Test : Persona Q2 New Cinema Labyrinth sur Nintendo 3DS

Persona Q2 New Cinema Labyrinth

Genre : Aventure, RPG
Langues : Anglais
Développé par Atlus
Édité par Deep Silver
Sortie France : 04/06/2019
Prix : 39,99€ sur l’eShop, 29,99€ version boîte
Taille : 21718 blocs
Joueurs : 1
Age minimum : 12 ans

Site Web Officiel

Persona Q2 New Cinema Labyrinth commence sur la vision d’une salle de cinéma, juste avant que votre personnage soit réveillé de cet étrange rêve par la sonnerie de fin des cours. Vous incarnez donc Joker, leader des Phantom Thieves, un groupe d’utilisateur de Personas qui veulent améliorer la société en réglant ses problèmes.

L’histoire débute après que l’équipe décide de partir explorer le Mementos, quand après une grande prise de vitesse les Phantom Thieves se retrouvent expédiés dans une ville inconnue où ils sont poursuivis par la police. Pour semer leurs assaillants, la seule échappatoire semble être un mystérieux écran lumineux à même le mur.

Ils plongent dedans, et les voilà transportés dans la salle de cinéma de la vision de la première scène. L’équipe se rend vite compte qu’elle est enfermée, comme l’indique la porte de sortie verrouillée par 4 cadenas. Vous devrez donc obtenir les clés qui vous permettront de vous échapper.

La narration est très agréable à suivre, et les événements s’enchaînent bien. Si vous avez joué à Persona 3, 4 et 5, vous apprécierez les allusions au lore commun, et les références spécifiques aux trois opus qui passent notamment par la présence de personnages aux provenances variées.

Le soft comporte en gros 4 gameplay différents. La narration étant très présente, le premier a un côté Visual Novel. En tant que leader des Phantom Thieves, vous serez occasionnellement amenés à faire des choix, souvent sans trop de conséquences, dans la mesure où en cas de décision trop improbable vos alliés ne manqueront pas de vous rappeler à l’ordre et de faire pour vous le choix qui s’impose.

Le deuxième type de gameplay proposé est le déplacement, encore une fois assez classique et typique des Dungeon Crawler, c’est à dire en case par case. Il vous faudra vous méfier pour ne pas provoquer un combat contre un ennemi plus ou moins agressif.

Ces derniers sont donc le 3e gros gameplay du jeu. Ce sont des affrontements au tour par tour qui opposent une équipe composée de protagonistes de votre choix et des ennemis variés, pendant lesquels vous devrez utiliser vos attaques en consommant intelligemment vos HP et SP, et où vous pourrez également invoquer vos Personas, pour utiliser des attaques spéciales.

De nouvelles possibilités s’ajouteront également au fil du jeu, telles qu’une action de support effectuée par un personnage absent de la bataille, ou le relais, qui peut transférer les bonus entre les personnages, sans oublier la “All out attack”, une sorte d’attaque de mêlée qui s’active après un coup critique. Ces combats auront une complexité variable selon la difficulté que vous choisirez parmi les 5 proposées, à sélectionner en début de jeu et modifiable à tout moment.

Enfin, dernier style de gameplay assez peu commun dans le jeu vidéo, il vous sera fourni un cahier vierge en guise de carte, et vous devrez la dessiner et la tenir à jour vous même pendant votre jeu. Vous placerez donc murs, trésors et portes sur la feuille à carreaux utilisant quasi en permanence l’écran tactile de votre console. Cette fonctionnalité, quand bien même elle peut donner l’impression de ralentir la progression, est en réalité adaptée au rythme assez “posé” du jeu, dû aux combats tour par tour et à la forte présence de la narration.

Le titre offre ici des graphismes à la hauteur des capacités de la console, et propose une alternance de cinématiques 3D et 2D animées. Les personnages ont dans ce spin off un style cartoon/chibi, le tout dans des environnements variés et colorés.

Les menus du jeu sont également très soignés, et on y retrouve notamment un fort contraste qui rappelle Persona 5. Le soft est globalement très bien animé, et on peut admirer le fait qu’on a quasiment en permanence quelque chose en mouvement sur l’écran haut de la console, ce qui lui donne un côté très vivant.

Les doublages, ici exclusivement en japonais, sont tout comme les graphismes vivants, expressifs et réussis. La musique quant à elle provient pour la plupart de Persona 3, 4 et 5, la qualité est donc toujours au rendez vous : elle est entraînante, rythmée et agréable à entendre, voire à réécouter hors des sessions de jeu.

Persona Q2 étant très scénarisé, la rejouabilité peut en prendre un coup. Cependant, les 5 difficultés disponibles vous permettront de profiter à nouveau de l’aventure avec un challenge plus important. Même sans parler de rejouabilité, le jeu est loin d’être avare en contenu, vous offrant environ 40h de jeu. 

On se doit également de souligner la présence de trois emplacements de sauvegarde, qui pourront sûrement en ravir plus d’un. Il faut aussi noter que de nombreux DLC sont disponibles : plusieurs packs contenant de nouveaux Personas (1,99€), de nouvelles voix de navigation (2,99€), des objets de soin et accessoires inédits (0.99€) ainsi que des packs de musiques de Persona 3, 4 et 5 disponibles gratuitement.

Étant probablement l’un des derniers jeux non indépendants que nous verrons sortir sur les consoles de la famille Nintendo 3DS, Persona Q2 New Cinema Labyrinth se montre à la hauteur. Le scénario est prenant, le gameplay est varié, les graphismes et la bande-son sont sublimes, et le contenu proposé est généreux. Même si vous n’avez jamais eu l’occasion d’expérimenter la licence, il est possible de comprendre le scénario avec parfois quelques rapides recherches à faire pour plus de précisions sur l’univers des jeux. Ce crossover entre Persona 3, 4 et 5 est un titre très solide, et qui se montre par sa large palette de difficultés accessible aux joueurs de tous niveaux.

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Test réalisé par Pauline sur une version offerte par l’éditeur
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