Test : Degrees of Separation sur Nintendo Switch

Degrees of Separation

Genre : Plateformes, casse-tête
Langues : Anglais Sous-titres : Français, Allemand, Italien, Espagnol, Portugais, Anglais
Développé par Moondrop
Édité par Modus Game
Sortie France : 14/02/2019
Prix : 19,99€ sur l’eShop
Taille : 507,51 Mo
Joueurs : 1-2
Age minimum : 3

Site Web Officiel

Ember, jeune fille vivant dans une forêt automnale, tout en chaleur et en couleurs. Rime, jeune garçon gardant un château désert figés dans les teintes bleutées du permafrost.

Tout semble les opposer, et pourtant… Tous deux vont se réveiller un matin, alors que leurs mondes respectifs sont en train de changer, une tempête ayant brisé les arbres de la forêt d’Ember, et les glaces du royaume de Rime fondant. Dans leur chemin en quête d’explications, ils vont se croiser et décider d’avancer ensemble, pour comprendre ce qu’il se passe.

Le début de l’aventure commune

Leur objectif commun, un château au loin, et les nombreux mystères qui vont jalonner leur aventure.

Le gameplay de Degrees of Separation repose sur le côté opposé et complémentaire de nos deux héros. Sorti à l’occasion de la Saint-Valentin, il est évidemment possible de jouer à deux, mais le jeu se fait parfaitement seul également.

D’une simple pression sur la touche L, on alterne entre nos deux personnages, R permet d’appeler notre compagnon, ou au contraire lui demander de s’arrêter, A permet de sauter, et B d’activer certaines capacités spéciales.

Car pour avancer dans l’histoire, il faudra récolter un certain nombre de foulards, permettant de débloquer des portes menant dans d’autres environnements. Mais ceux-ci ne se laissent pas facilement attraper, et il faudra résoudre des énigmes pour les atteindre.

Un foulard, pas si accessible que ça

Il faudra donc jongler avec les caractéristiques respectives de nos deux héros. Le froid mordant du monde de Rime permettra par exemple de congeler les étendues d’eau, ou de faire descendre des lanternes afin d’activer des plate-formes, quand la chaleur de l’univers d’Ember les fera au contraire monter, ou activera des souffles d’air chaud pour franchir des gouffres.

Une plate-forme, contrôlée par la température

Degrees of Separation offre une direction artistique soignée.

Les environnements sont magnifiques, offrant deux facettes suivant quel personnage y marche. Le bleu argenté de l’hiver alterne entre le vert et l’orange de l’automne de façon totalement fluide, sans ralentissement. Les décors sont détaillés, d’autant plus qu’une narratrice nous raconte l’histoire, que ce soit celle des lieux, ou celle d’Ember et de Rime, qui vont évoluer au fur et à mesure qu’ils résolvent des énigmes, entre joie d’avoir trouvé un compagnon aussi complémentaire, et peur de cette barrière qui les sépare.

L’orange de l’automne et le bleu de l’hiver s’opposent

La musique s’accorde parfaitement à l’ambiance, dans un ton juste. On a des pistes douces, qui peuvent gagner en force quand Ember et Rime progressent de concert en s’élevant de plus en plus dans les cimes des arbres, pour devenir plus mélancolique sur les ruines d’un champ de bataille.

La quête d’Ember et de Rime pour collecter les foulards occupera plusieurs heures le (ou les) joueur(s), et proposera du challenge pour certaines énigmes, surtout si l’on joue seul, car il faudra parfois avoir un timing précis, et le fait de ne pas contrôler les deux personnages en même temps rendra plus difficile la tâche.

Les énigmes en elles-mêmes sont intéressantes, reposant sur des mécaniques relativement variées, d’autant plus que chaque environnement offrira une capacité spéciale unique à cette zone à nos héros, même si certaines peuvent parfois s’avérer redondantes, seule la difficulté changera.

Le château aperçu au loin sera le cœur de l’histoire, là où se trouveront les portes qui ouvriront sur la suite de l’aventure, mais il faudra revenir à l’intérieur pour en débloquer de nouvelles.

Une porte solidement verrouillée

S’il est possible, en parcourant les niveaux, d’activer des sortes de checkpoint permettant à la fois d’afficher une liste de foulards récoltés, ou de permettre de se déplacer plus vite en utilisant le bouton B juste devant, pour peu qu’on ait débloqué le checkpoint suivant, il est regrettable que le jeu ne propose aucune carte des lieux, pour savoir où se trouvent les fameuses portes, et si l’on a trouvé assez de foulards pour l’ouvrir.

Degrees of Separation est un petit conte poétique. La narratrice, d’un ton juste, nous racontera l’histoire d’Ember et de Rime, l’évolution de leurs sentiments, leurs joies, leurs peurs, mais également leur monde, où alternent vestiges d’un Roi Absent et d’une guerre et richesses inexplorées. Si l’aventure n’est pas exempte de défauts, elle a un charme certain, qui ne manquera pas de toucher les joueurs en quête d’une narration atypique et de personnages attachants.

Test réalisé par Marron sur une version offerte par l’éditeur
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