Test : Pato Box sur Nintendo Switch

Pato Box

Genre : Combat, Action, Arcade
Langues : Anglais, Espagnol
Développé par Bromio
Édité par Bromio
Sortie France : 09/07/2018
Prix : 14,99€ sur l’eShop, 27,69€ fdpo en version boîte et 36,92€ fdpo en version limitée chez Play-Asia
Taille : 1314,91 Mo
Joueurs : 1
Age minimum : 12 ans

Site Web Officiel

C’est le grand soir ! Le Match du Siècle va avoir lieu ! Il oppose le challengeur Kilpatrick, éternel second qui rêve de gloire, au Champion invaincu, Patobox ! Celui-ci est une véritable star planétaire, tout le monde connait ce célèbre boxeur à tête de canard ! Son sponsor, une puissante multinationale du nom de Deathflock, s’est assuré que le visage de son champion se retrouve placardé partout !

Ainsi, tous les regards sont rivés sur le ring lorsque le gong sonne le début de la rencontre au sommet. Les deux boxeurs commencent à s’échanger des coups et, comme attendu, Patobox ne tarde pas à prendre l’avantage. Le champion en titre remporte le premier round haut la main ! Après une courte pause pour se désaltérer, le combat reprend de plus belle. Mais quelque chose ne va pas…

Patobox semble soudainement en difficulté. Désorienté, il ne peut que subir les attaques de son adversaire qui reprend le dessus aisément. Finalement, après avoir encaissé un coup particulièrement violent, le champion finit par s’écraser lourdement au sol, inconscient. Il n’y a pas de doute, le match a été truqué ! Le boxeur a été trahi par son sponsor qui a décidé de l’éliminer ! Laissé pour mort dans une ruelle, Patobox est sauvé in-extremis par un des membres de Deathflock qui le prend en pitié et lui promet de l’aider à se venger !

Ainsi, le jeu se déroule dans le siège de Deathflock où vous vous fraierez à coups de poing un chemin vers votre vengeance et la terrible vérité que cache la trahison de votre sponsor. Vous affronterez une à une les figures de l’organisation dans des combats qui reprennent les mécanismes des matchs de boxe de “Punch-Out!” la célèbre série de Nintendo. Pato Box réadapte avec brio ce qui fonctionnait dans la licence de Big N tout en proposant des combats tous différents les uns des autres. Chacun demandant une stratégie ingénieuse et originale pour l’emporter.

Le système de combat est, à peu de choses près, le même que celui de “Punch-Out!”. Ainsi vous pourrez asséner des crochets ou des uppercuts avec chacun de vos poings selon l’endroit où vous souhaitez toucher votre adversaire. Vous aurez également la possibilité de faire de brèves esquives sur les côtés pour éviter les attaques frontales où certains dangers venus des bords de l’écran. Mais la meilleure option défensive se révèle souvent être la garde (que vous pouvez effectuer en allant vers l’arrière) et qui vous protégera de la plupart des attaques.

Ainsi chaque étage du quartier général de Deathflock vous permettra d’affronter un des boss du jeu via un ascenseur qui vous offre la possibilité de choisir dans quel ordre les combattre. Mais avant de parvenir jusqu’à votre adversaire,  vous aurez droit à une phase de jeu dans un environnement en 3D qui reflète son thème et sa personnalité. Différentes activités vous seront proposées pendant ces phases telles que des séquences de plateformes dans un abattoir, des mini-jeux d’argent dans un casino ou encore des phases d’infiltration dans un labo de recherche.

Pendant ces séquences vous serez également amené à trouver des journaux ou des notes qui dévoilent des informations sur l’histoire du jeu ainsi que des astuces pour vaincre le boss de l’étage. Hélas, se sera bien là le seul intérêt de ces phases puisque celles-ci sont finalement assez vides et bien moins palpitantes à parcourir que les combats de boss.

Le titre fait dans l’originalité en proposant une esthétique cartoon en noir et blanc s’inspirant des comics. Le rendu est fort appréciable et même assez impressionnant dans les environnements vastes. En optant pour des graphismes monochromes, on aurait pu craindre que le titre manque de lisibilité, mais il n’en est rien. C’est sans doute là l’une des plus grandes forces du jeu.

Pato Box possède une bande-son très rythmée et fort agréable. D’autant que les combats de boss peuvent s’apparenter par moment à un véritable jeu de rythme il est donc assez logique d’y associer une musique nerveuse. Le seul défaut technique notable du soft vient de ses temps de temps de chargement qui peuvent paraître vraiment longuet par moment, dommage.

Le jeu propose donc un mode histoire où vous devrez laver votre nom en affrontant ceux qui vous ont trahi. Vous ferez donc la rencontre des cadres de l’organisation Deathflock tous plus excentriques les uns que les autres. Quelques rebondissements sont au programme et il vous faudra compter entre sept et dix heures de jeu pour venir à bout du scénario. La possibilité vous sera également offerte de combattre le boss de votre choix via un mode Arcade. Ce dernier propose également un mode Boss Rush dans lequel vous affronterez tous les membres de Deathflock. Vous disposerez de trois vies, si vous les perdez c’est le game-over.

Et il n’est pas improbable que vous les perdiez vite ! En effet, vos adversaires seront retors et il vous faudra vous armer de patience pour connaître leurs attaques par cœur et réussir à les vaincre sans vous faire mettre K.O. Cette difficulté élevée peut se montrer parfois frustrante sur certains boss plutôt longs et qui nécessitent de nombreux essais pour en venir à bout. Ce qui, au final, casse un peu le rythme du jeu. De plus, le soft permet de jouer en utilisant la fonction de détection des mouvements des Joy-con. Les mouvements demandés se rapprochent beaucoup de ce qu’on pouvait trouver dans “Arms“, le jeu de combat exclusif à la Switch. Cependant, à la vue de la technicité et de l’exigence des combats du titre, il est très peu recommandé de jouer ainsi.

Pato Box tente de proposer une expérience proche de la licence “Punch-Out!” en l’enrichissant d’une histoire à rebondissement et de phases de gameplay inovante. Le tout avec un parti pris esthétique audacieux et atypique et qui ne manque pas de cachet. Hélas le résultat est malheureusement mitigé. Bien que les combats qu’offre le titre soient variés et intéressants, ils sont aussi terriblement difficiles. Si certains pourront y trouver leur bonheur, il n’en sera pas forcément de même pour tout le monde.  D’autant plus que le soft ne dispose pas d’une version française et que son inspiration comics oblige la présence de nombreuses bulles de dialogues. Un jeu qui ne s’adresse donc pas à tous !

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Test réalisé par Hallow West sur une version offerte par l’éditeur
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