Test : Close to the Sun sur Nintendo Switch

Test : Close to the Sun sur Nintendo Switch

Genre : Aventure, Horreur, FPS
Langues : Anglais, Allemand, Français, Espagnol, Italien, Russe, Japonais, Chinois, Coréen
Développé par Storm in a Teacup
Édité par Wired Productions
Sortie France : 29/10/2019
Prix : 29,99€ sur l’eShop, 29,99€ en version boîte (106€ en version collector)
Taille : 4954,52 Mo
Joueurs : 1
Age minimum : 18 ans

Site Web Officiel

Sans conteste le point fort du titre, le scénario repose sur le personnage principal, Rose Archer qui est à la recherche de sa soeur. Cette dernière l’a enjoint par courrier de la retrouver sur l’Hélios, un bateau mis au point par Nicolas Tesla. Vous entrerez rapidement en contact avec elle pour apprendre qu’elle ne vous a rien envoyé. Enfin pas vraiment, elle n’y est pour rien mais peut-être que son alter ego dans le futur l’a fait pour avoir de l’aide. Le second problème est qu’en arrivant sur le vaisseau, vous vous rendez vite compte que rien ne va : la plupart de l’équipage est mort et le bateau tout entier est sans vie. Les seuls survivants sont en quarantaine et de mystérieuses silhouettes de lumières ont fait leur apparition un peu partout.

Il y a énormément d’affiches ou de document de ce style, qui contribuent grandement à l’ambiance du titre, à découvrir dans le jeu.

Close to the Sun est un jeu d’aventure horrifique à la première personne. En réalité, il s’approche aussi du walking simulator par certains côtés puisque il y a très peu d’interactions dans le jeu. En effet, les énigmes sont très simples et offrent peu ou pas d’objets à chercher notamment. Il s’agit plutôt d’observations attentives pour en venir à bout. Le soft campe son côté horrifique par les mystères qui entourent le vaisseau Hélios. Comme tout est vide, cela renforce le sentiment de peur dès lors que quelque chose se passe. Le problème est que les scènes de poursuite ne sont pas des plus réussies : Rose est assez lente à manoeuvrer et cela rend ces moments pénibles, d’autant plus quand c’est la mort automatique lorsque vous êtes rattrapé.

Les énigmes sont peu nombreuses et surtout assez simples. En cause : on vous montre souvent la marche à suivre pour en venir à bout.

Le portage proposé pour la version Switch n’est malheureusement pas du tout à la hauteur du titre. Même si l’ambiance est vraiment bien réussie, elle est totalement desservie par des graphismes sérieusement downgradés par rapport aux autres plateformes. Dès qu’on scrute un décor à quelques mètres du personnage, il n’y a plus de textures et tout devient flou, c’est dire ! Pire, les ralentissements sont monnaie courante, y compris durant les scènes de poursuite. Même certaines animations ont du mal, pendant les explosions ou les arcs électriques par exemple. Clairement, on a l’impression d’être revenus plusieurs générations de console en arrière ! Enfin, que vous jouiez en version dockée ou portable, il n’y a pas vraiment de changements donc n’espérez pas y échapper. Heureusement, son ambiance sonore et surtout ses moments sans musique quand il le faut, sont là pour rattraper un peu les graphismes difficilement supportables.

Ce type de passage est symptomatique du titre : on ne voit pas grand chose au premier plan ni en arrière plan.

Close to the Sun est un titre assez court, même pour le genre. Il vous faudra un peu moins de cinq heures pour en venir à bout. Cela n’est pas dérangeant dans la mesure où le scénario est prenant. On passe tout de même un bon moment, pour peu qu’on arrive à mettre de côté sa réalisation épouvantable sur cette console. Comme tous les jeux du genre, la rejouabilité n’est pas vraiment attendue. Prenez-le plutôt comme une aventure de quelques heures à découvrir, en vous laissant porter par son scénario.

Time is not a river : vous découvrirez assez vite qui est à l’origine de ce type de message dans le bateau…

Close to the Sun aurait pu être un très bon jeu sur Nintendo Switch si son portage n’avait pas été aussi hasardeux. Malheureusement, même si le scénario et l’ambiance sont bien réussis, les graphismes et chutes de framerate sont difficilement pardonnables à ce niveau-là. Il n’en reste pas moins un mauvais jeu pour autant. Il y a fort à parier qu’il plaira aux amateurs du genre, malgré ses défauts. Son ambiance à la fois stressante et prenante est sans conteste sa principale qualité. Pour le reste, il faudra faire abstraction, en espérant des patchs qui améliorent son optimisation.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.