Test : Iconoclasts sur Nintendo Switch

ICONOCLASTS

Genre : Metroidvania, Action, Aventure
Langues : Français Sous-titres : Français
Développé par Joakim “Konjak” Sandberg
Édité par Bifrost Entertainment
Sortie France : 02/08/2008
Prix : 19.99€ sur l’eShop
Taille : 165 Mo

Ce que je voudrais d’emblée mettre en avant dans ce test, c’est que ce jeu est l’œuvre d’un seul et unique homme. En effet Joakim “Konjak” Sandberg a commencé à réfléchir à Iconoclasts dans les années 2010 et après des efforts colossaux, ce dernier parviendra à pointer le bout de son nez pour atterrir entre nos mains armées de Joy-Con et ce en 2018. Huit années de dur labeur mais au final est ce que cela a valu la peine d’attendre ? Je vais donc tacher de vous y répondre dans ce test.

Vous incarnez la fille d’un mécanicien travaillant « au noir », ce dernier ayant disparu après avoir été enlevé par les membres du Projet.

Mais commençons par le commencement. Vous allez évoluer sur une planète vouée à la destruction. En effet, pour survivre, celle-ci a besoin de sa matière première, à savoir l’Ivoire que les agents du Projet puisent afin d’assouvir leur soif de création et de pouvoir.

L’astre est dirigé par « Mère », la puissante divinité crainte mais aussi vénérée par tous. Si les habitants de la planète Rocheterre ne lui obéissent pas ou s’ils l’offensent en accomplissant des actes interdits, la peine capitale est prononcée instantanément a savoir : la mort immédiate.

Dès le début, vous incarnez Robin, jeune mécanicienne, armée d’une clé à molette fantastique. Cependant notre héroïne bien que dotée d’un talent inouï, travaille à réparer toutes sortes de choses sans avoir de licence officielle et ces actes sont des crimes au yeux des agents du Projet.

Insouciante et la main sur le cœur, Robin est prête à soutenir toute personne ayant besoin d’aide pour une réparation. Et c’est là que tout s’effondre. En effet, suite à la demande d’assistance d’un de ses amis nommé Elro, afin de réparer sa maison qui tombe en lambeau notre mécanicienne sera prise en flagrant délit de réparation illégale par les agents Black and White. Son ami et sa famille seront tués pour avoir sollicité son aide et Robin sera transportée dans les locaux de la prison la plus proche.

C’est donc sur cette tragédie que va débuter votre histoire qui sera faite de réparations et de rencontres qui vous seront très utiles pour votre aventure et pour votre mission qui n’est autre que : sauver votre planète.

Quel bonheur que de prendre en main nos Joy-Con afin de diriger une Robin qui répondra parfaitement aux commandes comme pour les sauts ou encore le fait de s’accrocher au mur.

Notre petite mécanicienne sera équipée, dés le début, d’une arme pouvant annihiler vos ennemis mais aussi d’une clé à molette qui sera bien évidemment votre arme de prédilection. De ce fait, avec cette dernière vous aurez la possibilité non seulement de fracasser les vilains qui veulent s’en prendre à vous mais aussi de renvoyer les projectiles que l’on vous lance. Mais la première utilisation de votre ustensile sera de déverrouiller des rouages afin de vous ouvrir des portes ou de faire tourner de grandes roues et de vous permettre d’accéder à de nouvelles zones, et ainsi progresser dans ce dédale de puzzle qui s’offre à vous.

De plus, durant votre périple vous serez amenés à récolter des matériaux dans des coffres qui vous permettront de crafter des items grâce à une table gracieusement prêtée par vos alliés dans les différentes zones parcourues.

Vous aurez pour ainsi dire multitudes de choix, faire tourner votre clé à molette plus longtemps, la possibilité de parer une attaque ennemie ou encore le fait de pouvoir respirer plus longtemps sous l’eau. Les options seront donc diverses et variées.

Parmi cette multitude d’objets à récupérer, vous aurez la possibilité d’en équiper seulement trois et pour changer vous devrez vous rendre au pied d’une statue divine, lieu de sauvegarde.

Sachez aussi que durant vos différents affrontements avec vos adversaires, si vous vous faites toucher ce n’est pas votre vie qui descendra mais celle de vos items. Les jauges de vie de ces derniers seront situés sous votre barre de santé. Ainsi choisissez bien comment les disposer car lors du premier faux pas vous perdrez l’objet situé tout à droite, puis celui du milieu, celui de gauche et enfin c’est votre  barre de santé qui sera entamée à force de dégâts.

Le seul moyen de récupérer l’utilisation de vos objets sera de battre des monstres. Cela vous permettra d’obtenir de l’ivoire et de recharger les jauges de vos items.

Comme tout bon métroidvania vous aurez la possibilité de changer de zone en circulant à droite ou à gauche de votre écran. Ces changements sont vraiment très fluides ne hachant pas ainsi le jeu.

Vous ferez donc face à de multiples énigmes qui se révèleront quelques fois ardues alors que la solution n’est pas plus loin que sous votre nez. Donc prenez vraiment le temps d’analyser chaque endroit que vous visitez. Cependant si certaines sont simples, au fur et à mesure de l’avancement vous prendrez conscience que la difficulté de résolution des énigmes est exponentielle.

A chaque fin de stage vous ferez face à des boss tous aussi farfelus les uns que les autres. Et comme précédemment dit, il vous faudra un temps d’analyse pour comprendre ou se situe le point faible de votre ennemi pour lui porter le coup de grâce. Parfois vous ferez équipe avec vos alliés pour en venir à bout et s’ils sont présents ce n’est pas pour rien.

C’est un style 2D auquel vous allez devoir faire face. Vous entrerez dans un univers vraiment très riche et coloré. Les détails sont vraiment au rendez-vous et l’on peut tirer un grand coup de chapeau à la réalisation qui a vraiment fait un travail remarquable.

Que cela soit dans la modélisation des personnages ou des maisons amenées au premier plan ou encore aux différents paysages en arrière-plan, tout est réalisé au pixel près et vraiment le rendu est superbe.

Malgré les graphismes en 2D, chaque animation dispose d’une réalisation vraiment très propre. Vous l’aurez compris le jeu est beau visuellement.

Les musiques ont leur coté vintage allant de pair avec l’univers que vous allez rencontrer. Il se peut même que l’on puisse vous surprendre en train d’en fredonner l’air tellement elles sont sympathiques. Chaque zone dispose de sa bande-son ce qui rend la dynamique musicale géniale.

Vous aurez d’office le choix entre trois styles de difficultés très bien dosées.

Face à vous se dresse une longue quête que vous prendrez forcément plaisir à parcourir ainsi que des dizaines d’énigmes plus ou moins facile à résoudre. De plus vous aurez aussi la possibilité de revenir dans les anciennes zones visitées afin de venir récupérer des coffres que vous ne pouviez pas débloquer auparavant car ne disposant pas encore du bon item.

Ainsi si vous vous donnez les moyens de compléter l’histoire et de récupérer tous les matériaux, sachez que vous aurez tout de même besoin de quelques dizaines d’heures.

Le seul point négatif venant entacher votre progression sera certainement la répétition de vos actions lors vos sessions de farm. Mais franchement comment lui en tenir rigueur tant il y a de chose a faire?

Alors, cela valait-il le coup d’attendre 8 ans afin de jouer à Iconoclasts ?

Et bien pour moi, c’est un grand OUI. Je préfère être clair. J’ai pris une claque avec ce jeu qui à mes yeux est un des meilleurs de type Metroidvania.

Tout y est, du scénario prenant jusqu’à la dernière mission, en passant par le gameplay, les graphismes et la bande-son sublimissime, ce soft est juste somptueux.

Sandberg aura pris son temps pour nous concocter Iconoclasts mais cela valait vraiment la peine d’attendre car son bébé est une merveille sur tous les points.

Alors si vous êtes fan de metroidvania n’hésitez pas une seule seconde car vous serez envoûtés par ce petit bijou. Enfin, le prix n’est vraiment pas excessif pour un jeu de cette qualité.

Test réalisé par Hylians sur une version offerte par l’éditeur
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