Test : Trouserheart sur Nintendo Switch

Trouserheart

Genre : Action
Langues : Anglais
Développé par 10tons Ltd.
Édité par 10tons Ltd.
Sortie France : 04/10/2018
Prix : 6,99€ sur l’eShop
Taille : 263,19 Mo
Joueurs : 1
Age minimum : 3 ans

Site Web Officiel

Une barbe rousse, une épée en bois et un caleçon avec de petits cœurs ; non, nous ne parlons pas d’une suite du film Monty Python : Sacré Graal, mais d’un jeu d’action fraîchement sorti sur la Nintendo Switch : Trouseheart.

Le joueur incarne donc ce bon vieux roi d’un royaume inconnu où les gardes semblent avoir déserté le château. Notre souverain prendra donc son fer et son égide pour récupérer le caleçon que de vilains fripons se sont accaparés. À l’attaque !

Présent sur les mobiles à un tarif plus attractif que celui proposé sur celle du géant nippon, Trouseheart est un jeu facile, agréable et parfaitement adapté au format de la console. Voyons cela de plus près !

La jouabilité du titre de 10tons Ltd. aurait pu être convaincante, mais rapidement notre aventure désenchante et le royaume n’est plus que poussière.

En fait, le joueur dispose d’une seule touche durant toute son aventure, à savoir le coup d’épée. De plus vous ne pourrez pas changer d’arme ou débloquer un coup spécial ou un sort, une épée de bois qui devra vous satisfaire durant toute votre histoire.

Parmi les autres fonctionnalités, vous aurez un léger arbre d’évolutions très limité. Dans ce dernier vous aurez quatre choix d’améliorations : arme qui augmente vos dégâts, bouclier qui augmente votre défense, couronne qui augmente votre taux d’apparition de l’or et enfin vos épaulettes qui augmentent votre barre de vie.

L’expérience donc limitée du joueur est assez frustrante, d’autant plus que les monstres se ressemblent. Chaque niveau est composé de diverses cartes avec un certain nombre d’ennemis. Les stages sont peu nombreux et très rapides et le bestiaire entier tient en dizaine de créatures.

Pour amoindrir cette diète de profondeur au gameplay, nous aurons la possibilité de jouer en mode “cauchemar” plus difficile et plus long. On peut également activer le mode “une seule vie” où votre mort réinitialisera votre jeu.

Pour les graphismes, le titre ne s’en sort pas trop mal. Sans être exceptionnel, Trouserheart est agréable, les dessins sont colorés et aucune anomalie ne gênera l’expérience de l’utilisateur. Assez cohérente dans son style et son aventure, la bande graphique reste satisfaisante.

La musique en revanche ne s’est pas suffisamment appropriée l’univers moyenâgeux du royaume. Assez décalés et répétitifs, les bruitages parasitent de surcroît notre expérience.

En mode normal, le jeu vous demandera une bonne heure alors qu’en mode cauchemar il vous faudra une heure trente voir deux heures. Aucune mise à jour n’a été annoncée, ce qui aurait été souhaitable pour améliorer la personnalisation ou ajouter un mode survie par exemple.

Notons par ailleurs que le titre ne propose pas de mode co-op. Deux modes donc : “normal” et “cauchemar” pour une seule et même aventure courte et plutôt facile, ce n’est franchement pas suffisant.

Une conclusion mitigée donc, une expérience agréable et plutôt sympathique mais beaucoup trop insuffisante pour justifier son prix. Trouserheart n’arrive pas convaincre sur aucun des tableaux, le titre s’essouffle et se répète trop rapidement pour qu’il puisse marquer le joueur.

Test réalisé par Enenra sur une version offerte par l’éditeur
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