Test : God Eater 3 sur Nintendo Switch

God Eater 3

Genre : Aventure, Action, Action-RPG
Langues : Anglais, Allemand, Français, Espagnol, Italien, Russe, Japonais, Chinois, Coréen Sous-titres : Anglais, Allemand, Français, Espagnol, Italien, Russe, Japonais, Chinois, Coréen
Développé par Marvelous, Shift
Édité par BANDAI NAMCO Studios
Sortie France : 12/07/2019
Prix : 59,99€ sur l’eShop, 59,99€ version boîte ICI
Taille : 14758,71 Mb
Joueurs : 1 – 8
Age minimum : 12+

Site Web Officiel

Initiée en 2010 sur la portable de SONY, la série des God Eater continue son développement, mais sur des plateformes un peu plus moderne comme le PC ou la PS4. Quant à la Switch, grâce à son format hybride, elle n’a pas laissé les développeurs insensibles ; ils ont donc adapté ce troisième opus sur la console de Nintendo.

 

Une terre ravagée

C’est aux alentours de l’année 2050 que sont apparues des formes de vie appelées « Cellules Oracles ». Extrêmement agressives, elles ont la capacité de tout consumer sur notre planète. Malheureusement pour les humains, ces organismes ont une forte capacité d’évolution et donnent naissance aux « Aragamis » (ou « Dieux Violents » dans la langue de Molière), des monstres aux formes, tailles et puissances variées. Ils n’ont qu’une seule idée en tête : régner sur notre bonne vieille terre. L’extinction du genre humain est devenue une réalité plus proche que prévue, obligeant les survivants à se regrouper dans des forts disséminés sur et sous la surface afin de tenter de survivre encore quelques années.

 

La Terre a changé

Si dans un premier temps les armes se révèlent inefficaces, très vite des chercheurs réussissent à y intégrer des « Cellules Oracle », leur conférant la capacité de lutter contre ces envahisseurs. Mais afin de les manier sans être absorbé, il faut des humains génétiquement compatibles : les God Eater. Alors que la résistance s’organise, aux alentours de 2080, apparaissent les « Terres de Cendres » : un nuage invisible, hautement concentré en « Cellules Oracles » et qui ne laisse derrière son passage qu’une terre aride… Mais encore une fois la science fait un bond en avant avec l’apparition des God Eater Adaptatifs ou GEA. Ils sont plus puissants et surtout ont la capacité de combattre au sein même des « Terres de Cendres » pendant plusieurs dizaines de minutes.

 

Votre première maison…

Mais leur puissance fait peur également aux humains et autres God Eater standard… Les GEA se trouvent donc généralement gardés en prison ou avec leurs bracelets verrouillés pour éviter toute tentative de rébellion ; les cantonnant à la liberté uniquement lors de leurs brèves missions à l’extérieur. C’est là que notre aventure débute, au sein de la prison du fort d’Amaryllis.

Après une cinématique montrant notre accession au rang de GEA, la première étape va consister en la création de notre avatar. Les options sont nombreuses, nous laissant le choix du sexe, des détails du visage (yeux, cheveux), de la couleur des différents éléments et de la peau ou encore de signes distinctifs comme des cicatrices par exemple. C’est ensuite le tour des vêtements et enfin du nom. L’ensemble est suffisamment varié pour ne pas se retrouver avec des héros identiques lors des sessions multijoueurs.

 

Une équipe de débutants

Vient ensuite le temps de l’apprentissage du métier avec les six premières missions qui serviront de tutoriel afin de comprendre les subtilités du gameplay. Les déplacements se font comme dans tout titre en trois dimensions : un stick pour les mouvements, le second pour orienter la caméra. Pas de soucis avec cette dernière bien quelle soit un peu rigide lorsqu’un ennemi est verrouillé. Les boutons servent à attaquer, parer, sauter ou déclencher un dash. Quant aux gâchettes, elles permettent de naviguer dans les menus de l’inventaire pendant les escarmouches, de courir ou de déclencher des actions spéciales. Le tout est personnalisable selon plusieurs propositions et tout le monde devrait y trouver son compte. Le joueur apprend donc à se servir de son « arme divine » qui a la faculté de pouvoir se transformer en fusil, bouclier ou arme au corps-à-corps. Chacun des trois types étant lui-même adaptable en fonction de son style de jeu : sniper, fusil d’assaut ou mitrailleuse lourde, boulier léger, rondache ou pavois, faucille, épée longue, lance ou encore la nouveauté de cet épisode la double lame… Et ce n’est qu’un petit aperçu de ce qui nous est proposé. Il est ainsi aisé de trouver un style qui nous convienne. Les combats sont extrêmement dynamiques restant ainsi fidèles à l’esprit de la série. Ils se rapprochent de l’expérience que peut nous proposer Nier Automata en terme d’intensité et il faudra savoir s’adapter rapidement aux différentes actions de nos proies.

 

Il est parfois bon de prendre un peu de distance

Si la base consiste à se jeter corps et âme dans la bataille, il va très vite falloir apprendre à utiliser les capacités surnaturelles de nos God Eater Adaptatifs pour espérer avancer contre des Aragamis plus puissants. Ainsi, il leur est possible de passer en mode « salve » en absorbant les Cellules d’Oracle des ennemis. Possédant trois niveaux d’intensité, cela débloque les « arts de salve ». Ces derniers sont entièrement personnalisables et deviendront de plus en plus puissant au fur et à mesure de leur utilisation. Un second état de puissance devient disponible en avançant dans l’histoire : l’amorce d’accélération. Cette technique, également modifiable à envie, se déclenche une fois certaines conditions remplie pendant un combat, vous apportant des buffs non-négligeables. Enfin, une jauge de symbiose apparaît au-dessus de nos camarades. Une fois complétée et activée, le bonus de symbiose de chaque personnage s’active renforçant encore un peu plus nos compétences.

 

La base de données des terminaux est une mine d’informations

Cela peut paraître un peu complexe de prime abord, surtout que certaines combinaisons de touches, pas forcément bien documentées, viennent se rajouter par-dessus tout cela. Mais on prend vite le pli dans l’utilisation de l’ensemble des compétences malgré un tutoriel au final un peu trop facile pour saisir toutes les subtilités du gameplay. Je conseille fortement aux novices de la série d’aller consulter la section “Base de Données” des terminaux. Elle regorge d’informations très précieuses, aussi bien sur l’histoire que sur les mouvements spéciaux. Ces terminaux sont, par ailleurs, un passage obligatoire puisque la création de nouvelles armes ou objets, l’attribution des compétences, arts de salve ou de symbiose passent par là.

 

Les plans des armes et les besoins associés en matériaux

Graphiquement, le titre de Marvelous propose quelque chose de très correct, mais qui ne vous décollera pas la rétine pour autant. Les environnements sont propres et reflètent bien l’ambiance post apocalyptique : villes dévastées, sous-terrains bardés de technologies à l’abandon… Malheureusement, on s’aperçoit bien vite que le nombre d’arènes est plutôt limité avec une réutilisation fréquente des mêmes éléments. À noter également la présence d’un léger clipping réellement visible lorsque l’on tente de dénicher les Aragamis, car en plein affrontement le joueur a d’autres préoccupations… Le chara-design est réussi avec de nombreux détails sur les personnages même si l’on pourra regretter une démarche un peu rigide. De plus, il est possible d’acquérir d’autres tenues tout au long de l’aventure jusqu’à avoir une garde-robe très fournie.

Séance d’essayage de la dernière tenue récupérée

Quant aux armes, c’est un réel plaisir de les utiliser tant la sensation de puissance qui s’en dégage est bien retransmise. Il n’est pas rare, avant de partir au combat, de jouer un peu avec la caméra afin d’admirer sa dernière acquisition sous tous les angles. Je finirais sur les différentes cinématiques agrémentant le solo. Elles sont de deux types : celles réalisées avec le moteur du jeu et celles faites dans le style d’un animé. Ces dernières sont de petits bijoux et on regrette qu’il n’y en ait pas plus souvent.

 

Les cinématiques en animé sont à tomber par terre

Côté bande son, c’est un régal. L’OST est très varié avec des musiques qui vont suivre l’action qui a lieu à l’écran : le rythme va s’accélérer lors des combats pour devenir plus calme lors d’une recherche d’Aragami. Les détracteurs de la VO lors du visionnage de séries ou films japonais seront aux anges puisque les développeurs nous laissent le choix de l’anglais, certes de bonne facture, mais qui est loin d’égaler le doublage japonais qui nous est offert ! Pas d’inquiétudes toutefois puisque le jeu est intégralement sous-titré en français.

 

Et une cinématique réalisée avec le moteur du jeu

La partie histoire peut-être réalisée de deux manières : en solo, mais accompagné tout de même par trois PNJ à choisir parmi ceux proposés au début de chaque mission ; ou en multijoueur local ou via Internet. Dans ce second cas, l’aventure est reprise à l’endroit le moins avancé de tous les participants. Comptez une quarantaine d’heures de jeu pour faire le tour de la trame principale.

 

Lui, il aurait été bien de ne pas l’énerver !

Mais ce n’est pas tout, puisque de nombreux contrats arriveront dans les terminaux : entre les missions de certifications où le temps alloué est très réduit, celles en contre-la-montre, les spéciales ou encore les missions d’élimination contre des Aragamis de cendre à la puissance impressionnante, vous aurez de quoi dépasser la centaine d’heures de jeu. Et, si vous faites partie des collectionneurs qui se font un point d’honneur d’avoir chaque arme ou vêtement dans leur collection, il faudra rajouter encore quelques dizaines d’heures ; le temps de collecter les ressources nécessaires sur les corps encore fumant des monstres. Mention spéciale aux missions d’élimination qui permettront jusqu’à huit joueurs de coopérer afin de venir à bout des adversaires. Et croyez-moi, ce ne sera pas forcément de trop. De plus, le netcode étant particulièrement soigné, je n’ai rencontré aucuns soucis lors de mes sessions à plusieurs ; un vrai régal.

Le butin de fin de mission

Si God Eater 3 n’arrive pas à se hisser sur la plus haute marche du podium, il n’en passe vraiment pas loin. La faute à une réalisation soignée mais un peu en retrait vis-à-vis des dernières productions du genre : textures parfois trop simples, personnages un peu raides et trop peu d’environnements différents même si ceux présents sont très réussis. Le solo est habilement mis en scène avec certains passages en animé (malheureusement pour nos yeux pas assez nombreux), où l’on peut regretter que parfois, il faille juste courir après un personnage dans notre base afin de débloquer la prochaine mission. Quant aux combats, ce n’est que plaisir, avec un dynamisme et une intensité très bien dosés. Et, même si Marvelous a pensé à tout le monde en rendant un jeu plus “grand public” dans l’esprit, il faudra passer un peu de temps à crafter des équipements adaptés aux combats les plus difficiles sous peine de voir s’afficher le terrible Game Over…

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