Test : Xenoblade Chronicles 2 : Torna – The Golden Country sur Switch

Xenoblade Chronicles 2 : Torna – The Golden Country

Genre : RPG
Langues : Anglais, Français, Allemand, Italien, Espagnol
Développé par Monolithsoft
Édité par Nintendo
Sortie France : 14/09/2018
Prix : 29,99€ sur l’eShop, 34,99€ version boîte ici
Taille : 3,7Go
Joueurs : 1
Age minimum : 12+

Site Web Officiel

Bienvenue sur Alrest, ce monde peuplé de titans naviguant sur une mer de nuage. Pour certain il s’agira d’un retour sur une terre connue tandis que pour d’autres, ce sera une découverte. Rassurez-vous, que l’on ait fait l’épisode principal ou non, il est possible d’apprécier ce DLC à sa juste valeur. L’histoire prend place 500 ans avant les aventures de Rex et ses compagnons, dans un monde évoluant dans la crainte de Malhos, l’un des deux Aegis ramené par Amalthus.

Dans un climat de tension, nous suivrons Lora, une pilote et sa lame, Jin, duo au destin incertain dont on connaît les grandes lignes grâce à l’histoire principale mais dont on apprendra un peu plus les tenants et aboutissants dans cette nouvelle aventure. Ces derniers seront accompagnés d’alliés dans leur périple sur le titan Tornien tel qu’Addam, le pilote de Mythra qui n’est montré qu’encapuchonné dans les différents flashbacks du jeu principal.

Sur leur chemin, ils croiseront des têtes connues, se battront à leur côté et voyageront ensemble. Autant dire qu’avoir fait Xenoblade Chronicles 2 avant, permettra d’apprécier toutes les saveurs que nous offre ce DLC qui apporte de la profondeur et des réponses à des questions restées en suspens.

Pour ne pas spoiler les lecteurs n’ayant pas joué à Xenoblade Chronicles 2, nous n’aborderons pas ici les différents contenus du DLC relatifs à l’histoire principale. Nous allons donc nous concentrer sur l’histoire de Torna – The Golden Country.

Pour commencer, les lames sont assignées par défaut, deux par pilote. Exit le système d’éveil et des centaines de lames aléatoires, on va à l’essentiel ce qui peut être selon le joueur un point positif ou négatif pour ceux qui sont attachés aux principes des sociogrammes et quêtes relatifs aux lames rares.

Deuxième changement majeur : le système de combat. Il est maintenant possible de contrôler les pilotes ainsi que leurs lames dans un dynamique système d’échange de position. Chaque personnage a désormais un panel de capacités qui diffère en fonction de leur position. À presque n’importe quel moment, il est possible d’inverser les rôles et de prendre le contrôle de sa lame. Le switch, en plus de nous faire contrôler un personnage différent, déclenche un art d’échange qui a un effet en lien avec les combos de pilote.

Par exemple, le combo qu’on pourra réaliser le plus tôt, se fera avec Lora qui pourra déstabiliser l’ennemi, suivi de Jin dont l’art d’échange fera ensuite chuter l’adversaire, engendrant des dégâts supplémentaires. En avançant dans l’aventure, il sera possible d’aller plus loin et de compléter ce combo de pilote déjà existant dans le jeu principal, à savoir déstabiliser l’ennemi, le faire chuter, puis l’éjecter avant de terminer par une commotion.

L’échange de position n’aura pas pour unique intérêt de faire des combos de pilotes, au contraire ! En effet, lorsqu’un personnage se prend des dégâts, il est possible de soigner ces derniers si on laisse place assez vite à son partenaire. En prenant en compte le délai qu’il faudra attendre entre deux changements de personnages, on installe une certaine tension et nervosité aux combats qui deviendront rapidement une véritable danse entre les pilotes et les lames qui vont se succéder au front les uns après les autres en fonction des besoins.

Pour pimenter le tout, chaque personnage, pilote et lame, dispose d’un art signature pouvant donner un bonus conséquent, mais souvent avec une contrepartie. Lora pourra par exemple écourter le délai de ses arts en sacrifiant la moitié de ses points de vie. N’oublions pas le dernier aspect également déjà connu dans les combats, les combos élémentaires de lames qui n’ont quant à eux pas changés dans leur fonctionnement mais qui ajoutent un paramètre supplémentaire à surveiller.

Avec cette variante des combats, les joutes gagnent en dynamisme et en spectacle. Les combats qu’on pouvait juger longs et répétitifs se font de manière plus fluide, plus agréable : on ne s’en lasse pas pendant toute la durée du jeu.

Pendant votre aventure, vous ne passerez pas par beaucoup de villes. Des marchands sont bien sûr présents mais ils sont relativement peu nombreux et assez dispensables. Un système de campement a été mis en place pour remplacer les traditionnelles auberges. Pendant ces moments de détente, il vous sera possible d’écouter les conversations entre coéquipiers, mais surtout de crafter des objets. Chaque personnage a sa spécialité et tous les composants que vous allez glaner le long de votre périple vont se retrouver utiles pour ce moment précis. Jin peut cuisiner des plats apportant des bonus, Lora des petites mascottes… Je vous laisse le plaisir de découvrir pour tous les autres personnages.

Du côté des quêtes, on en regrettera de nombreuses fedex qui nécessiteront de faire des aller-retour ou de récupérer X objets à rapporter. La quête principale n’en est d’ailleurs pas dépourvue et on a parfois l’impression qu’il s’agit d’apporter du contenu plutôt que de faire quelque chose avec un réel intérêt. Ces nombreuses quêtes vous feront parler à des PNJ qui vont tous se trouver centralisés dans le menu «Solidarité», un aperçu global de toutes les rencontres faites pendant l’aventure. 

Pour faire évoluer nos lames, on est par contre en terrain connu. Il est possible d’améliorer d’un côté, leur arme par des fragments, de l’autre, leurs capacités par un sociogramme ainsi qu’avec des points de compétence. Le sociogramme se veut bien plus facile à compléter (DLC oblige). Si il faut tuer un ennemi, on nous indique où le trouver et ce petit détail permet un gain de temps considérable.

La base est la même que le jeu original. En console dockée, Alrest est sublime à regarder. En mode portable, les textures du monde sont plus pixelisées mais rien qui n’empiète sur le plaisir de jeu. Par contre, on notera que seuls deux titans sont à explorer et de ce fait les environnements seront un peu plus restreints, ce qui ne les empêche pas d’être variés et colorés. On retrouve avec plaisir la faune et la flore, les ennemis qui cohabitent ensemble dans un tout parfaitement cohérent.  

Accompagnant notre aventure, les musiques signées ACE sont toujours aussi sublimes. Certaines pistes sont connues et remixées, mais la majorité des pistes sont nouvelles et flattent, les oreilles. De mon côté, j’ai eu un coup de cœur certain pour le thème de combat très jazzy et rythmé. Et pour le bonheur des puristes, les voix japonaises sont à nouveau disponibles avec le DLC.

Torna – The Golden Country est une extension qui se finira en une vingtaine d’heures, éventuellement un peu plus en prenant son temps et en faisant toutes les quêtes annexes. Ces dernières, déjà évoquées dans la partie Gameplay, ne seront jamais très complexes et feront davantage office d’ajout de contenu plutôt que de véritables atouts in game, en particulier lorsqu’un événement vous obligera à augmenter la solidarité. En plus de ça, si vous prenez le temps d’améliorer chacune de vos lames, il vous faudra faire de nombreux combats pour utiliser leurs arts et également monter votre niveau d’entente au maximum.

Lors de votre première séance de jeu, vous ne disposerez que d’un mode facile ou normal. Ce n’est qu’en New Game + que deux modes de difficulté supplémentaires vont s’ajouter ainsi que de nouveaux sociogrammes.

Plus qu’une extension, Torna – The Golden Country est une aventure à part entière, disposant de personnages attachant, d’une intrigue entendue mais agréable à suivre et surtout d’un final qui pourra tirer une petite larme aux plus endurcis. La progression dans le jeu se fait de manière fluide, l’évolution du système de combat est plus accessible que celle du jeu principal. On regrettera presque de ne pas en avoir plus, mais un DLC avec une telle durée de vie et une telle qualité, on peut se jeter dessus les yeux fermés.

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Test réalisé par Nadium sur une version offerte par l’éditeur
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