Test : Dragon’s Lair Trilogy sur Nintendo Switch

DRAGON’S LAIR TRILOGY

Genre : Aventure, Action, Arcade
Langues : Anglais Sous-titres : Français, Allemand, Italien, Espagnol, Anglais
Développé par Digital Leisure
Édité par Digital Leisure
Sortie France : 17/01/2019
Prix : 19,99€ sur l’eShop
Taille : 7427,06 Mo
Joueurs : 1
Age minimum : 7 ans

Site Web Officiel

Le monde du jeu vidéo a connu une fracture en 1983, avec l’arrivée de la NES, et la possibilité de jouer chez soi à faible coût, en soi le monde est devenu meilleur à ce moment là, mais avant cela, les salles d’arcade étaient remplies d’enfants et de grands enfants près à dilapider leurs économies sur les bornes magiques, et le jeu vidéo était un art bien différent. Tous les jeux de cette ère sont toujours très reconnaissables par leur sonorité de bips caverneux et leur système de high score, mais une série des années 80 a su sortir du lot, avec un aspect unique en son genre, il s’agit bien évidemment de Dragon’s Lair, sorti la même année que la NES sur les bornes d’arcade. Premier jeu du génial Don Bluth, il sera ensuite suivi de Space Ace puis de Dragon’s Lair II au début des années 90. Renommés pour leur aspect visuel iconique et leur difficulté plus que punitive, nul doute que beaucoup d’entre vous en auront déjà entendu parlé, ne serait-ce que par le biais de vidéastes célèbres tels que le Joueur du Grenier qui se sont fait un plaisir (le mot est volontairement mal choisi) de souffrir pour que nous puissions redécouvrir ces pièces d’anthologies. Aujourd’hui, les développeurs nous ont compilé ces 3 jeux pour que nous puissions les apprécier sur Nintendo Switch.

Dans chacun des titres, le scénario reste globalement le même, vous jouez un pauvre héros qui doit tout risquer pour sauver une damoiselle en détresse, au Moyen Age ou bien dans l’espace. Tout repose ensuite sur le gameplay, et c’est ce que nous allons voir maintenant.

Chacun des trois jeux présente différentes options avant de commencer l’aventure, comme la possibilité de s’ajouter des vies, de modifier la difficulté, ou bien de se donner un laps de temps plus long pour accomplir les actions. Ne soyez cependant pas piégés pour autant, car les jeux resteront redoutables ! Le principe est facile, ce sont des dessins animés entrecoupés de moments de décisions que vous devrez prendre le plus vite possible. Dans chaque situation, il faudra appuyer sur un bouton de direction (joystick gauche ou croix directionnelle) ou bien un bouton d’attaque (A), mais ne trainez pas, car une faute et c’est la mort ! Avant chaque action, il va y avoir un petit indice sur la marche à suivre, sous la forme d’un objet dans une direction précise qui s’illumine, ou bien votre épée, mais cet indice ne va même pas durer une seconde, alors soyez très attentifs ! Bien évidemment, vous allez enchaîner mort après mort, et les développeurs ont eu l’intelligence de créer une animation différente de celle-ci selon votre avancée pour faire mieux passer la pilule.

Dans une difficulté facile, une fois que vous aurez épuisé vos vies, vous pourrez reprendre votre partie sans trop de problème, mais en difficile, le jeu se jouera comme sur une borne d’arcade, et la mort vous fera tout recommencer du début… Il n’y a pas autre chose à dire du gameplay, tout est assez clair et précis quand on lance le jeu, mais extrêmement dur, un genre de difficulté arcade qu’on a tendance à oublier de nos jours.

Les graphismes des jeux de Don Burth sont ce qui ont le plus marqué les joueurs de l’époque, et qui marquent encore aujourd’hui les nouveaux joueurs. Les personnages de Dragon’s Lair sont si iconiques que même ceux qui n’ont jamais joué aux jeux reconnaîtraient presque immédiatement le chevalier Dirk ou la princesse Daphne, et que dire des animations, si ce n’est qu’elles sont très certainement les plus belles réalisées à la main dans les années 80, avec une touche très reconnaissable empruntée à la magie des plus grands films Disney d’antan. Dans cette version Switch, toute la beauté originelle a été conservée, mais elle a en plus bénéficiée d’une refonte en HD qui ne la rend que plus sublime encore, sans pour autant la dénaturer.

Au niveau de l’environnement sonore, on a quelques dialogues en anglais, qui seront assez difficiles à suivre tant les actions vont vous demander une concentration énorme, et des bruitages très convaincants, surtout pour un jeu d’arcade de l’époque. Même s’il est difficile de s’émerveiller devant la direction artistique de ces jeux tant ils sont énergiques et complexes, il faut avouer qu’elle n’a pas pris une ride malgré son âge.

En ce qui concerne la durée de vie, il est virtuellement possible de finir chacun des titres en 15min si l’on connaît les actions à réaliser par cœur, mais vous êtes assurés de tellement mourir souvent que ne comptez pas les boucler en moins de quelques heures !

Sachez aussi que la trilogie vous permet de visionner les dessins animés en entier sans jouer dans les bonus, si jamais vous n’arrivez pas à en venir à bout, mais que vous souhaitez tout de même vous délecter de leur qualité visuelle, et c’est un très bon point, en plus de l’ajout bienvenue du choix des difficultés qui vous évitera bien certainement la rage des joueurs de l’époque.

Cette collection de Dragon’s Lair est très certainement la meilleure version à laquelle vous pourrez jouer, si vous ne souhaitez pas investir des milliers d’euros dans les bornes d’origine. Non seulement ce portage inclut une remasterisation des graphismes et de nouvelles difficultés revues à la baisse pour les nouveaux joueurs, mais il offre aussi des bonus intéressants pour les fans et pour les passionnés d’histoire du jeu vidéo, comme il s’agit tout de même d’une des franchises les plus importantes du gaming à ses débuts ! Tout le monde devrait pouvoir avoir accès à ces titres pour les essayer un jour, et quoi de mieux que la Nintendo Switch pour cela ?

Test réalisé par Natingle42 sur une version offerte par l’éditeur
N’hésitez pas à soutenir le site en effectuant vos achats via nos liens sponsorisés

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.