Test : A Robot Named Fight sur Nintendo Switch

A Robot Named Fight !

Genre : Action, Plateforme, Rogue-Like
Langues : Anglais Sous-titres : Anglais
Développé par Matt Bitner Games
Édité par Hitcents
Sortie France : 26/04/2018
Prix : 10,99€ sur l’eShop
Taille : 629,15 Mo

Site Web Officiel

Dans un monde futuriste, des dieux mécaniques on fait leur apparition et ont permis de vivre en paix pendant des millénaires. Ils créèrent des robots afin d’y cultiver le monde. Mais quelque chose d’oublié et de terrible se réveilla quelque part parmi les étoiles et décida de pénétrer dans la stratosphère. On l’appelle : la Mégabête.

Cette chose dont les progénitures s’abattent sur Terre a l’apparence d’un orbe de la taille de la Lune.
Fait de chair, il est composé de nombreux yeux, bouches et organes reproducteurs.
Le seul être capable de battre ce monstre et de mettre fin à cette guerre menaçant l’écosystème mis en place par les dieux, est fait de circuits électriques, de métal et parle un langage codé tout en étant doué d’une intelligence artificielle. Il s’agit d’un robot nommé « Fight ». C’est celui-ci qu’incarnera le joueur.
Le pitch est assez intéressant et bien introduit. Cela n’augure que du bon !

Le but est simple : en tant que robot, vous devrez vous déplacer dans un monde post-apocalyptique et vaincre les différentes progénitures, vos ennemis, ainsi que la Mégabête afin de rétablir ainsi la paix.

Vous progresserez dans un territoire qui est représenté par une carte. Celle-ci est composée de plusieurs petites cases. Ces cases sont l’équivalent d’une salle où vous attendront des ennemis. En tirant sur les portes, vous passerez aisément d’une salle à une autre. Enfin… presque : il est recommandé de prendre garde car vous n’êtes pas à l’abri de tomber sur des pièges. Il faudra aussi veiller à sauter sur les obstacles que vous rencontrerez pour parvenir à mener à bien votre mission et venir à bout de votre objectif : la Mégabête. Parfois des artefacts se cachent dans le décor, parfois vous rencontrez un des nombreux dieux qui pourront vous procurez l’un ou l’autre des bonus limités dans le temps, ainsi que des marchands où vous pourrez également troquer différents matériaux contre des armes spéciales.

Pour parvenir au bout de l’immense territoire -et dans un temps record si vous cherchez à vous mettre un défi supplémentaire-, il faudra réussir à débloquer de nouveaux armements tels que des missiles, l’attaque à onde électrique, la super-vitesse et bien d’autres. Ces améliorations se cachent dans différents endroits, pour les dégoter, il faudra impérativement s’aventurer de plus en plus dans la carte. Autant vous dire que cela ne peut se faire en une seule partie, compte tenu du système de jeu il faudra y revenir plusieurs fois.
Le « Game over » n’est pas permis sauf si vous tombez sur une salle vous permettant de ressusciter une seule et unique fois.  Dans le cas contraire, vous vous retrouverez dans une toute nouvelle carte.
Le jeu n’est pas difficile en soi mais on est jamais à l’abri d’un mauvais saut, de ne pas avoir pris le temps d’analyser les mouvements et tirs des ennemis.

Entièrement fait en 2D/pixel-art, le level-design propose des zones facilement identifiables et diversifiées. Malheureusement, on peut très aisément deviner d’où le jeu puise son inspiration dans sa conception. Je parle bien entendu de la série « Métroid ».On y retrouve presque à l’exactitude les mêmes éléments qui composent les décors : un signalement sur une carte, un mur à détruire, une porte bloquée par exemple.

Même si cela fait son effet, on aurait aimé un peu plus d’originalité.
La musique est peu marquante, voire répétitive. Je trouve qu’il manque de pistes capables de retranscrire une ambiance en fonction des lieux et de moments qui soient capables de marquer notre mémoire en tant que joueur. Que l’on joue avec ou sans musique, il n’y a aucune différence au final.
Un peu triste de ce côté-là.

Le mélange de genre plateforme et rogue-like crée une très bonne alchimie, c’est sans doute l’un des points forts du jeu. La carte dans laquelle le joueur évolue va être générée automatiquement. Voilà pourquoi le chemin que vous emprunterez à chaque partie sera systématiquement différent. Rien n’est prédéfini si ce n’est la disposition des ennemis, les pièges ou l’arrangement de la salle. Apparemment, le jeu peut générer environ quatre milliards de possibilités. Autant vous dire qu’il est impossible de vérifier cela. Par contre, ce que je peux vous garantir, c’est sa capacité à vous tenir en haleine de nombreuses heures, jours ou semaines. La durée de vie dépendra du type de joueur que vous êtes.

Afin de renforcer votre appétit lors de vos sessions, vous pourrez profiter de l’exploration pour mettre la main sur des objets qui auront une place toute particulière dans votre collection. Pour les plus hardcore gamers, le jeu dispose d’un système de succès dont la plupart restent simples en acquisition. Si vous désirez refaire le niveau, il est possible de le partager grâce à un système de mot de passe mais vous reprendrez au point de départ et il sera cependant impossible de débloquer d’autres succès. Cela reste malgré tout intéressant si vous souhaitez lancer un défi à un autre joueur et comparer vos temps pour venir à bout de la fin du stage, d’autant plus qu’il est tout à fait possible de jouer à deux joueurs en partie locale. Peut-être est-ce plus intéressant pour tenter de débloquer l’une des trois fins possibles ?

Prenez la licence « Metroid », imaginez un nouveau personnage pour remplacer Samus ensuite programmez le jeu de sorte qu’il génère lui-même ses propres niveaux lors de chaque partie que vous décidez de faire et vous obtiendrez un rogue-like intéressant du nom de« A Robot Named Fight ». Un mélange intéressant qui a tout pour séduire et satisfaire les amateurs du genre mais qui manquera sans doute d’identité. On applaudit le concept, l’univers proposé, la mise en place d’objets collectibles ainsi que la mise en place des succès, le tout étant réalisable seul ou à deux. L’idée est particulièrement intéressante et devrait davantage être proposée aux joueurs en espérant voir naître un jour quelque chose de bien plus original. Le jeu en lui-même n’est pas mauvais, mais je suis un peu resté sur ma faim.

Test réalisé par Serial_Gameur sur une version offerte par l’éditeur
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