Test : Untitled Goose Game sur Nintendo Switch

Test : Untitled Goose Game sur Nintendo Switch

Genre : Animaux, Simulation, Simulateur de casse-pied
Sous-titres : Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Italien, Japonais, Coréen, Portugais, Russe, Chinois
Développé par House House
Édité par Panic
Sortie France : 20/09/2019 et 25/09/2020 en physique
Prix : 19,99€ sur l’eShop, 29,99€ version boîte
Taille : 1044,00 MB (version 1.1.0)
Joueurs : 1-2 en local uniquement
Age minimum : 3

Site Web Officiel

Le jeu vidéo permet d’accomplir des actes héroïques en incarnant différents avatars. Sauver des princesses, délivrer des royaumes du mal ou encore partir en quête de vengeance sont désormais monnaie courante. C’est là que les développeurs de House House entre en piste pour nous conter la merveilleuse histoire d’Untitled Goose Game.

Il était une oie…

…dans une paisible bourgade où le temps passe sereinement. Cette pauvre petite bête sans défense a décidé de sortir de sa zone de confort en s’aventurant dans le village.

Honk: The Beginning

Seule (ou accompagnée), elle va découvrir un monde extérieur hostile qui va tout faire pour bloquer sa progression. Non, je déconne: vous allez tout faire pour pourrir la paisible vie des habitants.

Cacarder sera votre premier effet gonflant envers autrui. Le reste viendra tout seul, en fonction de votre potentiel casse-pied. Si certains sont plus doués dans ce domaine que d’autres (on ne montre pas du doigt, on veut juste les noms !), l’exercice est encore meilleur dans les plumes d’une oie.

Original Honkster

Faire des pranks avec une oie c’est à la fois fascinant et très facile. Petit tour des commandes qui peuvent être mappées à votre guise. Chose assez rare de nos jours et encore moins pour une oie.

Confort non négligeable

Elle se déplacera toujours avec style et obéira à toutes vos commandes. Sa physique un peu particulière ne lui permettra pas de s’envoler en jeu. Qu’à cela ne tienne: son bec suffira amplement pour dérober toute sorte d’objet afin de rendre fou les habitants.

Du commencement…

Pas de jauge, pas de barre d’énergie et pas de timer: le chill pranking est né. Les seules indications visibles sont des bulles de BD qui orienteront vos choix démoniaques. Il y a tout de même un fil conducteur à suivre: la liste des méfaits à accomplir est visible en appuyant sur . Le reste vous appartient.

…jusqu’à la Fatoielity !

La Gardeuse d’oies

Vous pouvez aussi dire gardienne mais cela ne collera pas trop avec l’œuvre de Bouguereau. Ce tableau réaliste peint en 1891 ne représente absolument pas le design épuré du jeu. Et oui, il n’y a pas que l’oie qui fait des pranks.

Metal Goose Solid

Le village est un livre pour enfant vivant. Des personnages sans expressions faciales en passant par des textures simples aux contours rondouillardes mettent à l’aise petits et grands. Sur grand écran, l’oie attire rapidement l’attention par sa simplicité. Et on l’adore dès qu’elle cacarde sur 3 notes de piano.

Debussy remix à pattes d’oies

Les Préludes sont ici adaptées pour accompagner vos méfaits. C’est avec talent et simplicité que Dan Golding est venu coller de simples notes de piano sous vos pattes. Le tout saupoudré par des petits gémissements d’humains maltraités.

Petite baignade entre 2 méfaits.

Une ambiance détendue qui vire au grotesque bon enfant. Un petit régal qui réchauffe en cette période automnale.

Mini Theft Oieto

Vous sévirez dans une bourgade qui se dévoilera au fil de vos méfaits. La découverte des différents lieux et des personnages sera toujours un régal car il faudra bien les étudier pour mieux les pourrir. Éloignée ou proche, la caméra sera votre précieuse alliée pour une étude approfondie du terrain. Puis votre imagination fera le reste, en fonction des objectifs demandés. Les habitants suivent des scripts précis, il va falloir se creuser la tête et envisager d’autres solutions si la votre ne fonctionne pas. N’hésitez pas à faire aussi ce qui n’est pas obligatoire: vous êtes là pour gâcher le bien-être des humains…et puis vous prolongerez votre exploration car le tour de la bourgade est (trop) vite réalisé. Même avec des objectifs bonus, ce sera (trop) court.

Man vs Oield !

2 oies valent pires qu’une

Pour prolonger le plaisir, le mode 2 joueurs (en local uniquement et avec un Joy-Con chacun minimum) est là. Les 2 oies sont sur le même écran, il faudra donc une bonne coordination avec votre partenaire pour maintenir une visibilité adaptée (le zoom passe en automatique). Casser les pieds à 2 procure de bonnes sensations malgré la limitation de la caméra éloignée. Mais il faut souffrir un peu pour apprécier la chute d’un gamin après lui avoir nouer ses lacets ! De vraies oies farceuses. Ou des pestes d’après les humains habitants la bourgade. Encore une fois, on regrettera que l’aventure soit (trop) courte malgré la bonne humeur qui s’en dégage.

Fait divers: un jardinier rendu chèvre par 2 oies.

Untitled Goose Game est la vilaine petite oie que l’on aime bien. Son aventure nous sort de la routine et vient ensoleiller nos journées d’automne. En solo ou accompagné, on regrette sa (trop) courte farce. Une oie plus grasse en contenu aurait rassasié notre envie de pourrir la vie des humains. Ou pas car petits et grands prennent vraiment du plaisir dans cet exercice.

 

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