Test : Ships sur Nintendo Switch

Test : SHIPS sur Nintendo Switch

 

Genre : Simulation, Stratégie
Langues : Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Italien, Russe
Développé par Ultimate Games
Édité par Ultimate Games
Sortie France : 05/11/2019
Prix : 12,99€ sur l’eShop
Taille : 2891,00 MB
Joueurs : 1
Age minimum : 3 Ans

Site Web Officiel

À, la vie des dockers et des marins, leurs galères, leurs galères et leurs galères ! C’est pourquoi Ultimate Games se devaient de leur rendre hommage au travers d’un jeu qui retranscrit à la perfection… leurs galères, leurs galères et leurs galères. Dans Ships vous devez donc gérer des navires de leur conception, à leurs réparations en passant par leurs chargements, déchargements et autres manœuvres en mer.

Un chargement de conteneur au millimètre près.

Ultimate games, pro des jeux originaux ?

Il suffit d’aller faire un tour sur leur site pour s’en rendre compte, le catalogue de jeux de la firme Ultimate Games est aussi fourni qu’éclectique. À l’intérieur de ce souk numérique, toute une partie est réservée aux jeux de simulation dédiés à la pêche, à l’agriculture ou à la gestion de zoo. Cependant à ces classiques viennent s’ajouter des softs un peu plus étranges. Un jeu de simulation plaçant le joueur dans la peau d’un prêtre ou un autre où il incarne un pervers devant se caresser énergiquement devant le plus de monde possible… C’est pourquoi Ships, aussi original soit-il, ne fait pas vraiment tache dans ce catalogue.

Vers les docks où le poids et l’ennui me courbent le dos…

Alors, autant le dire tout de suite, Ships est loin d’être une réussite et cela est dû, en grande partie, à son gameplay désastreux. En effet, à vouloir faire trop précis dans la simulation, les développeurs de chez Ultimate Games se sont perdus en route et nous avec. Tout commence par une flopée de touches utilisables et qui plus est qui changent de fonction à chaque niveau si bien qu’il est très difficile de s’y retrouver. Ce n’est pas tout, certes, un navire n’avance pas à la vitesse d’une formule 1, mais de là à nous faire subir des phases de déplacement qui ferait passer une course d’escargot pour les 24h du Mans, il y a un monde. À cela s’ajoutent des passages tout bonnement incompréhensibles où le joueur doit sauver des marins tombés en mer. Là, il lui faut envoyer des hommes dans un canot de sauvetage pendant que d’autres doivent les éclairer, le tout représenté par des petites vignettes très compliquées à déplacer. Bref… que du bonheur !

La carte des missions encore pratiquement vierge.

La précision suisse.

En plus d’être d’une lenteur affligeante, Ships nous propose de manipuler des grues et des navires au millimètre près. Un détail qui pourrait ajouter du piquant au jeu si caméra et maniabilité suivaient. Or, il n’en est rien. La caméra, même si nous pouvons la déplacer manuellement, n’est jamais à la bonne place et les touches mettent une éternité à réagir. Cela promet aux joueurs (les plus téméraires) de nombreuses heures à s’arracher les cheveux.

Une console exploitée bien en dessous de ses capacités.

Graphiquement, Ships fournit le minimum syndical. D’accord l’action se déroule en mer, mais que c’est vide ! N’espérez pas faire coucou à un dauphin ou croiser un autre navire en chemin. Le jeu ne se résumera qu’à votre bateau et les vagues pendant de longues, de très (trop?) longues minutes. Et que dire du cargo de marchandises ? On jugerait purement et simplement voir un assemblage de briques de lego.

Une petite bouillie de pixels, ça vous tente ?

Un mélange de musiques d’ascenseur et de BO de films classés X.

Les musiques du jeu ne sont pas réellement mauvaises, mais elles manquent cruellement de peps. Pour résumer, tout comme les graphismes, la bande-son de Ships semble avoir été faite à la va-vite. Heureusement, le bruit que vont faire vos dents en grinçant face à la maniabilité douteuse du soft devrait couvrir tout cela.

Des missions nombreuses et variées.

Ne noircissons pas le tableau. Ships a tout de même quelques atouts dans sa manche. L’un d’entre eux est la multitude de missions qui vous seront proposées. Du pilotage, du chargement/ déchargement de conteneurs, du sauvetage et même des missions d’extinction d’incendie. Un mélange de genres qui permettra aux joueurs de ne pas se  lasser trop vite du soft.

La formation incendie est primordiale, security first !

Une durée de vie très variable d’un joueur à l’autre.

Toutes les contraintes citées plus haut risquent vite de décourager les joueurs les moins aguerris à ce genre de jeu. Cependant, la variété des missions devrait permettre aux accros de la simulation  de jouer de longues heures à Ships.

Pour conclure, Ships est un jeu qui cible une catégorie bien particulière de gamers. Un marché de niche qui va encore se rétrécir à cause des nombreuses tares que se trimbale le soft. Lenteurs, maniabilité pénible, musiques agaçantes, certaines missions aux consignes obscures… c’est à se demander si Ultimate Games n’a pas conçu le jeu à la hâte. À éviter à tout prix si vous n’êtes pas un grand amateur de l’univers de la navigation.

 

 

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