Test : The Sparkle Zero sur Nintendo Switch

THE SPARKLE ZERO

Genre : Simulation, Arcade
Langues : Français, Anglais, Allemand, Italien, Espagnol, Russe
Développé par FOREVER ENTERTAINMENT
Édité par FOREVER ENTERTAINMENT
Sortie France : 26/04/2018
Prix : 4,99€ sur l’eShop
Taille :119,54 MB

Site Web Officiel

Cet opus nous vient des studios Forever Entertainment, déjà à l’origine des autres jeux de la série des “Sparkle”. Le concept développé dans ces titres nous invite à diriger un micro organisme dans un environnement aquatique, notre but étant de l’aider à se nourrir, afin qu’il puisse se développer et évoluer en une forme plus grande, plus forte, plus aboutie.

Organisme et sa nourriture

Sparkle Zero reprend le même concept que ses prédécesseurs, mais cette fois ci, notre petite chose se trouve dans un lieu monochrome et sombre, à mi-chemin entre l’image que l’on pourrait avoir de l’univers à son origine et du cœur d’un système informatique à la Tron.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le gameplay est réduit à son plus simple appareil. La bestiole semble évoluer dans l’eau. Le joystick gauche vous permet de diriger cette sorte de cellule munie de 2 mandibules, ces dernières se refermant telles une pince, afin d’attraper et absorber la nourriture à disposition : des carrés luminescents.

En guise de carte, vous trouverez 3 éléments sur la droite de l’écran : des points en surbrillance qui vous indiquent l’emplacement des cellules carrées dont la petite bébête doit se nourrir, sa position symbolisée par un croissant de lune, et enfin des sphères qui vous montrent où se trouvent les portails vers les niveaux suivants.

Au fil de votre évolution, vous allez rencontrer d’autres organismes plus ou moins élaborés, que vous pourrez attaquer et détruire si vous avez atteint un stade de développement suffisant. Deux coups de pinces suffiront à les faire éclater, vous pourrez ainsi absorber les restes de vos ennemis. De plus, certains d’entre eux tenteront de piquer la bouffe à disposition, vous devrez les poursuivre afin de récupérer votre butin.

Enfin, vous croiserez également des vilains organismes ressemblant à des shakens (armes japonaises en forme d’étoile) qui viendront se fixer à votre créature pour lui piquer des portions de son repas, il vous suffira de bouger pour vous en débarrasser.

La mécanique générale du jeu restera la même du début à la fin : manger des cellules pour assurer votre développement et ainsi devenir un organisme de plus en plus complexe.

Difficile de faire plus minimaliste ! Le décor a la couleur de… l’espace, ou d’un fond marin et il est recouvert avec ce qui semble être des formules chimiques ou mathématiques, à peine visibles. Tout le petit monde qui grouille dans les lieux est lumineux et contraste avec l’obscurité ambiante. C’est reposant, mais finit par laisser une sensation de trop peu.

La bande son est adaptée à l’ambiance visuelle, avec cette sonorité synthétique qui fait étrangement penser à l’univers de l’informatique, on a presque l’impression de faire une incursion dans un PC… les bruitages collent bien aussi, mais compte tenu de leur répétitivité, ils finissent par être lassants. Par contre, la musique qui va nous suivre tout du long est sympathique et relaxante, elle est composée de plusieurs thèmes qui s’enchaînent et tournent en boucle, pas de sensation désagréable de redondance à signaler.

C’est court, très court… à peine 1 heure pour atteindre une scène de fin étrange qui nous tombe dessus sans crier gare ! Avant cela, vous passerez de longues minutes à faire toujours la même chose : tourner, virer, manger, toujours dans le même décor.

Les variantes sont peu nombreuses, quelques nouveaux organismes de ci de là, de la nourriture un peu plus difficile à atteindre, le tout étalé sur une poignée de niveaux. Il n’y a pas de challenge, ni d’enjeu, le contenu est bien maigre.

Cela démarrait pourtant bien : un concept très original, une ambiance détendue, une musique apaisante, pas de réelle difficulté, le jeu idéal pour se vider la tête après une journée de dur labeur. Malheureusement, un manque cruel de diversité nous fait sombrer dans l’ennui, ce qui est particulièrement décevant, car Sparkle Zero a pourtant le petit truc en plus qui aurait pu faire de lui un bon, voir très bon jeu. Une sorte de vision de ce qu’à pu être l’évolution du vivant transposée dans un jeu vidéo, ce n’est pas commun, dommage que le level design soit si peu fourni et donne par conséquent une désagréable sensation de bâclé.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.