Test : Yooka-Laylee and the Impossible Lair sur Nintendo Switch

Test : Yooka-Laylee and the Impossible Lair sur Nintendo Switch

Test : Yooka-Laylee and the Impossible Lair sur Nintendo Switch

Genre : Aventure, Action, Plateformes
Langues : Anglais, Allemand, Français, Espagnol, Japonais, Chinois
Développé par Playtonic Games
Édité par Team17 Digital Ltd.
Sortie France : 08/10/2019
Prix : 29,99€ sur l’eShop, 29,99€ version boîte
Taille : 4600 Mo
Joueurs : 1
Age minimum : 3 ans

Site Web Officiel

Voilà le retour de nos compères, caméléon et chauve-souris, dans Yooka-Laylee and the Impossible Lair. Le premier opus était un clin-d’œil aux jeux de plateforme Banjo-Kazooie et Banjo-Tooie. Dans celui-ci, l’hommage est plutôt tourné vers les jeux Donkey Kong tout en gardant l’esprit originel des hits cités précédemment. Comme vous le verrez par la suite, le studio de développement, Playtonic Games, a pris un nouveau virage pour la réalisation de ce titre.

Yooka-Laylee and the Impossible Lair
Queen Phobee arrachant les chapitres avec les soldabeilles emprisonnés

L’histoire

L’aventure débute sur une phase de tutoriel pour apprendre et comprendre les différentes mécaniques. Nous reviendrons sur ce point dans la partie suivante. Aussi, tout au long de cette étape, vous en apprendrez plus sur l’histoire.

Capital B revient plus fort que jamais avec sa nouvelle création : le dompteur d’essaim. Son but : régner sur tout le Domiel Royal en prenant possession de toutes les abeilles. Cependant, la Reine, Queen Phobee, est là pour vous aider avec ses soldabeilles (notez le jeu de mot). C’est alors que notre bon vieux Capital B utilise son sceptre pour prendre le contrôle de ces insectes surentraînés.  Tandis qu’il essaie ensuite d’étourdir Queen Phobee, son bâton lui fait défaut et la Reine prend son envol. Aussitôt, vous affrontez Capital B (si vous avez de la chance vous parviendrez à le vaincre…) avant de revenir dans le Domiel Royal. La souveraine va ainsi arracher les chapitres du livre “Repaire Impossible”. Ceux-ci vont se retrouver aux quatre coins de la carte et c’est à vous de les explorer pour sauver les butineuses.

Comme dit précédemment, la partie démarre sur un cycle tutoriel où vous ne mourrez pas grâce au pouvoir invincible des soldabeilles. Après une autre phase contre Capital B, vous voilà dans la zone principale comprenant les différents chapitres. Celle-ci sera explorable et requiert des collectibles obtenus dans les niveaux éparpillés.

Comme la plupart des plateformers, il s’agira essentiellement d’arriver au bout du stage à travers une série de sauts et d’esquives.

Yooka-Laylee and the Impossible Lair
La phase tutoriel

Yooka et Laylee

Durant votre exploration et notamment dans les phases de plate-forme, point de barre de vie. Vous n’avez en réalité que les deux protagonistes principaux et par conséquent deux chances. En effet, lorsque que vous vous faites toucher par un ennemi ou un élément du décor (des ronces, une scie circulaire,…), vous perdez Laylee. Vous n’aurez qu’une poignée de secondes pour récupérer votre acolyte au risque de le voir disparaître. Mais, évidemment, il sera possible de le retrouver lorsque vous dénicherez une cloche. Par contre, si Yooka est touché, vous recommencerez au dernier checkpoint.

Yooka-Laylee and the Impossible Lair
Un petit clin d’oeil à Donkey Kong ?

Les commandes et compétences

Le jeu reste très intuitif à la manette. Il faudra tout de même un petit temps pour appréhender les quelques combos possibles entre les roulades et les sauts. Toutefois, aucun système de compétences n’est présent, contrairement au premier opus. Par contre, les tonifiants, que vous récupérerez tout au long de votre partie, eux, vous conféreront des aptitudes temporaires. Vous pourrez, par exemple, effectuer un troisième saut ou ralentir le temps. Bref, de quoi vous aider en cas de difficulté.

Coloré et fluide

La première chose remarquable est l’environnement riche et coloré. Des couleurs vives et des décors très bien réalisés nous transportent dans les niveaux. De plus, le soft jongle habilement entre l’utilisation de la 3D vue du dessus dans la zone principale et la 2D pour les levels de plateformes. D’après les informations de Playtonic Games, Yooka-Laylee tourne en soixante FPS, même sur Switch. En tout cas, force est de constater que le titre est fluide et, à part quelques ralentissement très minimes, jouit d’une belle réalisation.

Yooka-Laylee and the Impossible Lair
Un soldabeille emprisonné

Un duo de compositeurs

Après quelques recherches sur l’OST (une cinquantaine de titres tout de même) de Yooka-Laylee and the Impossible Lair, deux grands compositeurs émergent. Il s’agit de David Wise et Grant Kirkhope. Ces noms ne vous disent peut-être rien mais en réalité, ce sont les artistes derrière la bande-son de certains Donkey Kong Country ou encore Banjo-Kazooie. Dans les faits, la musique est magnifique. De plus, vous retrouverez généralement une piste différente par niveau et créant ainsi une diversité plus qu’appréciable. À noter, lorsque vous vous engagez dans les parties aquatiques des différents chapitres, la chanson prend une nouvelle dimension.

Fini avant d’avoir commencé ?

Il est important de rappeler le titre du soft «Yooka-Laylee The Impossible Lair» qui, traduit en français, est le « Repaire Impossible ». En effet, si vous souhaitez terminer l’opus vaillamment sans l’aide des abeilles surentrainées, cela est tout à fait faisable. Attention toutefois, le niveau sera quatre fois plus long qu’un chapitre. Il demandera un certain skill et une longue phase de « die and retry » pour connaître l’endroit. Ce principe n’est pas sans rappeler celui de Zelda Breath of the Wild mais, tout comme dans ce dernier, la prouesse sera extrêmement difficile à réaliser dans l’état.

Yooka-Laylee and the Impossible Lair
La page des tonifiants (mais à vous de les trouver)

Les collectibles

Des plumes, des tonifiants et des T.W.I.T. coins seront les éléments à collecter tout au long de votre aventure. Certains se trouveront dans les stages et d’autres sur la map. Par exemple, les plumes et pièces sont monnaie courante dans les levels (sans faire de mauvais jeu de mots) tandis que les tonifiants apparaissent uniquement dans la carte du monde. Bien sûr, ne pensez pas que ce sera si simple de les récupérer. Il vous faudra des compétences pour certains et se creuser les méninges à travers des énigmes pour d’autres.

Et c’est tout ?

Bien évidemment, non. Vous retrouverez une très grande partie des personnages principaux du premier opus. En venant en aide à certains, vous débloquerez de nouvelles mécaniques pour les chapitres car oui, ce dernier peut avoir deux faces (donc deux niveaux).  Aussi, vous rencontrerez les fameuses Pagies qui réaménageront la zone pour accéder à de nouveaux passages une fois leurs défis accomplis. Il existe encore d’autres éléments en jeu que je vous laisse le plaisir de découvrir.

Yooka-Laylee and the Impossible Lair
Trowzer, toujours là pour nous détrousser

La difficulté

Les premiers niveaux sont relativement simples, histoire de prendre la main sur les mécaniques et combo des deux personnages. À mesure que vous progresserez, il deviendra plus difficile de les finir en une fois, en particulier si vous souhaitez récupérer les cinq pièces disponibles par chapitre. De plus, de nouveaux éléments viendront vous compliquer la tâche. Comme, par exemple, des courses-poursuites avec un timing à respecter ou de l’acide qui monte au fur et à mesure de votre avancée. En bref, le titre sera capable, dans certaines situations, de vous faire recommencer un bon nombre de fois. Mais les développeurs ont pensé à tout : après un trop grand nombre d’échecs, l’appareil du Dr. Puzz (faisant office de checkpoint) vous demandera si vous souhaitez passer le chapitre.

Suite du premier volet, les développeurs du studio Playtonic Games, ont pris un virage concernant la réalisation de Yooka-Laylee and the Impossible Lair. L’histoire, bien amenée et ficelée, regorge de clins d’œil au titre précédent et aux Donkey Kong. L’utilisation de l’Overworld pour accéder aux différents niveaux est clairement un bon point. De plus, cette carte est aussi un énorme puzzle rempli d’énigmes. Une  fois dans les stages, vous aurez besoin de tout votre talent pour en venir à bout.

Il ne faudra pas oublier les différents collectibles au risque de vous retrouver bloquer dans votre progression. Les couleurs chatoyantes et la bande-son sont magnifiques. La réalisation est très soignée que ce soit en ce qui concerne les décors ou l’environnement en arrière-plan. Il est à noter quelques bugs de textures dans certains niveaux.

Bénéficiant d’un large contenu rythmé entre énigme et récolte, la difficulté du jeu pourra poser problème. En effet, si les premiers levels sont aisément faisables, le soft va monter en puissance et proposer des mécaniques beaucoup plus complexes.

Enfin, l’idée d’avoir le chapitre final à portée de main est un excellent moyen de vous convaincre de partir en quête des soldabeilles si vous ne voulez pas finir pulvérisés.

Test de Yooka-Laylee and the Impossible Lair sur Nintendo Switch réalisé par SuperPopux sur une version offerte par l’éditeur
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