Test : Space Pioneer sur Nintendo Switch

Test : Space Pioneer sur Nintendo Switch

Test : Space Pioneer sur Nintendo Switch

Genre : RPG, Jeu de tir, Action
Langues : Allemand, Anglais, Italien, Français, Espagnol, Portugais, Russe
Développé par VividGames
Édité par QubicGames
Sortie France : 06/12/2019
Prix : 9,99€ sur l’eShop
Taille : 200,00 Mo
Joueurs : 1-4
Age minimum : 7 ans

Site Web Officiel

Space Pioneer est à l’origine un Free-To-Play sur mobile, porté sur Switch. Le jeu est ici payant, mais ne contient plus aucune micro-transaction, pour une expérience beaucoup plus agréable. La version Nintendo comporte aussi quelques nouveautés et équilibrages.

Voici le Space Pioneer et son équipement, prêt à affronter la menace

Le soft vous permet d’incarner un Space Pioneer, combattant chargé d’éliminer la menace alien sur différentes planètes pour aider la colonisation. Le scénario n’a finalement guère d’intérêt et est introduit rapidement pour mettre dans l’action au plus vite. En pratique, les missions consisteront à détruire des nids aliens, réparer des machines, sauver des vaisseaux écrasés, etc…, tout ceci sans trop d’explications. Pour réussir ces missions, vous aurez alors à votre disposition une profusion d’équipements, que vous pourrez remporter dans des lootboxes.

Space Pioneer ou Space Marine ?

Space Pioneer est un Twin-Stick Shooter : le stick gauche permet de déplacer le personnage, le droit de déplacer le curseur de visé et une gâchette de tirer. En plus de cela, le personnage a accès à trois objets assignés aux boutons X,Y et A – grenade, tourelle, kit de soins…, les possibilités sont nombreuses. Notons que le jeu est jouable avec un Joy-Con seul, mais pas très maniable. Le héros est aussi accompagné d’un petit robot pour l’assister – au combat et pour ramasser les pièces -, et dispose de compétences passives selon sa classe – au nombre de trois, Soldat, Tank et Eclaireur.

De nombreux aliens protègent cette usine

Les planètes traversées au cours de l’aventure abritent différents environnement – lave, gelée, jungle…-, avec des ennemis au design adapté à cet environnement. Il y a donc un certaine diversité parmi vos adversaires, cependant leur comportement reste globalement toujours le même : soit ils vous poursuivent pour attaquer au corps à corps, soit ils envoient un projectile – facile à esquiver. Les boss sont en revanche beaucoup plus intéressants, car ils ont des compétences plus variées : la victoire reposera souvent sur l’anticipation des mouvements de leurs projectiles, comme dans un Shoot them up. De manière générale, le héros n’est guère résistant, aussi il est important de comprendre les mouvements des ennemis pour éviter les coups – deux ou trois seulement suffisent pour trépasser.

Cette missions réussie apportera de nombreuses récompenses
Arsenal humain

Parlons maintenant des équipements et upgrades : tout se débloque soit en montant de niveau, soit en récompense de trophée. Une fois un équipement débloqué, il est alors possible de l’améliorer. C’est ici que serviront les objets gagnés dans les lootboxes – après défis, trophées, bref, n’importe quelle action notable. Ces objets sont en fait des sortes de cartes, échangeables contre une augmentation de niveau de l’équipement associé, moyennant finance. Plus le level est élevé, plus le nombre de cartes ainsi que de pièces nécessaires augmentent. Au-delà des évolution d’équipements, améliorer un objet donne de l’expérience – bien plus que les missions – et permet donc de débloquer encore d’autres équipements.
Avant chaque mission, il est important de modifier son équipement selon les spécificités : si un défi vous demande de terminer rapidement la mission, il est préférable de sélectionner la classe Eclaireur, ainsi que la compétence active Charge. Quant à l’arme principale, le jeu en propose onze, chacune ayant un feeling très différent – fusil à pompe, lance-flamme, fusil laser… Bien sûr, les récompenses des trophées difficiles seront les armes les plus puissantes !

Graphiquement, le soft n’impressionne pas, de même pour l’ambiance sonore. Il n’y a guère de variétés dans les environnements – 4 ou 5 sur 62 missions, et les textures sont simplistes. Cependant, la réalisation reste soignée, les ennemis reconnaissables – on peut souvent “sentir” leur façon d’attaquer au design. De même les armes ont chacune un effet qui permet de ressentir leur niveau de puissance à l’utilisation.

Un environnement plutôt basique

Techniquement, le jeu tourne très bien 95% du temps. Malheureusement, il n’est pas irréprochable : quand il y a énormément de pièces – ou parfois d’ennemis – à l’écran, on constate alors une baisse soudaine de framerate. Embêtant pour un jeu qui ne se focalise pas sur sa qualité artistique mais sur son gameplay. De plus même sans la baisse de framerate, l’action devient parfois difficilement lisible !

Le jeu comporte 62 missions réparties sur 11 chapitres. Chaque mission est accompagnée de trois “défis” rapportant des étoiles, ces dernières permettent de débloquer les stages suivants. Si le système peut paraître inutile – un niveau n’étant pas accessible tant que les précédents ne sont pas terminés, pourquoi rajouter une autre restriction ? -, il ne pose pas vraiment de problème, la progression n’étant jamais vraiment bloquée car le nombre d’étoiles demandées est assez faible. Les défis consistent le plus souvent à finir rapidement le niveau, tuer un certain nombre d’ennemis, utiliser un équipement particulier ou bien ne pas se faire toucher. En plus de ces défis, des challenges “généraux” sont disponibles dans le menu, et vous permettront de récupérer argent et équipements. Au nombre de cinq, ils se remplacent dès que l’un et terminé – ou si vous dépensez des pièces pour passer à un autre. Enfin, 80 trophées viennent récompenser votre progression et vos faits d’armes, ainsi que des artéfacts cachés.

Ce trophée débloque une nouvelle arme

Bien que le jeu paraisse plutôt facile au début, les choses se corsent assez vite. Le plus souvent, la difficulté vient du nombre d’ennemis et des défis particuliers à réaliser, ce qui permet donc d’allonger la durée. Comptez donc une quinzaine d’heures pour terminer la campagne. Si tout ce contenu n’était pas suffisant, l’aventure ne se termine pas au bout de onze chapitres : après cela, le mode “infini” se débloque, permettant d’effectuer de nouvelles missions en dehors de l’histoire principale, avec des ennemis plus puissants. Le soft propose aussi un mode multi-joueurs en co-op locale pour quatre joueurs, qui peut être activé sur n’importe quelle mission. On peut cependant regretter l’absence d’un mode multi-joueurs en ligne – qui existait sur la version mobile, sous la forme d’un match à mort.

Cette version Switch de Space Pioneers est une réussite. Très addictif, le jeu est donc parfait pour des sessions courtes, une ou deux missions car malgré son gros contenu, il devient un peu trop répétitif à la longue. Le soft gagne beaucoup à avoir éliminé les micro-transactions : tout étant désormais accessible, cela n’engendre plus de frustration. Le jeu étant proposé à un petit prix, il remplit largement ses promesses en offrant un défouloir sans prétention mais efficace.

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