Test : Manual Samuel sur Nintendo Switch

MANUAL SAMUEL

Genre : Action, Aventure, Simulation
Langues : Anglais Sous-titres : Anglais, Français, Allemand, Espagnol, Russe
Développé par Perfectly Paranormal
Édité par Curve Digital
Sortie France : 16/08/2018
Prix : 9,99€ sur l’eShop
Taille : 361,76 Mo

Site Web Officiel

Yo yo yo! Comme dirait la mort  ! Et oui aujourd’hui je vais tester pour vous Manual Samuel. Petit jeu du studio indépendant Perfectly Paranormal ayant auparavant produit des jeux tout aussi atypiques que sont Helheim Hassle ou encore Gamedev Weekly. Alors, le petit nouveau du groupe norvégien, débarquant sur Nintendo Switch, aussi barré soit il, vaut il vraiment le coup  ? C’est ce que nous allons voir.

L’histoire débute avec une voix off qui nous décrit la petite vie de Samuel, jeune homme blond tout dégingandé. Notre protagoniste, fils à papa, est l’enfant d’une famille possédant une bourse aussi large et pleine que même vous, ne sauriez quoi faire de tout cet argent.

Comment décrire Samuel… Plus imbu de lui même, tu meurs. Né avec une cuillère en argent dans le gosier, il se plaît à se vanter d’être richissime et la voix off ne fait que confirmer nos premières impressions. Il n’a jamais travaillé de sa vie et coule des jours paisibles grâce à la fortune de ses géniteurs…. En soit, c’est une tête à claques et nul doute que si vous l’aviez en face de vous, vous vous feriez un plaisir de lui remettre les idées en place et ce de manière bien violente.

Le scénario démarre dans un bar. Samuel est assit en face de sa copine et, cet idiot, ne prend pas conscience que pour la troisième année consécutive, il a oublié de souhaiter l’anniversaire de sa chère et tendre… La seule chose que notre homme va trouver à dire, dans ce moment plutôt gênant, est  : «  Hey tout roule pour moi bébé  ».

Hors d’elle la jeune femme va attraper la bouteille sur la table et lui en asséner un coup qui dévisserait la mâchoire de n’importe quel mafiosi bien portant. On ne pourra pas dire que notre héros ne l’a pas cherché et je dois dire qu’à ce moment là, j’ai éprouvé comme un sentiment de victoire.
Furieuse notre guerrière s’en fut, laissant là notre ami inerte et bien défiguré.

Après quelques minutes d’un mini coma, le vantard va tenter de rejoindre sa dulcinée. Mais ne prêtant pas attention à la circulation car bien amoché, il va se faire percuter et ce PLUSIEURS FOIS par un camion poubelle, le projetant directement en Enfer.
La bas, notre protagoniste va faire la rencontre d’une personne assez insolite  : La Mort.
Pas la Mort comme nous l’imaginons, accompagnée de sa longue robe noire et de sa faucille non… Mais celle vêtue d’une casquette, d’un sweat et d’un baggy style skateur, obnubilée par le fait de réussir un kickflip….

Cette dernière, comme à son habitude, propose à Samuel un deal en échange de la monnaie des Enfers. En effet contre une «Tranche de vie», Samuel pourra ressusciter mais devra tenter de survivre durant 24 heures avec un handicap. Notre riche arrogant devra donc pendant une journée entière vivre une vie banale de citoyen modèle.

Bien qu’innovantes et complètement décalées, les commandes ne m’ont vraiment pas emballées.
De ce fait, vous devrez contrôler les moindres gestes du personnage principal pour lui faire mener à bien différentes actions et sauver sa vie.

En effet, les gâchettes ZL et ZR vous permettront de bouger respectivement vos jambes tandis que L et R bougeront vos bras. Mais cela ne s’arrête pas là car toutes les touches de votre manettes serviront à accomplir des actions. Alors que les gâchettes contrôlent les membres, la touche Y gérera votre inspiration alors que A vous permettra d’expirer. Rajoutez à cela la touche B pour cligner des yeux et le joystick gauche pour vous déplacer et vous aurez quasiment l’intégralité des commandes entre les doigts.

Tout au long du jeu, alors que vous tenterez de diriger Samuel afin de lui permettre d’effectuer son retour à la vie normale, vous aurez aussi la possibilité de conduire une voiture de façon manuelle ou encore un robot pour mener à bien votre mission.

Ainsi même si le gameplay peut paraître nouveau pour certains ou ancien pour ceux ayant joué a Octodad, il s’avère que ce système sera vite redondant, pénible et extrêmement lourd. Vous devrez sans cesse apprendre à exécuter de nouvelles actions tout en conservant le fait de devoir accomplir les anciennes sous peine de mourir et de recommencer.

Bien sûr, vous aurez la possibilité de commander les mouvements de notre héros en coopération. Chacun se verra assigner des actions à effectuer comme par exemple  : le joueur 1 contrôlera la jambe droite et le joueur 2 se verra associé à la jambe gauche ou encore le joueur 1 inspire et le joueur 2 expire…

Niveau graphisme, il s’agit d’un jeu en 2D. Le style arboré sera celui d’un cartoon rappelant de près ou de loin les épisodes de Futurama. Ce coté dessins animés ajoute un rendu doux aux actions parfois grossières et cela accentue grandement l’humour du soft. Les décors seront donc très simples et légers, car il semblerait que le jeu soit plus axé gameplay que graphisme.

Concernant la bande-son, le jeu est entièrement doublé en anglais et je dois dire que la traduction se veut réellement excellente et précise. Cependant les grossièretés seront toutefois censurées.

Pour les musiques, celles-ci s’accordent à la perfection avec les situations cocasses que vous allez vivre durant votre aventure. Ainsi, lors des phases de combat vous aurez des rythmes endiablés et durant celles plus calmes les musiques seront plus douces.

Ainsi Sondre Jensen et Ozan Drosdal accompagnent le soft, de belle manière, avec des musiques très sympathiques.

Vous pourrez terminer le jeux en à peine 2 heures si vous êtes agile. C’est très court pour une histoire et un jeu de cette génération.

Les scènes de jeux réelles seront entrecoupées de cinématiques ou de longs dialogues. Les ennemis et boss quant à eux d’une simplicité déconcertante à abattre quelque soit la choix de la difficulté.

Rassurez vous, vous aurez la possibilité de répéter les missions grâce au mode “Speed Run” dans lequel vous devrez effectuer les différents chapitres le plus rapidement possible.

De plus vous aurez aussi un mode trophée. Ce dernier vous invitera à relever des défis comme réussir l’intégralité des différentes phases du jeu en obtenant une médaille d’or pour chacune. Je peux vous dire clairement que si souhaitez (comme les joueurs de Playstation 4) platiner le jeu, vous allez devoir vous armer de patience.

Avec une histoire véritablement banale, des graphismes simplistes, un gameplay qui se veut redondant à la longue et une courte durée de vie, je doute que le jeu ne reste dans les annales bien que l’innovation des commandes puisse apporter un certain renouveau. Se voulant comme étant un jeu très drôle, je dois avouer qu’il ne m’a fait esquisser un sourire qu’une ou deux fois seulement.

Ce soft se veut donc relativement cher à l’achat pour sa qualité et sa durée de vie.

Test réalisé par Hylians sur une version offerte par l’éditeur
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