. Mais dans les détails, c’est assez moyen. Sans compter les bugs visuels, la modélisation qui pêche, les décors peu recherchés, bref pas joli, joli tout ça, même si la vue à la 3ème personne atténue légèrement les défauts en comparaison de la vue subjective (à choisir avec le bouton Y). Ça reste jouable, mais relativement décevant.

Une des premières choses à faire : régler les volumes dans le menu (soit dit en passant, la musique du dit menu est juste pénible). La musique de fond durant les courses est sympathique, avec des sonorités rock qui se prêtent bien aux circonstances, elle mérite d’être plus audible que le bruit stressant des moteurs et les onomatopées répétitives du pilote.

Avant toute chose, il est à noter que vos réussites vont vous octroyer des niveaux, dont l’atteinte de certains paliers vous permettront d’obtenir des classes débloquant du contenu.

Ce dernier est assez dense, vous avez accès à plusieurs disciplines, chacune réalisable dans différents modes de jeu.

  • Sprint : atteindre l’arrivée avec le meilleur chrono, en passant obligatoirement par les portes du parcours.
  • Snowcross : courses classiques au nombre de tours, avec classement. Oui parce que les médailles, ça compte un peu quand même.
  • Freedom league : accessible à partir du niveau 32, classe Pro, ce n’est pas pour les noobs.
  • Freestyle : des figures, des figures et encore des figures, à réaliser en utilisant la configuration du terrain.
  • Détente : pas de challenge, vous faites ce que vous voulez, quand vous voulez, où vous voulez. Pas de timing, pas de circuit imposé, vous êtes libre comme l’air, ou presque.

Besoin de défi ? Le mode Championnat est fait pour vous, épreuves de Sprint, de Snowcross ou Freedom League. Vos victoires vous permettront de débloquer des circuits, en tout ce ne sont pas moins de 40 qui vous seront accessibles au fur et à mesure. Bien sûr, ceci n’aurait pas été complet sans l’accès à une douzaine de nouvelles motoneiges, qu’il vous faudra choisir avec stratégie afin d’utiliser au mieux leurs caractéristiques.

Envie de parcourir les circuits sans compétition ? Optez pour le mode Événements Simples, vous donnant accès au Sprint, au Snowcross, au Freestyle ou au mode Détente.

En outre, plusieurs options vous permettront de jouer en Multi : écran splitté, en ligne ou en local, dans les disciplines Sprint, Snowcross et Détente.

Pour conclure, comme vous l’aurez compris, le temps de jeu est infini, il dépendra du moment où vous considérerez avoir fait le tour de la question.

Avec son homologue Aqua Moto Racing Utopia, la Switch se voit dotée de 2 jeux de course mettant en scène des sports mécaniques.

Concernant l’opus enneigé que nous abordons ici, le premier mot qui vient à l’esprit est la déception. Ce titre pourtant prometteur manque cruellement de ce qui en aurait fait un très bon jeu : une direction artistique plus aboutie, une maniabilité moins poussive, une difficulté plus accessible.

Malheureusement, la richesse du contenu et le mode multijoueur ne compensent pas des défauts qui viennent gâcher l’expérience et font douter du fait que les amateurs de jeux de course puissent y trouver leur compte.

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