Test : Yomawari : The Long Night Collection sur Nintendo Switch

Yomawari : The Long Night Collection

Genre : Aventure, Action, Réflexion, Horreur
Langues : Anglais
Développé par Nippon Ichi Software
Édité par Nippon Ichi Software
Sortie France : 26/10/2018
Prix : 39,99€ sur l’eShop, 29,99€ version boîte ICI 
Taille : 1,4 Go
Age minimum : 12+

Site Web Officiel

Night Alone

L’histoire commence alors que l’héroïne promène son chien Poro. On ne pourra pas en dire plus car dès les premières minutes, le jeu nous met dans le bain assez brutalement. Pour les grandes lignes, on retiendra que notre petite fille va devoir explorer une ville de nuit, peuplée de démons et de fantômes, à la recherche de sa soeur et de son chien.

Midnight Shadows

Un soir, deux amies, Yui et Haru, vont voir un feu d’artifices. Sur le chemin du retour, les ombres de la forêt sont inquiétantes. Elles finissent par se séparer alors que Yui va partir voir ce qui cloche. C’est à partir de là que commence vraiment Midnight Shadows qui vous fera vivre une aventure horrifique à travers les yeux de deux filles frêles et innocentes.

Night Alone

Votre aventure se déroule dans une petite ville calme, trop calme. Armés d’une carte crayonnée pour vous guider, vous prendrez très vite vos jambes à votre cou à la rencontre des premiers esprits et démons rencontrés sur votre route. Chaque ennemi ayant sa particularité, il sera nécessaire d’adapter son comportement pour s’en sortir. Pour certains il faudra simplement courir ou les divertir d’un habile lancer de caillou. Pour d’autres, il faudra se cacher dans un buisson en attendant que le danger passe. Dans tous les cas, n’espérez pas récupérer une arme à un moment donné du jeu : Vous êtes fragiles et le soft vous le fait sentir.

Lorsque vous courez, une jauge d’endurance apparaît et se réduit lentement. Par contre, lorsque vous êtes proches d’un ennemi, cette jauge s’épuise d’autant plus vite, ce qui accentue le stress et l’urgence de fuir cette situation. On ajoute à cela le fait que les battements de coeur de la petite fille sont de plus en plus audibles plus elle s’approche d’une source de danger et on obtient une formule qui rend la visite de cette ville, tout, sauf reposante.

Détail anodin mais tout bonnement génial, le menu est fait comme un carnet d’enfant. Les objets sont crayonnés, la carte est dessinée de manière hasardeuse mais reste assez précise pour se repérer.

Réparties un peu partout, des petites statues vous permettront de sauvegarder, moyennant une petite pièce en offrande. Ces dernières vous donneront également l’opportunité de vous téléporter, de quoi rendre le périple un peu moins pénible, sachant que votre personnage se déplace assez lentement même en rythme de course.

Enfin, le jeu est divisé en plusieurs “chapitres”, entrecoupés par un retour à la maison de l’héroïne. De nouveaux chemins s’ouvrent au fur et à mesure et on continue de foncer vers l’inconnu dans l’espoir de retrouver notre petit Poro.

Ce qu’on regrettera dans l’expérience, c’est cette lenteur du personnage lorsqu’on veut explorer la ville ou encore la relative imprécision lorsqu’il s’agira d’interagir avec les objets ce qui pourra parfois conduire à une mort prématurée alors que le bouton d’action était martelé à côté d’un buisson qui aurait pu être une cachette parfaite.

 

Midnight Shadows

Reprenant les mécaniques de son aîné, ce second titre sublime la formule en rendant l’aventure plus agréable, tout en en conservant les rares défauts. L’endurance baisse moins vite, il est possible de contrôler le faisceau lumineux du stick droit et les statues de sauvegarde rapide sont plus présentes. De nouveaux objets utilisables ont été également ajoutés pour diversifier l’exploration. Le point de vue va régulièrement varier entre les deux filles, offrant ainsi un peu plus de dynamisme au titre. Pour finir, la ville est plus étendue que le titre précédent et offre d’avantage d’espace pour le mystère et l’effroi.

Autre ajout notable, la présence de charmes que vous pourrez équiper et qui vous conféreront un bonus comme un surcroît d’endurance, la capacité de tenir plus de cailloux…

Night Alone

Le jeu est en 2D isométrique, avec un design coloré et enfantin pour les personnages. Les environnements sont sombres et sublimes que ce soit la ville, la forêt ou d’autres endroits que vous serez amenés à explorer : l’ambiance est inquiétante et oppressante à souhait. Parfois, en avançant dans la rue sans croiser un chat, on se surprendra à penser que la petite fille avec son sac à dos lapin est mignonne. Et soudain on rencontre un monstre recouvrant toute la rue. Dur retour à la réalité, le contraste entre l’innocence des personnages et l’horreur qu’ils subissent est d’autant plus exacerbé.

Les musiques sont assez discrètes et on aura souvent comme unique compagnon les différents bruitages. Le son de nos pas résonnant dans la rue déserte ou celui électrique des distributeurs qu’on croise sur notre chemin ainsi que le son des vagues au loin. L’immersion est garantie de bout en bout.

Midnight shadows

Le graphisme est similaire à Night Alone mais certains plans gagnent en profondeur. Le design, plus inspiré se veut aussi plus diversifié. Vous aurez moins l’impression de traverser encore et encore les mêmes rues contrairement à Night Alone.

Chaque titre vous tiendra moins de 10 heures en faisant l’histoire en ligne droite. Cependant, des événements cachés un peu partout pourront survenir si vous allez au bon endroit. Et ce n’est qu’en risquant l’exploration que vous serez récompensés. Des collectives totalement optionnels sont également disséminés sur la carte pour ceux qui aimeraient découvrir tous les secrets. Rassurez-vous, après la fin du jeu, un mode vous permettra de visiter les environnements parcourus pour en explorer le moindre recoin.

La compilation des Yomawari vous plongera dans les ténèbres de la nuit. Aux commandes de petits personnages adorables, vous pourrez ressentir leur peur des monstres, du noir et également, toute leur détermination à parvenir au bout de leur quête. L’ambiance permet une immersion parfaite par le biais d’un silence pesant, d’un stress constant. Les jeux n’hésitent pas à nous mettre la pression par quelques jump scare. Par moment, le jeu sera un vrai die-and-retry qui vous fera faire un même passage en boucle pour trouver comment esquiver les adversaires. Le seul reproche que l’on pourrait lui faire, c’est la relative répétitivité de son gameplay, mais en jouant aux deux jeux l’un à la suite de l’autre, vous apprécierez toutes les améliorations apportées et vous laisserez porter par ces récits d’épouvantes.

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Test réalisé par Nadium sur une version offerte par l’éditeur
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