TEST : THE OUTER WORLDS sur Nintendo Switch

TEST : THE OUTER WORLDS sur Nintendo Switch

Genre : Action, aventure postapocalyptique, futuriste, FPS
Langues : Anglais

Sous-titres : Anglais, Allemand, Français, Espagnol, Italien, Portugais, Russe, Japonais, Chinois, Coréen

Développé par Obsidian EntertainmentVirtuos
Édité par Take-Two InteractivePrivate Division
Sortie France : 05/06/2020
Prix : 59.99 € sur l’eShop, 21.83 € version boîte 
Taille : 15 947,00 MB
Joueurs : 1
Age minimum : 18

Site Web Officiel

Voilà maintenant plus de 70 ans que vous dormez dans votre vaisseau spatial. Il semblerait que le réveil installé dans votre cabine n’était pas fonctionnel et que des facteurs divers sont venus contrecarrer votre destination.

L’objectif initial de votre long voyage était de vous projeter dans les étoiles en direction du système d’Halcyon afin de vous rendre initiateur d’un projet ambitieux : coloniser ces terres.

Cryogénisé par vos compères, il était prévu que votre petite sieste dure une dizaine d’années tout au plus. Suite à différentes défaillances techniques, votre moyen de transport à, quelque peu, quitté sa trajectoire vous laissant dériver, seul, dans une galaxie lointaine.

Heureusement qu’un certain Monsieur Phineas Welles vient à votre secours. Il vous retrouve, vous sort de votre état de cryogénisation et vous administre les premiers soins. En tout honnêteté, il ne sait pas vraiment lui même si l’injection qu’il a faite dans votre corps, se réveillant doucement, vous tuera ou non.

Devinez-quoi ? Il semblerait que non, car c’est ici que notre aventure commence! Même si, psychologiquement et physiologiquement votre corps n’est pas préparé et que certains effets secondaires se font ressentir.

Sortant de votre hibernation, vous découvrez que le projet de colonisation n’a clairement pas abouti, que les machines sont encore sur place et laissées à l’abandon. Outre cet objectif, vous apprenez que chaque faction de ce système se dispute les quelques lunes et planètes restantes, de façon plus ou moins habile.

La population est réduite à un état de servitude, d’esclavage et son exploitation se fait grandement ressentir à travers certains camps. Quelques villages irréductibles choisissent de privilégier la paix et la vie à l’argent et au pouvoir.

C’est à vous de choisir à auprès de qui vous allier et auprès de qui vous deviendrez une cible à abattre. Que la partie commence et que vos choix vous soient favorables.

  • Personnalisation
    • Votre première mission sera de choisir les attributs de votre personnage, et ce, à pratiquement tous les niveaux. On commencera par le sexe (femme, homme), le visage (en tout point, comme chez les Sims), le maquillage, les tatouages et l’âge (aspect de la peau).

Votre avatar étant créé vous pourrez, par la suite, personnaliser ses vêtements à travers son équipement (casque et tenue).

  • Caractéristiques de départ
    • Le jeu n’a pas encore débuté que vous vous trouvez plongé dans l’art de la stratégie au travers de différents choix de statistiques pour votre héros (les indécis y passeront des heures) :
        • Attributs (physique, mental et personnalité)
        • Compétences (corps à corps, distance, défense, dialogue, furtivité, technologie et leadership)
        • Aptitude (petit bonus de carrière parmi une vaste liste)

Et bien évidemment, vous n’échapperez pas à la fameuse difficulté du jeu allant de facile (histoire) à hardcore (supernova).

  • Au coeur de l’action
    • Il semblerait que vous n’êtes pas réellement perturbé par le fait d’avoir été “cryogénisé” pendant plus de 60 ans et que le monde a complètement changé durement votre sommeil. Première mission : s’équiper et, arme à la main, tuer des renégats qui s’en prenne à un vaisseau lambda. Tant qu’à faire autant faire de ce vaisseau le vôtre. Vu l’état dans lequel le monde est plongé, quelques meurtres et un vol ne signifient plus grand-chose.
    • La distorsion temporelle. Le petit effet positif que vous avez récupéré à votre réveil c’est le pouvoir de ralentir le temps, un court instant, afin d’analyser un ennemi et de l’attaquer sans relâche (ou presque).
    • Alliés : vous pouvez recruter des personnes (ou des machines) afin de vous aider en combat. Pensez bien à les équiper avant le combat (ou améliorer leur stuff) !

  • Equipements
    • Casque et tenue : conférant des bonus d’armure et certains traits spécifiques
    • Armes (4 en mains max) : arme de poing ou à distance (de la faux à la mitrailleuse, le choix est énorme et on valide complètement)
    • Consommables (4 maxi selon votre niveau de médecine) : honnêtement, il y en a beaucoup trop. 80% des objets que vous trouvez (enfin, que vous volez) se consomment (fruits, boissons, pack de soin, etc.). Bon appétit, vous allez surconsommer (votre sac vous le rappellera …).

 

  • Carte
    • Un monde (quasiment) ouvert s’offre à vous. Une fois votre vaisseau acquis vous pouvez explorer, à votre guise, différents système de cette galaxie. Naviguer de planètes en planètes afin de réaliser vos missions principales et secondaires (vive les bonus de quêtes). Ce monde n’est que partiellement ouvert car, finalement, chaque niveau est une carte à “explorer” voire piller.

On entre dans le sujet, vraiment ?

Voici réellement LE BEMOL de cet opus sur Nintendo Switch. La direction artistique propose un jeu dynamique, rempli de couleurs (plus ou moins pétantes), avec de beaux environnements, beaucoup de variétés, du chara-désign plutôt cool et une ambiance futuriste bien amenée à travers ses décors …

Notre petite console de salon préférée peut supporter les 15GO de mémoire mais ne peut pas suivre la qualité graphique et la fluidité que l’on retrouve sur les consoles next-gen et … ça pique visuellement !

Pourquoi ? On perd les textures environnementales, la beauté des mondes et des objets qui les entourent. On a cette impression de jouer à un jeu avant sa version remastérisée. Dommage.

L’ambiance musicale … vient complètement rattraper les graphismes de notre jeu.

Créée et composée par Justin E. Bell, il a su équilibrer différents styles musicaux pour créer un son qui lui est propre, tout en lui insufflant des allusions à d’autres genres.

Justin est également le directeur audio d’Obsidian, il a donc été impliqué dans le développement du jeu depuis ses tout débuts. Il a créé la conception audio pour qu’elle s’accorde avec la musique et a travaillé avec les acteurs prêtant leur voix au jeu, que vous retrouvez dans ce titre.

Tous les morceaux de Justin E. Bell sont interprétés par le Budapest Scoring Symphony Orchestra et ses solistes.

5, 10, 15, 20 non 30 heures même !

Après avoir lancé la mission principale, adopté votre premier compagnon et récupéré votre vaisseau, vous allez bénéficier d’un nombre de quêtes secondaires incalculables.

Cela nous rappelle un peu les jeux dans lesquels vous laissez de côté la quête principale pour faire les quêtes secondaires et que vous reprenez l’histoire 10-15 heures de jeu plus tard. A ce moment-là vous êtes bien trop équipé pour l’aventure, qui redémarre, et le degré de difficulté a subitement baissé alors que vous vous faisiez encore botter les fesses quelques minutes avant dans une quête facultative !

Outre les consommables, vous avez également accès à bon nombre de casques et de tenues pour vous équiper (et personnaliser votre apparence) pendant l’aventure. Particularité de ces objets : leur durée de vie. Nous ne sommes pas dans The legend of Zelda : Breath of the wild, où les équipements se fissuraient puis se brisaient définitivement. Ici, il est possible de les réparer (en échange de ressources) pour qu’ils récupèrent leur faculté totale (défense ou attaque) voire même de les optimiser !

De nombreux modules de personnalisation se trouvent dans le monde : auprès de monstres, au travers de fouilles mais aussi en bonus de quêtes. Ils permettent par exemple de rajouter une puissance de tir à une arme, lui conférer un pouvoir de plasma et bien d’autres.

En fonction de vos aptitudes et compétences (points investis à travers les niveaux gagnés), vous pouvez réparer vous même vos équipements. Pour l’optimisation, il faudra passer par la case “fabrique”.

Lors de votre level up, après avoir acquis suffisamment d’expérience, vous obtenez 10 points. Ils sont à répartir dans l’une des branches citées précédemment afin d’augmenter votre puissance d’attaque ou votre aisance relationnelle. Car oui, il y a (beaucoup, beaucoup) de dialogues à travers le jeu et les réponses sont à choix multiples (parfois un peu trop). Cela permettra d’impacter l’histoire, vos alliés et vos ennemis (ex: aider ou attaquer une personne impactera vos affinités avec sa faction).

Avantages et inconvénients ? Ca vous parle?

Dans ce jeu, vous avez un arbre de compétences spécial. Après certains évènements ou certaines évolutions, le jeu vous offre un point bonus à investir. Certains facteurs font que vous allez obtenir des points négatifs (ex : vous avez trop chuté, vous vous êtes fait prendre en plein vol trop de fois, vous avez subi trop de dégâts de type plasma, etc.). Si vous acceptez le malus qui incombe à cet effet néfaste permanent, le jeu propose en échange un point positif à investir dans votre arbre de compétence.

 

 

De par la présence des studios Obsidians et du succès de leur jeu “Fallout”, The Outer Worlds était très attendu voire trop par certains joueurs. Beaucoup d’entres eux le compare à son grand frère et viennent apporter leurs avis en fonction de sa réalisation.

En toute objectivité, ce titre ne déroge pas aux règles des aventures (fps) post-apocalyptiques, où aliens et humains se mènent la vie dure, et s’inscrit dans le genre avec fluidité et bravoure.

Pour les inconditionnels des studios Obsidians et Bethesda, vous entrerez en conflit d’intérêts avec un jeu pour lequel vous aurez eu l’impression d’y avoir déjà joué (ambiance, humour, décors, armes, histoire).

Pour les autres, c’est un jeu recommandé pour passer un bon moment à flâner dans les villes, recruter des compagnons, chasser quelques bêtes, échanger des dialogues sans fin avec tout le monde, etc. La possibilité est quasi infinie et, ça, c’est à vous d’en juger en y jouant.

Points forts : contenu, arbre de compétences, alliés, voyage rapide sur la carte

Points à revoir : dialogues trop longs, temps de chargement, quelques bug d’images

 

 

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